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Un visiteur
Critique de la saison 3
5,0
Publiée le 19 juillet 2016
Cette troisième saison à pour but de centrer l'histoire sur le groupe d'indiens indigène, à partir de la mi saison la série prends une toute autre tournure car elle se consacre à la vengeance de Hood. Les seconds rôles sont toujours aussi excellents avec l'histoire de Proctor toujours aussi prenante. Toujours poussée dans l'ultra violence et le sexe à outrance, cette troisième saison est une mine d'or niveau intrigue et flashbacks, même en général. Le final nous laisse sur le cul une fois de plus. Mention spéciale à la scène ou Hood dégomme l'indien (j'ai plus son nom) à coup de fusil à pompe. On peut voir de plus prêt l'immense budget de la série.
ça commence avec le "héros" : dans le genre andouille des îles à col roulé et QI de mollusque, il se pose, là, triomphant dans la ville de péquenots dont il s'est retrouvé Shériff d'un coup de baguette magique aussi grotesque qu'improbable.
ça continue avec le grand méchant qui contrôle la ville et qui s'appelle Proctor (ça ne s'invente pas) : mafieux à la petite semaine, sapé comme l'as de pique, il roule des mécaniques comme une vieille Corvette rouillée, une sorte d'affranchi de Prisunic sauf qu'on est pas dans les Affranchis... on en est loin, du genre deux milliards d'années-lumière.
Et puis y a les gonzesses qui ne servent qu'à épater la galerie et amuser le terrain.. Tout le reste est à l'avenant et se veut "mature" et branché, "top délire" à la Tarantinolle et assimilés pour se la jouer série de gros durs et de personnages trop "personnels" et violents. Mais oui, on y croit bien fort !
Banshiii, mon téléviseur, mon vieux lecteur DVD et ma xbouse ont décidé de vous bannir à l'unanimité et leur décision est irrévocable. Mes baffles voulaient te mettre des baffes et mon grille-pain a porté plainte.
Il faut rentrer dedans avec une originalité qui peut surprendre..., puis on ne veut plus en sortir car... ça envoie ! Excellent divertissement ! pour les fans d'action et thriller.
Très mauvais, entre les scènes de sexe digne d’un porno et les bagarres à répétition, il n’y a rien à sauver, j’ai tenu 4 épisodes , en espérant que ça allait s’arranger, mais non, c’est le contraire qui s’est passé ! Quelle image donne-t-on de d la femme!
Une première saison m'ayant beaucoup fais penser à Sons of Anarchy d'ou son ambiance et sa mise en scène en est tirée. Dès le premier épisode on vois que ça va être du lourd tant côté scénaristique que visuel. Les personnages autant principaux que secondaires sont bons il n'y a rien à dire. Mélangent parfaitement la violence à la trame scénaristique on ressort avec une série sombre avec beaucoup d'action. Hâte de commencer la suite qui annonce du lourd pour la saison à suivre.
Et nous voici arrivé à la quatrième et dernière saison de Banshee. Le début de la série manque un peu de jus, l'intrigue qui fait revenir les personnages est liée au personnage de Rebecca, et comme pour chaque personnage de Banshee, cette dernière saison est une dernière fois l'occasion de les mettre en valeur, même s'il s'agit de les voir mourir. On a quand même quelques nouveaux visages : deux femmes : Eliza Dushku en agent du FBI venu enquêter sur une série de meurtres, en lien avec l'intrigue de la saison, et un personnage sombre et retors en la personne de l'agent Nina Cruz incarné par la charmante Ana Ayora. Et c'est tout le talent des auteurs que de se servir du casting, y compris des nombreux acteurs secondaires ou simples figurants, capable de donner une vraie dimension à cet univers, cette ville digne de la prohibition, à mi-chemin entre western et thriller ultra-violent, dans cette petite ville paumée et rurale. Et c'est toujours les non-dits, les sentiments difficile à accepter, qui donnent cette humanité à tous ces personnages, y compris les pires criminels. Avec cette série, HBO nous a encore montré sa capacité à faire une série virile, violente, mais vraie et sincère, cassant les codes des séries d'actions où la violence est gratuite, et remettant en question les morales simplistes et faciles des polars consensuels. Bon vent!
Rien d'exceptionnel : on est dans le moyen de gamme de la série et non dans l'ère des séries de qualité débutée depuisbube dizaine d'années : un héros presque beau, presque charismatique (donc pas assez), des acteurs secondaires pour la plupart "typés séries" et un scénario finalement limité. Le concept se résume en fait à chaque épisode à confronter nos personnages à des batailles où ils en sortent à moitié morts (6 mois d'hôpital et cicatrices à vie) et de les retrouver impeccable dans l'épisode suivant...
Dommage, le casting des policiers est sympa, le personnage de Proctor pas trop stéréotypé (contrairement à la plupart), le barman tout à fait correct, la jeune Hamish...superbe. Job est très original et plein d'humour sarcastique. Même le flic nazi repenti (!!) par son talent d'acteur finit par apporter sa contribution.
Mais c'est vraiment du vite vu, vite oublié. Par contre il faut reconnaitre que non seulement la qualité ne baisse pas mais la dernière saison est plutôt la meilleure avec une histoire riche et on finit avec une certaine nostalgie. on s'habitue à tous ces gens-là en fin de compte.
