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Plume231
3 879 abonnés
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Critique de la saison 1
4,0
Publiée le 22 mars 2014
Une fois qu'on a passé l'étape complètement conne de se demander pourquoi les personnages n'utilisent pas d'ordinateurs et de téléphones portables avant de se dire "Mais que tu es un abruti, ça se déroule dans les années 80 !!!", et pas n'importe quelle période de cette décennie, celle qui marque le début de l'ère de ce cinglé de Reagan qui allait marquer aussi le début de la fin de la Guerre Froide... Et le mérite remarquable de cette série remarquable, c'est de totalement éviter le manichéisme. Loin de l'image "bien contre mal" qu'a réussi à foutre dans l'esprit des gens la propagande reaganienne, c'est le gris qui règne en maître absolu. Chaque camp a son lot d'actes horribles et à chaque fois qu'un des deux arrive à marquer un point l'autre égalise très vite. Et franchement leurs méthodes pour y arriver sont parfois redoutablement ingénieuses. L'atmosphère de l'époque est très bien restituée, notamment lors de la panique qui s'est emparée des deux côtés après la tentative d'assassinat contre Reagan. L'autre grande force de la série, c'est sans conteste les personnages. On s'attache fortement à ce couple d'américains...enfin non...enfin bref...ce faux couple ayant l'apparence d'un couple américain tout ce qu'il y a de plus conventionnel, maison de banlieue chic, deux enfants un garçon et une fille, papa et maman capables de dîner tranquillement avec leurs gosses avant de se taper quelqu'un ou de le descendre froidement. Les relations très ambiguës qui lient les deux protagonistes L'interprétation parfaite achève de servir admirablement le tout que ce soit les rôles principaux Keri Russell et Matthew Rhys (qui vont très bien ensemble !!!) que les rôles secondaires. Le tout pour donner quelques moments vraiment grandioses, dont le meilleur est celui qui achève la première saison sur "Games Without Frontiers" de Peter Gabriel. On devient très vite accroc...
Pour les enfants de 70's qui ont eu peur que le Skylab leur tombe sur la tronche, et à qui on a fait croire que l'URSS allait débarquer quand 'Mitterrand a nommé des cocos au gouvernement en 81, ça rappelle quand même de bons souvenirs d'une époque disparue... Accrochez vous quelques épisodes, ça en vaut la peine.
Voici que FX nous sort son family drama d'espionnage. Si l'idée n'était pas mauvaise en soi, sa mise en scène, académique, et son manque d'énergie lasse assez rapidement. Les réalisateurs veulent nous faire croire à la fois, qu'il s'agit de bon parents américains aimants et tendres avec leurs enfants, et qu'ils sont de redoutables agents dormants, exécutant des ordres de manière froide et violente. Sans mauvais jeux de mots, le réalisateur souffle en permanence le chaud et le froid. Si la reconstitution est belle comme du papier glacée, ça ne donne pas l'impression que les gens y vivent. La série se permettant, sans le moindre second degré, de vanter l'american way of life, comme un un bon occidental donnerait du chocolat suisse à un aborigène... Ainsi, les agents russes s'étonnent que leur gamin aiment passer du temps au supermarché, ou que la télé puisse remplacer la radio... C'est vu et revu, et le jeu des acteurs n'aide vraiment pas : Keri Russel ressemble trop à une mauvaise copie de Rose Byrne sorti des X-Men des années 60, tandis que Matthew Rhys se morfond à l'image d'un James McAvoy (lui aussi présent dans X-Men : Mission Cuba). Le suspense qu'essaye de créer les réalisateurs, à savoir que la vie (idéale) de ses agents dormants soit remis en question à chaque nouvelle opération, est Mission : Impossible ! J'ai une certaine appréhension à voir ce qu'ils feront avec le reboot d'Amicalement Vôtre ou Le Saint.
Une saison 2 qui renforce encore plus les interactions entre les personnages. Si on peut regretter que les relations entre Stan Beeman et Nina stagnent un peu quelques fois ou du moins manquent de puissance, ce n'est pas le cas pour celles entre les autres personnages, en particulier en ce qui concerne la fissure qui se créée entre les deux personnages principaux et leur fille qui devient de plus en plus lucide. De grands moments d'intensité parsèment souvent cette saison, notamment dans l'épisode autour du kidnapping du scientifique, mais le meilleur nous est réservé pour la fin. Le dernier épisode, qui peut déjà compter sur une scène d'anthologie en montage alternatif présentant une manifestation et les suites d'un vol dans une usine sur "Twilight Zone" de Golden Earring, réserve une révélation choc que peut-être certains ont vue venir mais pas moi, je me suis laissé totalement piégé. La fin qui nous promet un Beeman beaucoup conscient des gens qui l'entourent et un autre type de relation entre le couple de protagonistes et leur fille Paige font que ça va être très difficile d'attendre avec patience la troisième saison. Une deuxième saison qui confirme ce que disait déjà la première à savoir que "The Americans" est une très grande série.
