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3,7
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Votre avis sur American Gods ?
5
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40 critiques
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29 critiques
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Caine78
Il faut quand même l'écrire : « American Gods », c'est une sacrée série. Elle ne ressemble à aucune autre, a une personnalité folle, faisant preuve d'un sens visuel et d'une audace assez dingue, complètement à contre-courant dans sa narration, ce qui la rend constamment imprévisible. Malheureusement, si vous avez lu ma note, vous imaginez bien que j'ai quelques (grosses) réserves sur celle-ci, et vous avez raison. C'est que cela reste un univers très, très étrange, où l'on ne comprend pas beaucoup de choses et doté d'un rythme particulier, ce qui ne veut pas dire ennuyeux. De plus, si les épisodes ont incontestablement de la gueule individuellement (bon, certains plus faibles, quand même, notamment le sixième), pour former un tout, c'est plus compliqué. Il n'y a pas vraiment de cohérence dans la suivi, ou plutôt si, mais tellement peu linéaire que ça en devient franchement déconcertant. Là encore, je ne dis pas : on peut trouver ça génial de mettre autant à mal les schémas habituels de la télévision, mais pour s'imprégner de l'histoire et des personnages, ça n'est vraiment pas évident. Idem pour les personnages : atypiques, à l'image d'un héros souvent passif face aux événements, ils sont à la fois charismatiques sans être vraiment attachants, à l'exception, peut-être, de Laura Moon, interprétée par une Emily Browning affolante de sensualité, confirmant les grands espoirs placés en elle dès son plus jeune âge. Maintenant, même si je n'ai (vraiment) pas adhéré à tout dans cet étrange affrontement entre Dieux modernes et contemporains (oui, ça parle de ça, à la base!!), c'est Bryan Fuller qui est à la création et çà se sent : visuellement, c'est une grosse claque, bourrée d'idées incroyables à tout point de vue : décors, effets spéciaux, univers parallèles... Assez impressionnant. Surtout, la série peut se targuer de quelques beaux seconds rôles, et si certains n'apparaissent que brièvement, d'autres explosent la concurrence : je pense notamment à Ian McShane, mais surtout, surtout à Gillian Anderson. Elle n'apparaît que dans
spoiler:
trois épisodes, mais à chaque fois, c'est un bonheur. Ses transformations hallucinantes (Lucille Ball, David Bowie, Marilyn Monroe...)
, son charisme de feu, sa beauté irréelle... Elle est absolument fascinante, rendant chacune de ses apparitions inoubliables : ne cherchez plus les meilleurs moments de l'œuvre, ils sont ici. Enfin, s'il avait fallu que je me décide de mon ressenti sur cette première saison au dernier épisode, il serait positif. Quelques éclaircissements dans le scénario, de l'intensité, un final puissant... Et surtout, une longue séquence aux côtés spoiler: d'Éostre, divinité qui serait à l' « origine » de la fête de Pâques aujourd'hui oubliée de tous, interprété par la toujours irrésistible Kristin Chenoweth
. Un moment fascinant et un peu dingue, à l'image de la série, mais cette fois dans le bon sens du terme. Avec à la clé un propos assez classique mais toujours intéressant : spoiler: rien ne disparaît tant qu'il y a encore quelqu'un pour y croire
. Reste maintenant à faire le point sur la suite : Bryan Fuller et Michael Green ont quitté le navire pour cause de moyens qu'ils considèrent trop peu élevés, la belle Gillian leur ayant emboîté le pas, visiblement par solidarité. Ça ne met pas dans les meilleures conditions. Maintenant, cette série a tellement su nous surprendre (pas toujours en bien) depuis le début que, qui sait, saura t-elle le faire à nouveau durant la seconde saison avec, sait-on jamais, un vrai éclairage sur ce monde pour le moins à part. Rappelez-vous : il suffit d'y croire.
