Jusqu'à présent je trouve que c'est une série très puissante. Le sujet de départ est plutôt délicat, en effet un docteur qui commence une étude sur le plaisir sexuelle ça peut très vite tomber dans le vulgaire, mais la série montre le sujet très intelligemment, sans pudeur mais sans vulgarité. On s'attache très facilement au personnage de Masters qui a ses travers et qui est clairement plus passionné par son étude que par sa vie maritale. Lizzy Caplan montre à chaque épisode un nouvel aspect de Virginia et c'est un plaisir de voir cette actrice dans un rôle qui lui va comme un gant. Une série très prometteuse pour moi j'attends la suite avec impatience.
Après quelques épisodes, on peut sans conteste annoncer que cette série est de qualité et la meilleure nouveauté de la rentrée 2013. La réalisation est plutôt classique mais propre avec une belle reconstitution de la fin des 50s. C'est dans ces années empreintes d'un vent de liberté auquel s'oppose encore la "bonne" société (c'est l'époque du Rockn'Roll, des droits civiques mais aussi du Mccarthisme) que se déroule donc cette histoire inspirée de faits réels sur l'étude physiologique de la sexualité. Disons-le tout de suite pour oter la critique facile sur l'utilisation du sexe par la télévision et notamment la télévision du câble : les scènes "osées" sont presque aseptisées et peu racoleuses. Rapidement, on n'est plus du tout dans le voyeurisme mais dans l'observation clinique comme le ferait le Dr Masters. Et ça c'est un très bon point pour cette série qui évite donc ce très gros écueil. Les personnages principaux sont biens posés tout comme l'intrigue principale. La dynamique du duo se met pleinement en route au bout de quelques épisodes et la verve, l'assurance et la liberté de Virginia Johnson se confrontent à la rigueur, à l'ego et au sérieux de ce médecin de génie (William Masters) pour qui seule la science compte. De cette confrontation nait l'intérêt du spectateur et les scénaristes sont suffisamment malins pour que les personnages ne tombent pas dans la caricature mais prennent au fur et à mesure aspérités, complexités et nuances. Les acteurs qui les interprètent (Sheen et Caplan) sont comme à leurs habitudes impeccables. Bref, vous l'aurez compris, une série mature et adulte finalement pas tant dans son sujet que par sa manière intelligente et précise de le traité.
Nouveau venu sur la chaîne américaine Showtime, Masters of Sex suit les recherches d’un médecin expert en comportements sexuels. Ainsi donc, à l’image de l’excellente comédie britannique Oh My God cette série rentre dans le sujet de manière frontale sans prendre de pincette mais parvient à éviter les grossièretés qui vont bien souvent de pair avec un tel sujet...
Une excellente série sur le sexe dans le monde du travail durant les années 50 qui ressemble beaucoup à la série TV Mad Men qui se passe dans les années 60 !!! Avec Micheal Sheen excellent dans la peau du patron comme l'a été Jon Hamm dans Mad Men !!!
Cette première saison est assez longue à démarrer, les personnages tardent à se mettre en place et même à apparaître... J'ai persisté, et la seconde partie est très intéressante. Je vais suivre la deuxième saison, en espérant qu'elle soit aussi bien que la façon dont la première se termine.
Je dois dire que j'ai beaucoup aimé cette troisième saison. Beaucoup plus que la deuxième saison qui avait abandonné certains de ces rôles secondaires et mis de côté l'étude. Ce qui donnait un mauvaise équilibre. Heureusement la troisième rectifie le tire. L'étude est plus présente, mais on pourrait reprocher à ces second rôles de revenir par segment, chacun son tour. L'équilibre entre la relation Bill - Virginia, l'étude, les second rôles est parfaite. On ne s'ennuie pas et c'est un plaisir de voir quelques guest assez connus. Encore une bonne saison, la série garde un bon rythme.
La série de la rentrée US! L'histoire est crédible portée par un superbe duo d'acteurs. On ressent très bien l'ambiance des années 50 aux USA et les problématiques de la société de l'époque. Les dialogues sont rondement menés et l'alchimie entre les 2 protagonistes est présente.
Le concept de cette série m'avait séduite par son originalité mais ayant vu la série dans son intégralité je suis plutôt déçue. Le titre porte mal son nom. Il aurait été préférable de l'appeler Masters & Johnson plutôt que Master of Sex car tout l'intrigue est basée sur leur relation ambiguë. Le sexe n'ayant été abordé essentiellement que dans la première saison. Chaque saison c'est donc la même chanson, le même refrain à quelques changement de casting près et c'est franchement lassant. Ça stagne, on s'enlise et du coup en s'emmerde vraiment. Quel gâchis !