Un thriller d'espionnage à l'ancienne avec ce côté vintage des années 80 mais aussi la situation tendue et passionnante de la guerre froide. Sans tomber dans le manichéisme primaire, la série dépeint à la perfection la double vie des espions et leurs difficultés à la fois dans leur métier et leur vie de famille. De plus, l'interprétation est au top. Passionnant.
A la différence de la plupart des séries que l'on voit se déliter plus ou moins rapidement au fil des saisons, il aura fallu 3 saisons presque complètes pour que "The Americans", que l'on suivait jusque là plus par curiosité que par passion, révèle sa grandeur : ce basculement, cet éveil ou plutôt ce gain en profondeur, en texture, survient vers le 9ème épisode, quand le monde des Jennings commence à s'effondrer malgré les prodiges de duplicité, d'ingéniosité et de sang froid dont font preuve nos agents du KGB infiltrés dans la société américaine. Plusieurs coups du sort inattendus, quelques meurtres qui laissent un goût beaucoup plus amer dans la bouche - il y a une indéniable montée dans l'horreur de la violence ici, même si elle est plus sporadique que jamais -, une entreprise de séduction qui risque de déboucher sur une relation pédophile, c'est déjà beaucoup... Mais, comme on pouvait s'y attendre depuis une bonne saison, c'est au sein de la famille que le sol va définitivement s'ouvrir sous les pieds de nos héros. Et c'est là que "The Americans" se confronte enfin frontalement à son véritable sujet : l'identité au sein d'un monde de mensonges et d'illusions, au final pas si éloigné du quotidien de chacun d'entre nous, occupé à survivre face à une réalité de plus en plus illisible et illusoire. En usant largement d'ellipses qui ouvrent des béances dans le récit, et en renonçant à son habituelle conclusion sous forme de suspense à haute tension, pour privilégier un lent et douloureux effondrement de son héros, Phillip Jennings, vers le doute, "The Americans" fait preuve d'une maturité qui est la marque des grandes séries. Et bien sûr, la dernière scène laisse penser que le pire est encore à venir.
Les neuf premiers épisodes de la saison 3 laissaient craindre que la série avait jumpé le shark en tombant totalement dans la répétition scénaristique et dans un rythme un peu trop ronronnant avant que le 10ème épisode vienne rassurer. La suite laissant bon espoir que la série s'est considérablement reprise en main et allait donner une bonne quatrième saison... Réponse, autant le dire carrément : oui, et un "oui" flamboyant même... Car la quatrième saison se permet même d'être carrément la meilleure de toute la série... eh ouais... Le cercle se rétrécit considérablement, comme peau de chagrin, sur nos deux protagonistes qu'on a jamais vu aussi vulnérables (et donc attachants !!!). Résultat, l'atmosphère est particulièrement intense et anxiogène, avec une totale absence de temps mort. Les personnages secondaire, déjà là depuis un bon bout de temps ou nouveaux (pour ces derniers, le scientifique solitaire et dépressif qui doit fournir un virus dangereux, ou la coréenne sympathique, chaleureuse et bien intégrée à la Société américaine que la protagoniste doit manipuler en bonne espionne du KGB qu'elle est mais envers laquelle elle ne peut s'empêcher de ressentir de l'amitié, sont particulièrement réussis !!!), ne font pas grève non plus parce que ça bouge énormément aussi de ce côté-là, spoiler: mentions spéciales à Martha qui va aller connaître les charmes de l'URSS et surtout à Nina dont la mort m'a totalement pris par surprise, car vraiment soudain, et totalement choqué... ben oui, je m'y étais attaché énormément.
Bref, ça fait plaisir de voir que loin de plonger dans une routine dangereuse, The Americans a l'air de savoir où il va. Le fait que les deux prochaines saisons (que j'ai évidemment très hâte de mater !!!) soient les deux dernières ne fait que confirmer cette heureuse impression.
spoiler: Remarquablement ficelée cette série nous entraîne dans une époque que les plus jeunes ne connaissent pas mais très bien mise à l'écran. L'idée est originale. Si la série se prend au sérieux elle a tout ce qu'il faut pour l'assumer. Un pur produit made in USA qu'eux seuls savent nous servir.
Le Pilot de la série seul, petit film en soit mérite d'être vu.
Pour les sceptiques, vous trouverez quelques signes "emergency exit" éclairés par LED, ou des voitures sorties en 1987 alors que la série se passe avant, mais au delà, les USA des années 80 sont là.
