Dans une interview à CraveOnline, David S. Goyer explique que Starz n'a donné son feu vert à la production de la série qu'à partir du moment où le scénariste avait développé son histoire sur au moins cinq saisons. "Nous savons déjà comment se termineront les saisons 2 et 3", explique ainsi le créateur de Da Vinci's Demons.
Le créateur de Da Vinci’s Demons serait-il le scénariste des séries qui ne durent pas ? On pourrait le penser en constatant que ses deux précédentes créations, FlashForward et Blade : The Series, n’ont pas dépassé le cap de la première saison. Avant cela Threshold, Freaky Links et Sleepwalkers, trois shows dont il avait signé plusieurs scénarii, n’avaient pas eu plus de succès... Il bénéficie cependant toujours d’une réelle aura, dûe sans doute à ses scripts destinés au cinéma, parmi lesquels on compte Blade, The Dark Knight ou encore Man of Steel.
En débarquant sur Starz en avril 2013, Da Vinci’s Demons fait fort : le premier épisode est ainsi vu par 2,1 millions de téléspectateurs. Jamais une création originale de la chaîne Starz n’avait connu une telle affluence pour son lancement.
Le développement de Da Vinci's Demons s'inscrit dans un dispositif de collaboration Starz / BBC Worldwide. Ce partenariat est lancé après une première expérience de coproduction réussie, en 2011, avec Torchwood : Miracle Day.
Si la série compte plusieurs auteurs américains (Goyer mais aussi Scott M.Gimple, scénariste de The Walking Dead, ou Brian Nelson, auteur pour JAG et Lois & Clark), plusieurs artistes britanniques travaillent sur le projet. A commencer par Joe Ahearne (scénariste de Doctor Who ou Ultraviolet) ou le réalisateur Jamie Payne (Call The Midwife, The Hour)
Da Vinci’s Demons aime les acteurs de séries anglaises. Tom Riley (Leonardo Da Vinci) a par exemple joué dans Monroe, Lara Pulver (Clarice Orsini) dans MI:5 et Sherlock, tandis qu'Alexander Siddig (Al-Rahim) a participé à des épisodes de Merlin et Primeval.
Si l'on en croit les historiens, la relation qui liait Léonard de Vinci et son père était très tendue. A l'origine, dans le pilote, pour donner plus de densité à une scène où les deux hommes se croisent, David S. Goyer avait prévu d'utiliser des propos réellement tenus par de Vinci, écrits dans une lettre adressée à son géniteur. Le studio lui a demandé de faire marche arrière : les mots étant effectivement jugés "trop extrêmes".
La musique de la série est composée par l'Américain Bear McCreary. Une valeur sûre du petit écran qui a travaillé sur The Walking Dead, Eureka, Daybreak, The Cape ou encore Terminator : The Sarah Connor Chronicles. Diplômé de l’USC Thornton School of Music, il a longtemps fait partie des protégés du compositeur américain Elmer Bernstein. On doit à ce dernier plusieurs dizaines de bandes originales de film, notamment celle de Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Le tournage de Da Vinci’s Demons se déroule au pays de Galles, du côté de Neath Port Talbot. C’est dans ce comté que l’équipe de production a érigé tout un décor censé représenter Florence au XVe siècle. Le tournage en terre galloise a été suggéré par Edward Thomas, ex-membre de l’équipe de production Doctor Who et natif de la région, désormais au service de David S. Goyer.
La particularité des épisodes de la saison 1 de Da Vinci’s Demons ? Tous portent un nom de carte de tarot (le pendu, le prisonnier, le magicien). Chaque carte/titre est censé donné des indications sur ce qu’il va se passer dans l’épisode en question.