On aborde "Masters of Sex" avec enthousiasme, prêts à plonger dans une passionnante analyse des pratiques sexuelles américaines... pour déchanter progressivement au fil d'épisodes plutôt fastidieux : voici ni plus ni moins qu'un autre soap "de luxe", qui traite des habituels problèmes de couple et de relations professionnelles (en milieu hospitalier, qui plus est) dans un contexte rétro qui peut rappeler - en moins sophistiqué et moins subtil - celui de "Mad Men". Pire, la série est tirée vers le bas par deux personnages principaux pour le moins irritants, pour ne pas dire plus : l'impossibilité de communiquer du Dr. Masters cesse vite d'être amusante pour virer au pensum, d'autant que le personnage n'evolue pas au fil des épisodes ; quand à l'audace exagérée de Gini Johnson, elle est peu crédible dans le contexte historique, et fait du personnage un représentant artificiel du spectateur moderne et de sa pensée "évoluée". A l'inverse, et heureusement, la série propose quelques personnages secondaires intéressants, et en premier lieu celui du "dean", joliment incarné par un Beau Bridges qui a peut être bien trouvé là le rôle de sa vie... On sauvera ci et là quelques moments un peu plus forts, et un épisode final furieusement dépressif qui touche enfin juste, mais on déplorera surtout une mise en scène et un filmage du sexe qui ne réussit guère à sortir des habituels clichés propres au cinéma américain : avec plus de vraie audace, justement, il y avait là de quoi parler autrement de la sexualité. Mais il ne faut pas rêver, si la TV américaine a fait d'immenses progrès par rapport à la "représentation" hollywoodienne, le sexe reste "l'ultime frontière".
Le premier épisode est très convaincant : parfaitement reconstitué, le service d'un professeur en gynécologie dans les années 50 aux Etats Unis, est le cadre superbe des recherches en sexologie. Si le sujet peut paraitre piquant et original, le scénario est plus long à nous intéresser. Les bases de la série semblent être posées pendant cette première heure, et que commence le spectacle...
Comme d'habitude Showtime diffuse une série avec un sujet inatendu. Pilot tirant en longueur parfois. mais franchement content d'avoir eu la curiosité de regarder.Série à suivre!
Apres avoir terminée cette première saison, mon bilan générale se résume en 1 mot : Wahoouu !!! Moi qui pencée au depart regardé juste un ou 2 episode par curiosité me voila surpris d'avoir avalée toute une saison. Quel est le sujet ? le Sexe bien sur, dit comme ca on peut croire que c'est vulgaire, mais pas du tout ! les senes sont cachée , bien realisée, bien foutue, et il n'y en a pas tout le temps ! il y a meme des episode sans sexe (si si ) Que dire de plus a pars que les acteurs sont geniaux, que le couple Sheen-Caplan et parfait, que Lizzy Caplan et juste trop superbe. que la musique est genial, les peripetie sont genial, bref, tout est parfait, et le pire, c'est du ShowTime ! alors que l'ont pourrais le confondre avec du HBO ! Donc on a le droit a une serie sur du sexe, mais sans trop en avoir, des acteurs au top + l'ambiance parfaite et qui est en plus passionnante ! Pour moi ca ne fait aucun doute, la MEUILLEUR nouveautés de la rentée cette année et surement meme de toute la saison. Tous ca pour dire que j’attends vraiment cette 2eme saison, et que j'ai vraiment hate de son retour
Autant j’adorais le postulat de depart, autant je craignais la manière avec laquelle cela pouvait être traitée. On est dans les années 1950, on va parler des tabous qui règnent autour du sexe, j’avais peur que le public visé soit l’Amérique pudibonde et que, pour le coup, je me retrouve face à un long discours pédagogique qui cherche à légitimer la place d’un sexe libre et face auquel je me serais ennuyé ferme. Eh bien en fait pas du tout ! Ou plutôt, oui et non ! Car s’il y a bien un truc que j’apprécie avec cette série, c’est qu’elle a deux portes d’entrées (n’y voyez pas de sous-entendus salasses. Mais bon, maintenant que j’ai dit ça, vous en voyez sûrement !). Chaque personnage a une posture différente à l’égard des tabous sexuels. On peut tout aussi se bien se retrouver dans les personnages qui ont un problème avec ça et qui ont un gradient différent de tolérance sur la question ; comme on peut se retrouver chez les personnages qui n’ont pas de problèmes avec ça mais qui doivent lutter en permanence avec cet entourage normatif qui ne les comprend pas. En ça, la série est forte, car non seulement le casting est brillant pour donner de la chair à ses postures (le duo Michael Sheen et Lizzy Caplan est formidable), mais en plus la série est suffisamment audacieuse pour creuser vraiment le sujet pour nous montrer à quel point notre connaissance ou notre méconnaissance du sexe impacte profondément notre quotidien. De nombreux aspects sont abordés, de manière presque naturelle, et au-delà du sexe, c’est la norme qui est clairement interrogé dans cette série. Cette seule première saison est déjà très riche dans son propos et un vrai modèle d’équilibrage de son intrigue. Non, vraiment, belle découverte que ces « Masters of Sex »…