Bon, c'est clair qu'en lisant ma petit critique vous allez vous dire "ce mec est honteusement payé par la prod", je jure sur les masques de Michael Myers et Jason Voorhees réunis que pas du tout ! Cette saison de following dont je viens juste de terminer le visionnage est tout simplement prodigieuse : rythmée comme "24 heures" au mieux de sa forme avec plus de psychopathes au mètre cube que dans les intégrales de "Dexter" ou "esprit criminel" additionnées, le tout mené à 200 à l'heure par un Kevin Bacon impérial qui domine totalement son sujet..je crois n'avoir rien oublié ? Si mettre 5 étoiles largement méritées
Je m'attarde rarement sur une série que je n'apprécie pas. Exception faite pour "Following" et la première saison que je me suis farci entièrement et que je critique par ailleurs sur le site. J'avoue un plaisir coupable pour la saison 2. Non pas pour l'intrigue, totalement désuète (voire inexistante) et par moment très mal jouée mais plutôt pour voir jusqu'où la mascarade allait mener. C'est à dire très loin dans l'absurdité contemporaine. Premier constat, on prend les mêmes et on recommence. Aucune nouveauté ne vient bousculer les habitudes de nos protagonistes. A part quelques balbutiements (spoiler: la manipulatrice sanguinaire Lily Gray, Corban, ... ). tout est fait de manière stéréotypée et les twists sont sentis à des kilomètres à la ronde (spoiler: mis à part la survie de l'ex femme de Joe Carroll ). Le seul petit attrait réside dans le jeu de James Purefoy, son personnage est empli d'une ambiguité légèrement abordée dans la première saison. Ici, il manie l'art du caméléon en laissant transparaître des émotions très contrôlées servant principalement à manipuler tout son entourage. Pour le reste, rien de surprenant juste une sorte de parodie de série policière. Mais avant de s'attaquer à cette série, voici quelques règles à apprendre... Dans le monde de Following, les morts ne meurt pas, du moins les morts qui ont un rôle impportant dans la série. Les forces de l'ordre sont, tout au plus, pourvues d'un diplôme de maternelle. Sachez aussi qu' un habitant sur 2 est un psychopathe en mal de guide spirituel et que 75% de ces personnes vénèrent l'arme blanche et plus spécifiquement le couteau.
The Following avait réussi une excellente première saison, particulièrement morbide et violente, mais aussi habile et intelligente, grâce à l’écriture de Kevin Williamson.
Pour ce genre de séries, qui ressemblent énormément à du one-shot, il est très dur d’envisager le futur de la série sans qu’elle se répète. Force est de constater que la deuxième itération de The Following répète clairement ce qui a été fait durant la première saison, tout en augmentant le niveau de violence et le nombre de followers de Joe Carroll. Contre toute attente, cela marche plutôt bien, avec des rebondissements efficaces (la secte, Connie Nielsen), des séquences définitivement horribles (dans le bon sens du terme) comme celles des jumeaux avec leurs victimes et des personnages bien troussés. De tous les revenants, c’est Emma qui s’en sort le mieux, sans doute grâce à l’interprétation parfaite de l’excellente Valorie Curry. Kevin Bacon, James Purefoy et Shawn Ashmore sont encore parfaits et même si Annie Parisse n’a pas vraiment été remplacée, le nouveau casting est toujours aussi bon. Encore une fois, la saison est assez bien écrite pour qu’on lui permette de passer outre quelques défauts (la violence parfois un peu complaisante et quelques guests sous-utilisés, comme J.D. Williams).
The Following continue à être la meilleure série sur un network en cours, avec son intrigue tortueuse et passionnante, ses acteurs géniaux et son ambiance parfaitement délétère. Keep up the good work.
Apres une bonne premiere saison bien morbide et du suspense a en revendre . La deuxieme saison vachement mieux je trouve avec un kevin bacon toujours convainquant , james purefoy en mechant psychopathe , shawn ashmore prend lui plus d'importance dans cette saison . Une saison assez surprenante pleine de rebondissement de nouveaux arrivant comme la niece de ryan hardy , max qui est assez convaincante et tant mieux . Et alors le final et tres reussi chapeaux .
L'évolution des personnages dans cette deuxième saison me plait bien. Les nouveaux personnages quant à eux, sont beaucoup plus intéressants que Joe, lui même. Des rebondissements ( attendus bien sur ) rien ne m'a surpris mais j'ai trouvé cette saison meilleure que la première.
The Following était comme de très nombreuses séries, écrit, pensé et scénarisé sur une saison : ici les 100 jours (napoléonien) d'un serial killer génial et narcissique. La saison 1 se permettait donc d'être une suite sans interruptions de rebondissements et de révélations au fur et à mesure que le plan de Carroll se dévoilait, Ryan Hardy s'épuisant à lui courir derrière, toujours avec un coup de retard, jusqu'à l'apothéose finale, l'affrontement des deux hommes. spoiler: Et la "mort" de Carroll avec un grand point d'interrogation qui aurait constitué une fin de série tout à fait acceptable
Mais la série a bien marché et une saison 2 devait donc forcément voir le jour. Toutefois pour cette saison les scénaristes naviguaient à vue et leur histoire ne pouvaient avoir la cohérence, le liant et le rythme aperçus dans la première saison. On a donc droit à une succession d'intrigues plus ou moins imbriqués, pas forcément mauvaises mais qui ne sauraient avoir le souffle épique de la première traque de Joe Carroll. De fait les défauts scénaristiques criants de la série ressortent spoiler: les "recherches" de criminels en trois clics, les "gentils" qui passent leur temps à foncer dans la gueule du loup au lieu d'appeler le FBI, le SWAT, la police ou même l'armée entière, les "méchants" qui s'échappent 50 fois alors qu'il suffirait aux gentils d'être attentifs deux secondes . De fait, il faut quand même dire que tout n'est pas noir, ça se regarde très facilement, c'est même très agréable par moments spoiler: Korban est une excellente idée, même si la vitesse à laquelle Joe retourne la secte fait sourire , et c'est toujours un plaisir de retrouver James Purefoy toujours aussi classe, amical et glaçant en même temps.
La saison 3 par contre fait un peu peur spoiler: les scénaristes ont compris que Joe Carroll/James Purefoy, était le cœur du show, son principal attrait et se sont donc refusés, encore une fois, à le tuer. Le risque d'exploiter, le personnage jusqu'au ridicule est grand, mais tous les autres personnages apparaissent bien pâles à côté de lui.