Mes amis, aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. En effet, je suis en train de vous rédiger la première critique de série que je vais publier sur mon blog. Car oui, je n'ai encore jamais parlé d'une quelconque série sur mon site, et comme on dit, il y a une première à tout ! En fait, c'est surtout que je viens de découvrir une oeuvre magnifique, un authentique et innatendu coup de coeur. Je veux parler là de "Vikings", superbe série qui a fait l'effet d'une imparable claque. Dès le début, j'ai particulièrement apprécié. Bien que certaines longueurs subsistaient en commencement de saison, présentation des personnages oblige, j'ai continué, me disant que c'était pas mal pour passer le temps. Et j'ai bien fait de ne pas m'arrêter à une fausse première impression. A chaque épisode, j'étais un peu plus conquis, à chaque fin d'épisode, j'étais de plus en plus accro. Pas comme avec "Game Of Thrones", non, on n'en est quand même pas là, mais force est de constater que "Vikings" se démarque de sa concurrence. On est quand même bien loin d' "Arrow" ou des "Experts". Ce qui saute premièrement aux yeux? La violence et la barbarie des vikings. Dès le premier plan de caméra, l'ambiance est posée : combat, morts, sang et esthétisme très poussé. Fort d'une intro magnifique, "Vikings" commence de la meilleure des manières, pour s'améliorer au fil du temps et des épisodes, tel un grand cru que l'on savourerait d'autant plus que les années ont passé depuis sa création. Pour cette série, par contre, c'est un chouilla faux, puisqu'elle est très récente. Au départ, je me disais : "Sans Game Of Thrones, elle n'existerait pas". C'est à la fois faux et vrai. On sent tout de même l'influence de la plus célèbre série d'Héroïc Fantasy, notamment dans la manière de gérer l'intrigue et les personnages. Et comme dans GoT, on ne sait jamais qui survivra ou non. L'inspiration est bien mince, mais elle est quand même là. Michael Hirst est un grand scénariste : après l'excellente série des "Tudors", il récidive et nous offre une succulente oeuvre en la personne de "Vikings", respectueuse du peuple éponyme et de ses traditions ( le célèbre compas, à tout hasard ). L'écriture est donc de très haut niveau, comme d'habitude avec Hirst. Niveau acteurs, c'est le top du top. On a plein de nouvelles têtes, de visages que je ne connaissais pas, plein de talents que je suis heureux d'avoir découverts : Travis Flimmel, Clive Standel, Gustaf Skarsgard ou encore George Blagden, pour ne citer qu'eux. Travis Fimmell, le héros, est clairement celui qui ressort le plus de tout ce beau monde. Outre son imposant charisme, cet acteur c'est surtout un regard fascinant, et un jeu d'acteur unique. Pour vous expliquer plus simplement, son jeu m'a souvent rappelé celui du Joker d'Heath Ledger. Les autres ont également beaucoup de présence et un talent indéniable, mais celui là ressort tellement que je ne pouvais oublier d'en parler. Maintenant, la mise en scène. Comme pour "GoT", la série possède une identité commune, une bonne réalisation constante et fiable. Les moments élégants ne manquent pas, et les scènes chocs seront soulignées par une bande-sonore tout simplement grandiose et magique. Je pense notamment à la fin de l'épisode 8, qui aurait vraiment pu clôre la première saison : une fin d'épisode parfaite, magnifique, saisissante et marquante. Une chose est sûre, je ne l'oublierai jamais, cet instant ! "Vikings" est une série pure et dure, dans l'esprit du peuple viking. Les mecs se battent, vivent pour cela, et ne désirent qu'une seule chose : mourir le fer à la main pour rejoindre le Valhala. Il n'y a pas d'anachronismes idiots à la manière d'un "Pathfinder" : ici, on voit la vie de vikings, une parfaite reproduction ( à mon sens ) de comment ils étaient, de leurs attitudes envers les peuples voisins. Le réalisme est donc l'argument principal de cette série, un réalisme soutenu lors des scènes de combat, et ingénieusement stoppé par des ajouts de fantastique des plus plaisants. Cela crée une sorte de mélange parfait entre réalité et irréel. Concentrons-nous donc à présent sur les batailles. Pour tout vous dire, elles sont vraiment balaises, des plus impressionnantes : sérieusement, je n'en avais jamais vu, auparavant, d'aussi saisissantes dans le genre vikings. Bon, il plane quelques fois un petit côté "300", mais ce n'est pas grave, ils rendent quand même parfaitement bien. Au moins, on est vraiment loin du plagiat de "Spartacus" la série. La bande-sonore est toute aussi incroyable que le reste, tout simplement bluffante. Pourquoi ne pas noter cette oeuvre au maximum, si je ne lui trouve que des qualités? Parce que j'ai vu la seconde saison avant de vous parler de la première, et cette saison ne mérite clairement pas la note de la suivante. L'autre est bien aboutie. Mais c'est une autre histoire...
Ps : J'ai adoré le choc des cultures entre chrétiens et payens : c'était aussi bien pensé qu'appliqué. Un régal !