, son charisme de feu, sa beauté irréelle... Elle est absolument fascinante, rendant chacune de ses apparitions inoubliables : ne cherchez plus les meilleurs moments de l'œuvre, ils sont ici. Enfin, s'il avait fallu que je me décide de mon ressenti sur cette première saison au dernier épisode, il serait positif. Quelques éclaircissements dans le scénario, de l'intensité, un final puissant... Et surtout, une longue séquence aux côtés spoiler: d'Éostre, divinité qui serait à l' « origine » de la fête de Pâques aujourd'hui oubliée de tous, interprété par la toujours irrésistible Kristin Chenoweth
. Un moment fascinant et un peu dingue, à l'image de la série, mais cette fois dans le bon sens du terme. Avec à la clé un propos assez classique mais toujours intéressant : spoiler: rien ne disparaît tant qu'il y a encore quelqu'un pour y croire
. Reste maintenant à faire le point sur la suite : Bryan Fuller et Michael Green ont quitté le navire pour cause de moyens qu'ils considèrent trop peu élevés, la belle Gillian leur ayant emboîté le pas, visiblement par solidarité. Ça ne met pas dans les meilleures conditions. Maintenant, cette série a tellement su nous surprendre (pas toujours en bien) depuis le début que, qui sait, saura t-elle le faire à nouveau durant la seconde saison avec, sait-on jamais, un vrai éclairage sur ce monde pour le moins à part. Rappelez-vous : il suffit d'y croire.
lhomme-grenouille
OK, je comprends mieux… Je comprends mieux tout ce qui se dit sur cette série. Je comprends pourquoi on me l’a tant conseillée, mais je comprends aussi pourquoi à chaque fois ces conseils étaient agrémentés de « oui mais attention quand même… » Parce qu’effectivement, je reconnais que ça vaut le détour pour – parfois – une certaine audace formelle ; des moments assez séduisants dans leur démarche ; ainsi qu’une atmosphère générale qui a son identité et sa personnalité. Seulement, au final, je dois tout de même bien reconnaitre que c’est peu au milieu de pas grand-chose. Comme beaucoup de séries de la fin des années 2010, « American Gods » souffre de ce mal qu’est la saison tunnel. Un tunnel qui, en plus, n’attend même pas la fin de l’épisode 1 pour commencer. Très rapidement, on comprend qu’il ne se passera pas grand-chose jusqu’au cliffhanger final sensé réanimer notre intérêt pour l’intrigue en fin de saison. Et ça ne manque pas. Episode 2 : intrigue mise en stand-by pour présenter des personnages et creuser la back-story du héros. Episode 3 : intrigue toujours mise en stand-by pour présenter encore plus d’autres personnages et maintenir quelques fils rouges sur ceux présentés dans l’épisode précédent. Et ainsi de suite… Alors OK, on peut estimer que chaque dieu vaut le détour et que quelques délires visuels valent le coup d’œil (
spoiler:
moi, j’ai par exemple trouvé l’intro de l’épisode 3 avec la petite vieille qui rencontre la mort vraiment très réussie
). Seulement voilà, tout ça au fond fait très patchwork, et l’intrigue qui est sensée porter la série est au final bien trop ténue pour m’embarquer. D’une part j’ai du mal à m’investir dans ce personnage assez archétypal et peu travaillé qu’est Shadow Moon (alors OK, ça a l’air d’être voulu, il n’empêche que moi ça me coupe totalement en termes d’immersion), mais en plus je trouve que la série peine vraiment à créer son effet d’hameçonnage. Qu’on nous pose comme effet mystérieux le fait que Shadow Moon soit au cœur d’un challenge entre dieux, OK, moi je veux bien, mais au bout d’un moment il faut un peu remettre du café dans le moulin. Quand au bout de plusieurs épisodes, on en est encore à stagner sur ce seul et unique mystère là, sans que l’intrigue n’ait été capable d’y rajouter quoi que ce soit, pour moi c’est juste un énorme souci. Alors du coup – et désolé pour celles et ceux qui ont été charmés par cette série – mais sur moi rien n’y a fait. J’ai regardé péniblement, sans entrain, sans envie… et surtout sans vraiment y voir d’intérêt. Or ça, pour moi, ce n’est pas la description qui correspond au genre de séries que j’ai envie de conseiller aux gens… Après, c’est chacun son approche… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