Un Véritable Bijoux. Le Créateur Joe Weisberg et la Chaine Fox nous livrent une audacieuse série qui mêlé a la perfection Drame et Espionnage tout en parvenant a monter d'un cran saison aprés saison pour notre plus grand plaisir. Pour commencer la Mise en Scéne est élégante de bout en bout en disposant d'une reconstitution authentique des années 80 et qui est servi par un magnifique générique dont la BO est d'une redoutable efficacité en collant fidèlement a l''esprit de l’après guerre froide au cours de laquelle se déroule la série. Ensuite les Intrigues sont quand a elles Prenantes tout en parvenant a nous maintenir en haleine d’épisode en épisodes au fur et a mesure que la série avance tout en regorgeant de Rebondissements a couper le souffle ainsi qu'en traitant avec réalisme la lutte incessants entres les services secrets Américaines et Russes pendant cette période trouble dont le rythme est maintenue brillamment pendants ces 4 premières saisons,Ajouter a cela un Suspense oppressant qui fait monter la tension jusqu'a son paroxysme en passant quelques scènes de Sexes assez sulfureuse tout en n’oubliant pas de faire la part belle a l'Emotion qui atteint des sommets lors des certaines scènes émotionnellement fortes. Enfin la série est rempli d'une galerie de Personnages tourmenter et nuancé dont on parvient éprouver sans problème a ces protagonistes dont on peut saluer la performance de son Casting formidable et totalement investis tels que le couple phare de la serie former par la ravissante Keri Russel et le talentueux Matthew Ryhs qui forment magnifiquement a l'écran les roles de Eliazbeth et Phillip Jennings un Couple d'Agents Dormants du KGB qui vivent parallèlement une double vie en étant d'un coté une famille unies avec leurs deux enfants et de l'autre des Agents Russes charger d'infiltrer le gouvernement américain dont la vie ne tient qu'a un fil au risque de se faire démasquer, autour de notre couple d'agents les autres personnages de la série parvient a gagner en épaisseur de manière souvent surprenante comme Stan Beeman l'agent du FBI tenace et voisin des Jennings,la séduisante Nina Sergeevna,l'ambitieuse Martha Hanson ainsi que les deux enfants Henri et Paige Jennings dont on peut saluer l'interprétation infaillible de leurs interprètes respectives et pour combler le tout quelques Guest Stars viennent pimenter la série comme Lee Tergesen,Frank Langella,John Carroll Lynch et Maximiliano Hernández qui y apportent leur edifice. En Conclusion, The Americains est un remarquable Thriller D'Espionnage qui est un parfait mixage entre Homeland et Mad Men tout en parvenant a se distinguer des séries d'Espionnages habituels et qui s'avere ici comme un bijoux télévisuel a la fois Brillante,Glamour,Sexy,Haletant et Poignant dont les quatre premières saisons diffusé sont de grande qualité et dont on espére que la série restera a la hauteur jusqu'a la conclusion de sa sixième et ultime Saison dont les amateurs du genre tout comme les non initiées ne resteront pas indifférent aux missions complexes et tendus des agents Jennings.
Mise en scène prétentieuse et acteurs aussi charismatiques que deux planches de bois, difficile d'être séduit par The Americans. & quant à la comparaison fréquente avec Homeland, je ne vois pas. ce n'est pas parce que deux séries sont sérieuses et politiques que cela en fait des similaires.
La série traite l'espionnage comme il se doit: pas de scènes d'actions spectaculaires à la james bond mais de la surveillance et de la manipulation. Les acteurs sont bons mais il est vrai que ça manque des fois de rythme. Cela dit ça se laisse voir.
L'idée de départ était bonne seulement rien n'est crédible. Les acteurs principaux (surtout Matthew Rhys) sont bien trop américanisés pour être arrivés aux États Unis à 20 ans (trop vieux pour prendre le pli et l'esprit américain à ce point et jusque dans leurs moments intimes). Les missions sont tirées par les cheveux et limite sans intérêt. Problème de casting pas crédible et scénario un peu léger. J'arrête à la fin de la 1ère saison.
Une bonne série qui se déroule durant les années 1980. Cette période de l'histoire est rarement utilisée donc l'ambiance est spéciale et intéressante. En ce qui concerne l'histoire, on a une intrigue liée à de l'espionnage sur le fond de Guerre froide. Le jeu de la lutte entre les services secrets traités à travers le prisme d'une famille d'infiltrés est assez passionnante. Nous découvrons aussi l'histoire de ces agents russes et, notamment, comment ils ont été recruté. Au final, c'est une série innovante sur bien des points qui n'a qu'un seul penchant un peu agaçant celui de montrer quelques scènes de nues inutiles.