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Daniel Schettino
26 abonnés
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Critique de la série
3,0
Publiée le 18 septembre 2019
Animal Kingdom n'est pas la série du siècle, mais elle se laisse regarder avec plaisir. C'est le remake du film australien Animal Kingdom, écrit et réalisé par David Michôd, sorti en 2010. Il est clair que les producteurs de la série ont certainement pensé à reproduire avec les mêmes ingrédients stylistiques, le succès de la série Sons of Anarchy, qui a eu 7 saisons et s'est arrêtée fin 2014. Le personnage de la mère est la pièce centrale de cette famille, et c'est Ellen Barkin qui s'y colle. Elle prouve une fois de plus qu'elle est une grande actrice, jouant avec ses yeux, exprimant sa colère et sa fermeté avec son visage austère. Heureusement qu'elle est là car on a du mal à voir dans la distribution masculine d'Animal Kingdom le nouveau Charlie Hunnam. Les deux personnages chevelus correspondent sans doute à l'image de jeunes américains un peu vauriens et voyous auxquels les jeunes de leur pays aimeraient se reconnaître. En cela Animal Kingdom prend uniquement les codes romanesques et positifs de la série Sons of Anarchy, alors que le film australien Animal Kingdom est très réaliste dans sa réalisation, inconfortable dans sa conception avec des personnages âpres et brutaux qui rendent mal à l'aise. Pour les producteurs américains c'est simple, il était impossible d'aller dans le sens du film australien. Il faut que la série dure le plus longtemps possible en gommant toutes les aspérités désagréables. La seule concession est le personnage du méchant avec un des frères, puisqu'il en faut bien un dans la série. On remarquera que ce frère détestable n'a pas du tout le mec look que ses frères. Là personne ne doit s'identifier à lui. On peut reprocher à la série de n'avoir pas intégré un personnage métis noir américain parmi les frères, ainsi qu'une sœur toute aussi truande que ses frères. Même si c'est la mère qui est la cheffe de bande, la pyramide de cette organisation criminelle ne comporte que des hommes, et ce côté phallocrate est lassant. Enfin ce n'est que justice d'intégrer un personnage gay avec le personnage de cette mère autoritaire qui veut tout régir. Il était évident de le faire, là où Sons of Anarchy n'avait pas osé. Bien sûr on peut-être plus que déçu par le casse de la base militaire, tant cela apparaît impossible et stupide. C'est une base militaire porte ouverte en quelque sorte. On y rentre comment dans un moulin. C'est un peu ridicule et cela gâche la saison 1 de la série.
Une bonne surprise pour cette série doper à la testostérone qui nous fait suivre les aventures d'une famille de truands et de criminels. Animal Kingdom est inspiré d'un film australien éponyme. Cette série a été adoptée sur petit écran pour un public américain. L'action se déroule en Californie et l'histoire démarre par un drame. Josh, un jeune garçon de 17 ans assiste au décès de sa mère suite à une overdose. Si l'histoire paraît déjà bien glauque ce n'est rien à côté de ce qui attend le jeune héro. Suite à ce décès inattendu, Josh entre en contact avec sa grand mère Smurf. Cette dernière est une femme autoritaire et acariâtre qui veille jalousement sur ses quatre garçons.
La relation qui unit Smurf à ses fils est particulièrement ambiguë. Elle est à la fois leur chef, c'est elle qui décide de ce que feront ses enfants, elle aussi elle l'élément stabilisateur qui évite que ses garçons ne finissent par s'auto détruire. Tous sont très névrosés et manquent cruellement de repères, seule Smurf parvient à les tenir tous ensembles. Lorsque Josh rejoint cette famille pour le moins atypique, l'adolescent doit apprendre à survivre au sein de cette famille qui prône tout sauf l'amour filiale.
Animal Kingdom est une série qui devrait convenir aux fans de Sons of Anarchy. L'univers est très masculin, 5 des 6 personnages principaux sont des hommes. La seule femme du show est une manipulatrice froide et effrayante ce qui rappelle étrangement Gemma Tellor (interprétée par Katey Sagal). Les autres protagonistes sont des clichés du mâle alpha, ultra machos, violents qui n'utilisent que très peu leur cerveau. Enfin, le cadre dans lequel se déroule l'intrigue fait également penser à la série Sons of Anarchy.
Le casting est très réussi puisque tous les acteurs sont crédibles dans leur rôle. Personnellement je n'en connaissais aucun avant la diffusion de cette série. Shawn Hatosy et Ellen Barkin (Smurf) sont les deux acteurs qui crèvent l'écran. J'attends avec impatience la suite.