). Seulement voilà, tout ça au fond fait très patchwork, et l’intrigue qui est sensée porter la série est au final bien trop ténue pour m’embarquer. D’une part j’ai du mal à m’investir dans ce personnage assez archétypal et peu travaillé qu’est Shadow Moon (alors OK, ça a l’air d’être voulu, il n’empêche que moi ça me coupe totalement en termes d’immersion), mais en plus je trouve que la série peine vraiment à créer son effet d’hameçonnage. Qu’on nous pose comme effet mystérieux le fait que Shadow Moon soit au cœur d’un challenge entre dieux, OK, moi je veux bien, mais au bout d’un moment il faut un peu remettre du café dans le moulin. Quand au bout de plusieurs épisodes, on en est encore à stagner sur ce seul et unique mystère là, sans que l’intrigue n’ait été capable d’y rajouter quoi que ce soit, pour moi c’est juste un énorme souci. Alors du coup – et désolé pour celles et ceux qui ont été charmés par cette série – mais sur moi rien n’y a fait. J’ai regardé péniblement, sans entrain, sans envie… et surtout sans vraiment y voir d’intérêt. Or ça, pour moi, ce n’est pas la description qui correspond au genre de séries que j’ai envie de conseiller aux gens… Après, c’est chacun son approche… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Une série prétentieuse qui n'a ni queue ni tête. Malgré tout, sur le plan visuel, l'esthétique est très belle.
L'Info Tout Court
Cette saison 2 de American Gods semble avancer à tâtons. La série diffusée sur Amazon Video n’est plus que l’ombre (tu l’as ?) de ce qu’elle était. La seconde saison est très jolie, mais ne sert pas à grand chose…
L'Info Tout Court
Une œuvre intimiste, parfois facile dans sa vision hallucinée et ses considérations théologiques, mais qui restera un cru de qualité dont nul ne ressort indemne.
La série était attendue au tournant : le showrunner chevronné Bryan Fuller (Dead like Me, Hannibal), un casting solide (l'intriguant Ian McShane ou la surprenante Gillian Anderson), des moyens techniques de qualité et un scénario bien écrit.
Et l'œuvre a la qualité de ne pas laisser le téléspectateur indifférent.
Entre les scènes surréalistes mis en scène avec beaucoup d'effets spéciaux, de sang et de nudité, on sait qu'on ne s'adresse pas au public d'ABC Family.
D'un autre côté, la série ne fait jamais de fixation sur ces scènes graphiques, et martèle à qui veux l'entre que c'est l'histoire et les nombreux personnages/Dieux qui font tout l'intérêt du show, et pas quelques moments tape-à-l'œil, servant uniquement à illustrer les propos "divins" de ce monde.
Cette première saison reste en demi-teinte : en dépit de toutes ses qualités, on sent, que jusqu'au dernier épisode, la série ne fait réellement que commencer...
La série pose beaucoup de questions et n'en apporte que peu, la plupart des réponses étant amenées petit à petit au fil des nombreuses digressions du show.
On sent donc un côté inachevé, incomplet, avec beaucoup de flou sur l'avenir des personnages, mais malgré cela, d'intéressantes questions sur la foi, l'amour, la rédemption.
À suivre.
Et l'œuvre a la qualité de ne pas laisser le téléspectateur indifférent.
Entre les scènes surréalistes mis en scène avec beaucoup d'effets spéciaux, de sang et de nudité, on sait qu'on ne s'adresse pas au public d'ABC Family.
D'un autre côté, la série ne fait jamais de fixation sur ces scènes graphiques, et martèle à qui veux l'entre que c'est l'histoire et les nombreux personnages/Dieux qui font tout l'intérêt du show, et pas quelques moments tape-à-l'œil, servant uniquement à illustrer les propos "divins" de ce monde.
Cette première saison reste en demi-teinte : en dépit de toutes ses qualités, on sent, que jusqu'au dernier épisode, la série ne fait réellement que commencer...
La série pose beaucoup de questions et n'en apporte que peu, la plupart des réponses étant amenées petit à petit au fil des nombreuses digressions du show.
