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Couscous
42 abonnés
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Critique de la série
4,0
Publiée le 13 juin 2016
Une première saison longue et poussif mais qui plante le décor de la plus réussie des manières, le caractère et la vie des personnages et parfaitement placées et expliquées. Suivie d'une saison 2 exceptionnelle ! Entre rebondissements, suspens insoutenable et tension on se fait retourner le cerveau à chaque épisode mais une saison 3 trop longue et complètement en dehors et décalé des précédentes... Désastreux. Les acteurs sont excellents et les présentations des morts et des énigmes et plus que parfaites.
Après le final génial de la saison 1, la barre était haute. Un peu trop sans doute. Cette saison 2 ne démérite pourtant pas, et des fulgurances visuelles incroyables parsèment toujours le récit. L'ambiance reste d'une noirceur envoûtante et les acteurs sont parfaits. Le scénario réserve de belles surprises mais les ficelles se font un peu grosses. Le bémol concernant les dialogues très branchés psychologie est plus sérieux : ceux-ci frôlent parfois le cliché. Voilà donc pour cette saison 2 qui demeure de bonne qualité malgré une petite baisse de régime.
Ames sensibles, s'abstenir. Ca va charcuter sur gros plans de jets d'hémoglobine. Tortures, brûlures et mises en scènes morbides de cadavres mutilés... Bon appétit. Bryan Fuller, créateur de Dead Like Me et Pushing Daisies revient dans un tout autre registre avec Hannibal. Si la mort est toujours omniprésente, terminé l'humour et la faucheuse tournée en dérision. Avec cette nouvelle adaptation du célèbre cannibale des romans de Thomas Harris (Dragon Rouge, Le silence des agneaux), Fuller ne plaisante plus du tout. Superbement incarné par Mads Mikkelsen, le Docteur Lecter reprend du service dans une série en trois saisons globalement réussies. Secondé par un brillant casting en la présence de Laurence Fishburne (imposant Jack Crawford) et Hugh Dancy (magnétique Will Graham), sans oublier une Gillian Anderson à des lieux de l'inspecteur Scully, la série nous offre de superbes face à face d'acteurs. L'esthétique est parfaite à mon goût. La mise en scène très imagées pour retranscrire les états d'âmes ou le subconscient des personnages fonctionne à merveille. Les séquences de cuisine nous mettent l'eau à la bouche malgré les menus peu conventionnels préparés par Hannibal. Bref, visuellement, rien à redire. Les quelques imperfections sont à chercher au niveau du scénario. Assez lent à se mettre en place (une moitié de saison), une fois la machine machiavélique huilée, on est pris au piège des épisodes jusqu'à un final de première saison qui malgré sa qualité, n'est que la rampe de lancement d'une deuxième saison parfaite en tous points (atmosphère, image, scénario). C'est d'ailleurs cette perfection qui nous jouera des tours dans la troisième et dernière saison, bien en-dessous de ce que le show nous avait offert jusque là. Une première partie pantouflarde et ô combien décevante malgré quelques moments réussis, moments que l'on pourrait comparer aux derniers sursauts de vie d'une victime, laisse finalement la place à une intrigue plus familière. Si à ce moment, on se réconcilie avec l'ensemble, on n'atteindra jamais, jusqu'au final, le niveau d'intensité et plaisir coupable des meilleurs moments du show.
Considérée par beaucoup comme supérieure à la première saison, la différence qualitative ne m'a pas sauté aux yeux... ce qui n'est nullement un problème. La différence se fait peut-être simplement à travers une violence encore plus poussée, des recherches visuelles de plus en plus dingues (certains plans sont absolument sublimes) et des enquêtes toujours plus torturées, sans pour autant que nous perdions le fil de l'intrigue principale, la relation entre nos deux héros atteignant presque ici des sommets de tension et de complexité. On a droit à quelques moments déchirants spoiler: (la mort de Beverly Katz : insoutenable) et à plusieurs scènes d'une cruauté inouïe, confirmant le statut totalement à part d' « Hannibal » dans le paysage télévisuel actuel. Seul regret : une légère tendance à l'esthétisation doublée de lourdeurs lorsqu'il s'agit de démontrer la dualité entre Will Graham et Hannibal Lecter. Le reste est du grand art, drame extrêmement sombre et terriblement séduisant, réécrivant avec maestria la mythologie créée il y a 26 ans par Thomas Harris : immanquable.