Voilà, « Banshee », c'est fini et franchement, cela m'a paru bien rapide malgré ses (quand même) quatre saisons franchement pleines. Je ne vais pas vous la faire à l'envers : celle-ci est probablement la moins bonne : impression d'avoir parfois fait le tour du sujet, sous-intrigues (notamment celle autour du tueur en série) faisant légèrement rajoutées, la force brute et implacable du précédent volet n'étant pas retrouvée. Cela écrit, c'est toujours un plaisir de découvrir chaque nouvel épisode, d'autant que les fondamentaux sont là, l'intrigue avançant efficacement pour offrir une vraie conclusion à chaque personnage, le tout toujours porté par ce sens du montage vraiment brillant et quelques scènes d'action assez dantesques. L'arrivée des néonazis dans le récit apporte un vrai plus, tandis que les historiques assurent toujours, les créateurs prenant le soin de les mettre dans des situations personnelles les rendant plus vulnérables que précédemment, sans oublier l'ultra-charismatique duo d'antagonistes Kai Proctor - Burton, l'un des plus emblématiques qu'il m'ait été permis de voir ces dernières années. Et comme la bande-originale assure toujours autant, à l'image d'un plan final qui a quand même une sacrée gueule... Bref, même si cette dernière saison ne se montre pas tout à fait à la hauteur des espoirs placés en elle au vu de la bombe qu'était la précédente, un peu moins « rouleau-compresseur » et intense, ça reste de la bonne grosse télé envoyant du bois et m'ayant procuré pas mal de plaisir : si vous avez eu un pincement au cœur une fois le générique final apparu, il n'y a vraiment pas de honte à avoir, bien au contraire... So long, la Dream Team.
« Banshee » saison 3, et paroxysme de la série tant ce volet apparaît comme une claque aussi bien visuelle que narrative. Attention : quand je parle de « claque visuelle et narrative », ce n'est pas au sens révolutionnaire, mais bien quant à la puissance et au rythme instaurés ici par Jonathan Tropper et David Schickler. C'est juste du très, très lourd, où l'on retrouve avec un plaisir intense les personnages de l'univers tout en trouvant tout plus fort, plus violent, même les quelques réserves (notamment les scènes de cul omniprésentes) s'estompant en grande partie. Bien qu'il soit avant tout une présence physique impressionnante, Chayton Littlestone trouve parfaitement sa place en « grand méchant », sans pour autant éclipser le toujours aussi charismatique Kai Proctor, presque étrangement attachant, peut-être aussi en partie face aux situations pour le moins dangereuses auxquelles il a à faire. Ce n'est pas la série la plus sophistiquée ou la plus originale qui soit, mais elle a une densité, une force presque primale dont elle sait jouer à merveille, impulsive, quasiment jouissive dans sa représentation de la violence, sorte de défouloir géant chorégraphié avec brio et pas mal de moments marquants, les nouveaux venus (notamment l'excellent Calvin Bunker) apportant également leur pierre à cette troisième saison sous haute tension : de quoi foncer sur un « finale » qui s'avérera toutefois légèrement décevant. En attendant, savourez...
Peut-être pas la série la plus nulle que j'aie vue mais sûrement dans le top 3. J'ai tenu deux épisodes. Scénar prévisible, personnages caricaturaux, tellement de clichés qu'on pourrait en faire un album photo. Je trouvais que l'acteur principal jouait mal dans The Boys mais je pense qu'il est mauvais tout le temps. Une bouse.
J'admets que ces quatre étoiles peuvent être sujettes à caution dû à certaines réserves concernant quelques points. D'abord, et même si je ne suis pas contre de temps en temps, la série a une certaine tendance à se laisser aller niveau partie de jambes en l'air très explicites, et ce de manière rarement justifiée. De plus, certains thèmes abordés sont assez classiques, si bien qu'il y a certains moments où je ne me sens pas totalement concerné par le déroulement de l'intrigue. Reste qu'à côté de ça, il y a quand même du lourd. Très bien foutu, nerveuse, avec une vraie identité visuelle, « Banshee » s'avère vite percutante dans son montage comme dans sa manière de dérouler l'action, parfois avec plus ou moins de réussite, ce qui ne l'empêche jamais de tracer sa voie avec beaucoup de caractère et d'intensité, à l'image de flashbacks inégaux mais ayant souvent de la gueule. Les personnages, sous leurs airs de stéréotypes, montrent vite une complexité ainsi que des failles les enrichissant régulièrement, rendant certaines relations parfois presque fascinantes (celle liant le « shérif » à Proctor est notamment de belle facture), l'interprétation aussi solide qu'homogène (à l'exception peut-être d'Ulrich Thomsen, vraiment très bon) venant encore renforcer cette impression. À défaut d'être la série la plus originale ou la plus renversante, « Banshee » est en tout cas de celles qui a le plus de personnalité, capable parfois d'accès de violence hallucinants, nous convainquant définitivement que cette série n'est pas comme les autres. De quoi se plonger très vite vers la suite.
Oui, la série ne fait pas forcément dans la finesse et la subtilité (si vous aimez le sexe et la violence, vous allez être servis) et compte quelques facilités/incohérences en terme de narrations et de réactions.
Mais bordel, entre les bastons où chaque coup fait bien mal comme il faut et les punchlines qu'on aligne comme des pintes à la fête de la bière, j'ai rarement vu une série aussi efficace et jusqu'au-boutiste dans son parti-pris. Le tout servi par un casting vénère, à la tête duquel excelle Antony Starr (le futur Homelander psychopathe dans «The Boys»...ceci explique cela) dans le rôle de ce vrai-faux shérif poursuivi par son passé et en quête de rédemption.
J'ai bouffé les 4 saisons en une semaine, et je ne peux que vous la recommander.
Série vraiment excellente avec beaucoup de baston et de culot, job est parfait dans son personnage ainsi que carry et Hood sans oublier proctor. A voir absolument on ne s'ennuie pas.