On sent donc un côté inachevé, incomplet, avec beaucoup de flou sur l'avenir des personnages, mais malgré cela, d'intéressantes questions sur la foi, l'amour, la rédemption.
À suivre.
Après les nombreux aléas de la production, les deux showrunners originaux étant écartés par la production, il était difficile de savoir ce que donnerait cette deuxième saison.
Et chose étrange le nouveau responsable est à la fois raccord avec la première saison, tout en s'éloignant totalement des bases du premier opus.
Car si certaines intrigues sont conservées, de nombreux évènements qui devaient avoir une suite ne sont jamais revus.
À l'image de la question du rôle de Shadow Moon dans la série, le téléspectateur se pose de nombreuses questions, sans que ces auteurs ne donnent le sentiment d'y répondre une seule fois.
Bien au contraire, au lieu de terminer certaines intrigues charnières pour permettre à l'histoire d'avancer, ils repoussent le dénouement sans véritable raisons, tout en rajoutant des sous-intrigues à l'intérêt douteux, comme une fuite en avant scénaristique.
Si l'on retrouve le ton mature, l'aspect très graphique, l'absence de toute position morale, la série se permets de dénoncer avec des gros sabots le racisme, les violences policières, et l'indifférence de la société à cette violence rampante.
Ma patience ne m'a pas permit d'aller au-delà du 5ème épisode, où l'intrigue s'attarde inutilement dans la ville de l'embaumeur égyptien, et du trip sous acide à la Nouvelle-Orléans qui finit sur une scène de sexe.
La série passe son temps à dire à quelle point les enjeux sont grands, et pourtant, le show brasse du vent en permanence, sans jamais donner de concret à tous ces concepts fumistes et pseudo-mystiques. Je ne suis pas certain que les auteurs savent où ils vont.
Et chose étrange le nouveau responsable est à la fois raccord avec la première saison, tout en s'éloignant totalement des bases du premier opus.
Car si certaines intrigues sont conservées, de nombreux évènements qui devaient avoir une suite ne sont jamais revus.
À l'image de la question du rôle de Shadow Moon dans la série, le téléspectateur se pose de nombreuses questions, sans que ces auteurs ne donnent le sentiment d'y répondre une seule fois.
Bien au contraire, au lieu de terminer certaines intrigues charnières pour permettre à l'histoire d'avancer, ils repoussent le dénouement sans véritable raisons, tout en rajoutant des sous-intrigues à l'intérêt douteux, comme une fuite en avant scénaristique.
Si l'on retrouve le ton mature, l'aspect très graphique, l'absence de toute position morale, la série se permets de dénoncer avec des gros sabots le racisme, les violences policières, et l'indifférence de la société à cette violence rampante.
Ma patience ne m'a pas permit d'aller au-delà du 5ème épisode, où l'intrigue s'attarde inutilement dans la ville de l'embaumeur égyptien, et du trip sous acide à la Nouvelle-Orléans qui finit sur une scène de sexe.
La série passe son temps à dire à quelle point les enjeux sont grands, et pourtant, le show brasse du vent en permanence, sans jamais donner de concret à tous ces concepts fumistes et pseudo-mystiques. Je ne suis pas certain que les auteurs savent où ils vont.
elriad
Dieux anciens contre Dieux nouveaux... Mythologie et contes, voici une série tout en digression filmée de façon hyper esthétique qui entraine le spectateur dans un monde fascinant et souvent métaphorique. Le héros est juste à tomber (repéré dans la série "the 100") et la bande son parfaite. Quand le "dieu" internet et ses anges "Iphone" et "smartphone" sont devenus les patrons de la planète, que reste-t-il des anciennes divinités?... voici en substance ce que propose "American Gods" et cela est passionnant pourvu que l'on rentre dedans. On attends juste la saison 2...
Au vu de cette première saison, il est clair qu'American Gods est une série assez atypique, à part dans le paysage télévisuel, et ce n'est pas pour me déplaire. En effet, elle a un style bien à elle. Certains plans sont visuellement à tomber et cette histoire de guerre des dieux est franchement une belle trouvaille. Les acteurs sont bons, les 8 épisodes de cette première saison s'enchaîne à merveille et même si au départ on a l'impression d'être perdu et de ne pas comprendre tout ce qui se passe à l'écran, le tout fera sens au fil des épisodes. Une première saison réussie donc et j'ai hâte de découvrir la saison 2.
