Bon allez, maintenant qu'on a parlé de la première saison, on attaque la suite. Après une excellente fin qui promettait moults nouvelles aventures, et alors que les producteurs venaient de passer la seconde, l'attente des fans ne pouvait qu'être importante, et c'est une chose que je comprends parfaitement. Que ceux qui n'ont pas encore vu cette seconde saison se rassurent, le niveau est très bon, pour ne pas dire encore meilleur que précédemment. Mais malgré toutes ses indéniables qualités, la série "Arrow" commence légèrement à me faire tilter : non seulement son atmosphère sombre de base semble avoir disparu, mais en plus, à chaque fois que passe un épisode, j'ai d'autant plus l'impression que les mecs ne se sont pas foulés, et piochent au hasard dans la mythologie d'un autre justicier, cette fois-ci mythique, "Batman". Mais nous y reviendrons, chaque chose en son temps. Niveau acteurs, le niveau reste globalement de bonne facture : on prend les mêmes et on recommence, mais avec quelques petits nouveaux pour marquer le coup. Ammell fait toujours du Ammell, Felicity est toujours aussi drôle, et Diggle reste Diggle. Le trio est vraiment bon, fonctionnant un peu à la manière d'un dynamic duo, sans Robin mais avec Oracle. Et non, je ne vous spoilerai rien sur la suite du groupe. Susanna Thompson amène une certaine présence à son personnage, tandis que Paul blackthorne reste toujours autant à l'aise dans son rôle de flic pour ou moins alcoolo. On se souviendra surtout de trois prestations : celle de l'excellent Michael Rowe en Deadshot, de Manu Bennett
en Deathstroke
ou encore de Colton Haynes en Roy Harper, mais pas pour la bonne raison. Commençons par le pire, notre pote Haynes. En fait, si on se souviendra de la prestation de ce bonhomme, c'est principalement parce qu'elle est mauvaise. Qu'est-ce qu'il joue mal, sérieux ! Dénué de charisme et de personnalité, il ne semble être présent que pour attirer le public féminin, et rien d'autre, absolument rien. C'est genre "Non, bouge pas, parle pas, t'es bien comme ça" "Non mais je veux parler, moi!" "Non, faut pas". En gros, il sert à rien à part faire joli. C'est le cas de le dire. Revenons en aux autres, qui eux jouent vraiment bien. Déja, l'interprète de Deadshot est enfin mis en avant dans deux ou trois épisodes ( plutôt deux ), et qu'est-ce que ça fait plaisir ! Le mec a du talent, c'est clair, et il nous le démontre enfin. Voilà une bonne idée ! Malheureusement inconnu, j'espère qu'il obtiendra un jour la renommée qu'il mérite. Pour Manu Bennett, c'est une autre paire de manche. Il passe ( enfin !!! ) en régulier, et son rôle est donc bien plus important et fouillé. On s'attache à son personnage sans problème, effet renforcé par la qualité de son interprétation et son charisme naturel. Le mec a une présence, vraiment, il plaisante pas lui. Et bien entendu, il est le principal intérêt de cette seconde saison. Sans dire qu'elle n'en possède aucun autre, car ce serait complètement vous mentir, c'est lui qui ressort le plus. Il se démarque avec brio, et chacune de ses apparitions à l'écran est mémorable. Quel souvenir que de penser à l'épisode 15, simplement magnifique d'écriture et de mise en scène, une vraie partie de plaisir, un vrai régal. Un épisode que j'ai tellement vu que j'en compte même plus les fois. Vraiment, un acteur mémorable désormais dans le top 20 de ceux que je préfère. Et tourne autour de son personnage, autant la série que son écriture.
En effet, il est le GRAND bad guy de la saison, et quel bonheur !
Et justement, cette même rédaction pompe complètement, mais alors quand je dis complètement c'est que c'est plus complet que les 2h50 d' "Interstellar", la mythologie du Batman.
A tel point qu'ils y ont intégré la Suicide Squad. La Suicide Squad, les mecs ! La Suicide Squad ! Avec Harley Quinn et Deadshot... Et non, je ne plaisante pas, il y a bien Harley Quinn...
Et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ont aussi pompé le personnage de Talia al Ghul, et qu'ils l'ont appelé Nyssa. Nyssa... Talia, c'était pas assez bien? En attendant, ça me rappelle beaucoup le "Myssa" de Jar Jar... Et l'épouvantail est là, aussi, mais sous le nom de Scarecrow... Quand je vous dit qu'ils pompent... Et après, ça ose s'appeler "Arrow"... Même les dilemnes moraux du Batman sont repris à l'identique ! Haha, vive Batman !
Le problème, c'est qu'ils se font du pognon sur le dos d'un personnage qui n'a même pas sa propre série ( "Gotham" ne présente pas encore Batman, comme tout le monde le sait ), et que quand celle ci viendra, car je pense qu'elle viendra, les spectateurs prétendront à un plagiat d'Arrow. Mais nous y reviendrons dans un autre article sur mon blog, pour pouvoir mieux se pencher sur la question. Le fait est que c'est plutôt malhonnête. Niveau réalisation, c'est assez inégal, mais tout de même efficace. J'aime bien, d'ailleurs, les effets de liaison entre les flashbacks et la réalité, et vice versa. La fin de la saison est évidemment explosive, avec le taux de morts que cela entraîne. Excellente, on ne pouvait en attendre mieux. L'univers bati depuis la première saison est vraiment bien écrit, et, aussi étrange que cela puisse paraître, voir des types se battre sous une capuche, ça paraît carrément normal. Une seconde saison bien meilleure que la première, qui se permet plus de liberté mais pompe malheureusement d'autant plus dans l'univers de la chauve-souris. A voir, car divertissante.