Pour sa troisième et malheureusement dernière saison, "Hannibal" continue de frapper fort. Impossible d'oublier le final de la seconde saison qui nous laissait scotchés. Même si l'on peut reprocher aux scénaristes de désamorcer facilement ce qu'ils avaient initié, nous sommes bien obligés de leur pardonner vu l'utilité des personnages sur l'ensemble de la série. On leur pardonnera également un début de saison un peu laborieux, tournant un peu en rond sur deux ou trois épisodes. On leur pardonnera tout ça parce que le reste de la saison est magnifique. Magnifique aussi bien dans son esthétique (toujours irréprochable) que dans le traitement de ses personnages, allant encore plus loin dans la relation unissant Hannibal et Will Graham (Mads Mikkelsen et Hugh Dancy, toujours aussi impeccables), aussi troublante que complexe. Divisée en deux parties bien distinctes, cette saison nous offre deux arcs narratifs issus de deux romans de Thomas Harris. Ainsi Bryan Fuller et ses scénaristes s'approprient l'intrigue du roman "Hannibal" pour les sept premiers épisodes, voyant Hannibal à Florence traqué par Mason Verger (Joe Anderson remplaçant Michael Pitt pour l'occasion) tandis que les six derniers épisodes s'inspirent de "Dragon Rouge" et voient le terrifiant et dérangé Francis Dolarhyde (Richard Armitage, excellent) faire reprendre du service à Will. Adaptant à sa sauce les trames écrites par Harris, Bryan Fuller ne cesse de surprendre en prenant des chemins inattendus et donne corps à un univers profondément dérangeant où le gore et les tueurs n'ont pas vraiment de limites. Comme s'il sentait le vent tourner pour sa série, Fuller prend également le soin de clore cette saison par une fin brutale, violente et en même temps inévitable qui s'avèrera parfaite pour marquer la fin de la série. Même s'il subsiste un sentiment de frustration (on aurait aimé voir l'intrigue du "Silence des Agneaux" par Fuller), cette fin de série est tout de même richement trouvée et prouve l'audace de cette série dont les images ne sont pas prêtes de quitter notre mémoire.
Faisant suite à une saison 2 mo-nu-men-tale, bien que souffrant d'un ultime épisode dont la frontière entre bluff et foutage de gueule est bien poreuse, cette saison 3 d'Hannibal, adaptation de Bryan Fuller, avait fort à faire pour être à la hauteur de l'événement. Et bien mal lui en a pris puisque la première moitié de la saison fût dans l'ensemble très décevante. A force de vouloir trop en faire, ou de trop vouloir bien faire, Fuller se mélange les pinceaux et nous propose des épisodes à la fois tristes et vides, lorsque l'on connait parfaitement les codes de la série. Fort heureusement, la seconde moitié revient à son meilleur niveau et offre à ses spectateurs ce qu'ils attendent depuis le début : des séquence d'anthologies, l'arrivée d'un personnage capital, et des faces à faces psychologiques rondement menés. Cela a le bénéfice de remonter sauvagement la note globale de la saison, sublimée par un final qui m'a énormément plu, preuve que Fuller a pu écrire une "vraie" fin de saison (voire de série), contrairement à celui de la saison précédente. Pour les fans de la saga et de la série, c'est incontestablement une saison à voir, même s'il peut être délicat de la poursuivre suite au visionnage des premiers épisodes.