Après une saison 1 plutôt sympathique, la saison 2 d'American Gods débarque enfin et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est quand même moins réussie que la précédente. En effet, sur 8 épisodes, j'ai l'impression qu'il ne sait rien passer. C'est toujours aussi bien joué et mis en scène mais scénaristiquement, j'ai l'impression que la série a fait du surplace. Les flashback en revanche sont toujours aussi intéressants et le personnage de Sweeney est juste génial. Mais hormis ça, j'ai trouvé cette saison 2 en deçà de la première. Une saison 3 a été commandée (avec un nouveau showrunner à la barre, deuxième changement déjà, ce n'est pas bon signe...), je ne sais pas ce que ça va donner mais cela serait bien de redresser la barre et de ré-insuffler des enjeux à cette série.
Freakin Geek
Mieux vaut déjà avoir lu le roman pour apprécier American Gods à sa juste valeur car sans connaissances de l’oeuvre de Neil Gaiman, l’histoire peut paraître décousue et le rythme très lent des épisodes n’aide pas à accrocher toujours aux longs tunnels de dialogues. C’est surtout pour sa réalisation splendide en tout point des images, aux effets spéciaux en passant par la bande originale que la nouvelle série de Bryan Fuller de Michael Green mérite pourtant d’être découverte. Quand aux fans du roman, ils devraient nager en plein bonheur tant la série se veut le plus fidèle possible en leur apportant tout de même quelques surprises.
Xavi_de_Paris
Une première saison qui pose les jalons d'une série OVNI, difficile à cerner. Il ne faut pas être cartésien pour se plonger dans "American Gods", sorte de métaphore d'un combat des dieux mêlant mythes antiques et contemporains. Je n'ai eu aucun mal à rentrer dedans, même si beaucoup d'éléments peuvent échapper même au spectateur le plus aguerri et attentif. Un bon début en tout cas, qui promet pour la suite, grâce aussi à des acteurs sérieux.
Pas lu le livre, connais pas le fameux Neil Gaiman devant lequel se pâment les djeunes... j'ai donc tout pour être objectif face à cet "American Gods" de la maison Amazon qui fait le buzz. Je me lance, et trouve le pilot insupportable de formalisme, peu réfléchi de surplus : beaucoup d'images choc à la bêtise criante, aucune vision consistante (normal, une série TV, ça n'a généralement pas de véritable "auteur" - à quelques exceptions près, les chefs d'oeuvre que tout le monde connaît...), un scénario qui est un véritable foutoir, une mythologie tout ce qu'il y a de confuse, une musique insupportable qui noie tout en permanence. Mais voilà, il y a Ian McShane, qui nous a manqué depuis "Deadwood" et qui cristallise dans son jeu excessif toute la fiction qui fait défaut partout ailleurs. Il donne envie de continuer. Je continue. Huit épisodes plus tard, la saison 1 se termine : on s'est régulièrement ennuyés en cours de route, mais il y a eu quelques moments WTF - comme on dit de nos jours - qui ont fini par générer un petit quelque chose de l'ordre de la fascination : du genre, "mais jusqu'où vont-ils aller" ? Des scènes gore, des détails déplaisants ou même gerbants, du sexe visiblement construit pour provoquer - comme cette scène homo entre arabes, forcément polémique... des gamineries en fait. Le sujet de "American Gods" - les anciens Dieux du Vieux Mondes auxquels plus personne ne croit, concurrencés par la technologie et les réseaux sociaux - fini par émerger au 5ème épisode, mais on ne peut pas dire que les scénaristes soient pressés de le traiter... ce qui est d'ailleurs dommage car il n'est pas sans intérêt. Bref la série, en forme de road movie dévasté, a fait du sur-place pendant 8 heures. Mais ce cabotin d'Ian McShane est resté impeccable, dépassant même ce vieux Nicholson en matière d'histrionisme. Pour lui, on regardera la seconde saison.