Une famille complètement dysfonctionnelle où les relations nocives frisent la dépendance affective. spoiler: Ses membres vivent un jour après l'autre de menus larcins et trafics en tous genres. La matriarche, aimée et haïe par ses fils, gère sa troupe d'une main de fer, les empêchant de graviter trop loin d'elle et surtout de tisser des liens avec d'autres femmes. Terrifiant de réalisme
Avec son scénario flottant (qui se réveille sur la fin), quelques clichés, et un côté subversif pas encore totalement assumé, "Animal Kingdom" peine à convaincre pleinement. Sur la durée des 10 épisodes cette première saison 1 parvient tout de même à imposer une petite musique gentiment addictive. Et comme le casting n'est pas dégueu, on aurait presque envie de poursuivre le temps d'une saison 2.
J'ai beaucoup aimé cette série, jusqu'au moment où on voit des flashbacks sur la jeunesse de Smurf. Là, j'ai pas pû m'empêcher de zapper ces scènes car elles cassent le rythme du reste de la série. À part ça, cela fait drôle de voir Finn Cole (Josh) dans le rôle assez similaire d'un neveu accueilli tardivement par sa famille de gangsters, rôle qu'il tient aussi dans la série "Peaky Blinders". Parmi ses oncles, il y a Baz, vu dans la série de flims Underworld et aussi Craigh, vu dans la série Viking.
Le film était déjà d’ une pauvreté affligeante ( quand je pense que la critique a osé parlé d’ un affranchis à l’ australienne s’il vous plait!!) mais la série elle est encore plus en deçà, ici la famille est en Californie mais la ressemblance est très proche, tous ont le style surfer beach boys! Le rythme est lent, l’ histoire n’ avance pas et on s’ ennuie donc très vite car c’ est très mal interprété, aucun personnage n’ est touchant ni même dérangeant!aucun charisme qui nous pousse lentement mais surement vers le bouton stop...
Après trois premières saisons de haute volée, la quatrième était déjà moins bien, celle-ci encore un peu en dessous aussi. Il faut dire que sans Smurf ce n’est plus la même chose. Les trois premiers épisodes m’ont ennuyé, cela ne décolle vraiment qu’au quatrième pour tenir en haleine jusqu’au bout, mais ce n’est plus pareil. Encore une saison de plus apparemment, mais il aurait été bien d’arrêter là.
Pas vu le film uniquement le pilote d'Animal Kingdom. La famille Cody semble sympathique mais les personnages ne sont pas correctement présentés donc on hésite à les suivre dans leurs magouilles. Une série plus centrée sur un clan familial que sur les activités illégales de celui-ci. Les Cody sont tenus d'une main de fer par une matriarche excentrique voire perturbante dans son attitude et look.
une série criminelle efficace, bien joué, avec des braquages plutôt fun. dommage que le scénario manqué d'originalité. et c'est difficile d'apprécier des personnages détestables et le personnage de smurf, charismatique au départ, devient une caricature au fur et à mesure des saisons.
Sympa, dans l'esprit Point Break. Pas la serie de l'annee mais on passe un bon moment. Par contre, faut reussir a passer les 3/4 premiers episodes , assez soporifique... Apres, on accroche...
La perfection en la matière. Jeu d'acteur, dialogues, scénario, photographie, réalisation, intrigues et même le générique sont o top ! On oublie son quotidien quand suit les aventures des Cody. Chaque membre de cette dangereuse famille est travaillé avec le plus grand soin et les rôles secondaires sont tout aussi performants. Evidemment, Janine Cody, aussi raide dans sa démarche qu'implacable dans ses pensées est le personnage le plus réussi. Bref...Une série à savourer encore et encore.
Très rares sont les (bons et très bons) films ayant "engendré" des séries tenant la route, ne serait ce qu'un minimum, par rapport à leurs aînés sur grand écran, Animal Kingdom, fait partie de cette liste plutôt restreinte. Reprenant exactement au début de la première saison, le scénar du long métrage, sa dramaturgie, la psychologie des protagonistes principaux, etc...la série partait déjà avec un socle solide. Si on ajoute un casting quasi parfait, une réalisation plutôt simple mais "propre" et dynamique, et une trame scénaristique crescendo, le résultat est de haute volée, et ce, dès les 1ers épisodes de la saison 1, aux derniers de la cinquième saison. Bref, si vous aimez les "sagas" familiales criminelles, mais avec du fond, un casting très costaud, une réalisation et des scénarios soignés, et que bien entendu, la version "Grand écran" d'Animal Kingdom vous a plu, cette série est DÉFINITIVEMENT faite pour vous !!!
La saison 4 de Animal Kingdom nous offre enfin une formule narrative innovante et n’hésite pas à sacrifier des personnages emblématiques, tout en en accentuant les relations des survivants. Stylé.