Une série en compagnie du psychiatre cannibale Hannibal Lecter. Le choix de l'acteur Mads Mikkelsenest excellent. il est classe et magistrale dans ce rôle et ce n'était pourtant pas facile de passer après Anthony Hopkins Des meurtres sordides, qui montent crescendo dans l'horreur. Très très bien
Cette saison 3 est une grande déception pour moi. Cela tient énormément au scénario qui ne respecte plus l'oeuvre de Thomas Harris et d'un final qui fera hurler de rage tous les fans du Dr. Lecter. Cette saison est maladroite dans le développement de Will, alors que c'était son point fort dans les deux premières saisons. Néanmoins, elle garde sa musique et sa photographie de toute beauté, mais cela n'est pas suffisant pour outrepasser la déception de cette ultime saison.
série très sophistiquée, trop peut être. Hannibal est fait de phrases toutes faites, dommage. je l'aurais voulu plus machiavélique, plus cynique, plus humour noir, il est trop froid. Will est trop dépressif, on a envi de le secouer "oh reviens dans le monde réel" on est trop dans l'imaginaire du personnage, c'est lourd !
Inventif, virtuose, hypnotique et addictif : Une réussite totale pour une série injustement boudée, peut-être parce que trop atypique. Dommage car absolument tout est parfait. Il faut seulement se laisser entraîner dans la danse macabre, lente comme une valse, et sensuelle de cette histoire.
Encore une série qui n'a pas su garder son souffle et son dynamisme plus de deux saisons... Dommage, un fort potentiel, quelques longueurs qui laissaient place à des dialogues intéressants dans la saison 1 et 2. Mais la saison 3 n'a plus rien de captivant, des longueurs sans intérêts, un scénario avec moins d'enjeux etc... Désolé mais je n'ai même plus envie voir une potentiel saison 4 (ce qui risque d'être compliqué lorsque l'on voit le nombre de spectateurs de la saison 3...)
Très déçu par cette série qui pourtant s’annonçait intéressante dès le début. Premier point négatif, un nouveau meurtre à chaque épisode avec bien entendu un nouveau serial killer qui démasqué si rapidement qu' on ne sait pas trop comment. Donc c’est bâclé à ce niveau là. Ensuite deuxième point qui fâche, le sujet est trop focalisé sur Will Graham dans le rôle du « mentaliste » névrosé, dépressif et complètement timbré. Au début c’est sympa mais au cours de la saison, trop de flash-back tue le flash-back. Tout est fixé sur lui, sur ces délires et hallucinations, au bout d’un moment on finit par avoir aussi mal au crâne que lui. Troisièmement Hannibal pourtant magnifiquement interprété passe en second plan car sa personnalité est moins développée que ses talents culinaires. Et quatrièmement Larry FISHBURN ne fait que brailler pour que l’enquête aboutisse le plus vite possible ce qui en devient ridicule. Bref je m’arrêtes là, je fait l’impasse sur les 2 autres saisons, cette série aurait pu être un chef d’œuvre malheureusement elle est bâclée et ne présente plus aucun intérêt. Si on enlève le côté gore des scènes de crimes, on se retrouve ni plus ni moins avec la soupe que nous sert TF1 tels que les Experts ou autre série criminelle tout public.
Heureusement que la série est annulée,la 3 eme saison n'a rien avoir avec les 2 ères qui étaient top,celle ci est lourde glauque,NUL NUL NUL le réalisateur veut faire des métaphore visuel inutile et transcender des situation esthétique sans dialogue,c'est vide on comprend rien il veut faire du style mais on s’ennuie faire et on deviens triste en pensant au début de cette magnifique série qui la vient de tout perdre. Le bon point c'est qu'elle vient d’être annulée .
Excellent. Glauque, macabre et hypnotisant. L'art de la manipulation humaine. Et l'approche de centrer la saison sur le profiler névrotique plutôt que sur Hannibal Lecter est judicieuse et intelligente. Très bonne série, et bon appétit !