ça démarre au quart de tour. On a tous les éléments pour faire une série culte : le récit mythologique, qui se frotte à la modernité, une esthétique époustouflante pour une série, un casting jouissif (grand fan de Emily Browning, elle donne ici vraiment de sa personne! et l'acteur de Voyageur est juste impeccable, tellement classe), et évidemment, une histoire de Neil Gaiman, qui est une pointure de la BD alternative et qui s'avère être aussi un écrivain décomplexé, qui osait mélanger anciens et nouveaux dieux un peu comme les Wachowski avec cette scène d'Oracle dans une petite cuisine minable.
La première saison tient ses promesses, et même plus : jamais vu des scènes aussi sexuellement assumées, des mises en scènes aussi léchées... et surtout, on s'amuse à rechercher qui se cache derrière ces enveloppes humaines, et on aimerait comprendre le rôle (et qui est vraiment), le personnage d'Ombre.
Et puis... et puis... patatra. ça part en cacahouète à la fin de la première saison, avec ce trip de Pâques, et tout ce que la série avait pu installer de sérieux et sombre s'écroule. Et malheureusement, la Saison 2 ne va pas relever le niveau : l'intrigue globale nous laisse de marbre (on parle de guerre à longueur d'épisode mais au final on assiste qu'à des petites querelles de dieux), et pire, les personnages s'apitoient sur leur sort, Ombre Moon est de moins en moins bien campé, et les nouveaux dieux ne font plus que de la figuration.
D'ailleurs, le concept de nouveaux dieux est de + en + nébuleux. Certains font double emploi, d'autres sont très vagues (Monsieur "Monde"? avec un Krispin Glover qui en fait des patacaisses)...
Bref, c'est comme si on partait en balade dans une Ferrari et qu'on se retrouvait quelques kilomètres plus loin dans une deux chevaux décapotée sous la pluie battante.
Une série à voir malgré tout pour sa première saison qui restera une référence en terme d'audace visuelle (et morale). Pour le reste, à vous de voir, mais on sent bien que les scenaristes se sont perdu en chemin, et nous avez eux.
Dommage!
(un conseil, lisez le roman à la place)
La première saison tient ses promesses, et même plus : jamais vu des scènes aussi sexuellement assumées, des mises en scènes aussi léchées... et surtout, on s'amuse à rechercher qui se cache derrière ces enveloppes humaines, et on aimerait comprendre le rôle (et qui est vraiment), le personnage d'Ombre.
Et puis... et puis... patatra. ça part en cacahouète à la fin de la première saison, avec ce trip de Pâques, et tout ce que la série avait pu installer de sérieux et sombre s'écroule. Et malheureusement, la Saison 2 ne va pas relever le niveau : l'intrigue globale nous laisse de marbre (on parle de guerre à longueur d'épisode mais au final on assiste qu'à des petites querelles de dieux), et pire, les personnages s'apitoient sur leur sort, Ombre Moon est de moins en moins bien campé, et les nouveaux dieux ne font plus que de la figuration.
D'ailleurs, le concept de nouveaux dieux est de + en + nébuleux. Certains font double emploi, d'autres sont très vagues (Monsieur "Monde"? avec un Krispin Glover qui en fait des patacaisses)...
Bref, c'est comme si on partait en balade dans une Ferrari et qu'on se retrouvait quelques kilomètres plus loin dans une deux chevaux décapotée sous la pluie battante.
Une série à voir malgré tout pour sa première saison qui restera une référence en terme d'audace visuelle (et morale). Pour le reste, à vous de voir, mais on sent bien que les scenaristes se sont perdu en chemin, et nous avez eux.
Dommage!
(un conseil, lisez le roman à la place)
Bonne dans l'ensemble notamment grâce sa galerie de personnages vraiment réussies et bien interpréter et bénéficiant d'une réal soigné très stylisé. Malheureusement le scénario à du mal à suivre et surtout a avancé particulièrement lors de la saison 2 où il ne se passe strictement rien. Va falloir nettement relevé le niveau de ce côté là pour la saison 3 sinon l'intérêt va vite se dissiper.