Du grand et du bon spectacle, voilà la promesse faite et tenue par Gladiator, une suite beaucoup plus politique et centrée sur l’arène que sur l’émotion mise en avant par son prédécesseur. Un grand cru, loin d’être parfait mais qui remplit largement son office et qui n’aura de cesse de nourrir le débat ces prochains jours.
Tant suite que soft reboot, Beetlejuice Beetlejuice porte l'amour du réalisateur pour ses acteurs et son univers, ainsi que les maladresses et incohérences dues aux 36 ans d'écart entre les deux films.
C'est techniquement très propre, avec un soin particulier sur le montage, sujet majeur du film qui doit faire autant écho au réalisateur que celui du manque de confiance. Le positivisme général du traitement peut faire sourire, mais on ne peut nier qu'il fait aussi du bien.
Conan et le crew du sud remontent le Japon pour cavaler aux quatre coins d'Hakodate — dans un film fonctionnel, mais confus et trop verbeux. Il perd en dimension cinématographique, et il ne nous reste qu'un film d'action rythmé, mais un peu plus excluant.
Pour un premier film d'amour, Taguchi parle d'adolescence avec un regard bienveillant, ses personnages sont touchants, loin des clichés qu'on peut s'en faire et il est possible que ce soit une expérience qu'il veuille réitérer un jour prochain. On ne dira pas non !
Les fans d'animation tiqueront sur les modèles 3D lacunaires, tous les autres y verront un produit d'appel efficace pour le manga. Blue Giant, le film, est avant tout une expérience musicale, c'est son atout et son problème.
Si on était encore un brin sceptique pour le premier volet, ce n'est plus le cas ici, et s'il faut toujours voir cette saga comme un tout sur plusieurs films, la confiance est totale pour la suite. Ce ne sera jamais l'adaptation parfaite, mais la plus intelligente, et c'est déjà beaucoup plus que ce dont rêvaient les fans.
Le Royaume des Abysses possède des "défauts" qui n'en seront pas pour tous - ce sont surtout des différences culturelles sur le rythme et l'humour. Pour les plus patients l'émotion et la sincérité de l'hommage à Miyazaki mettront autant les larmes aux yeux que la qualité de la CGI.
Un premier film SF sans moyen et plein d'espoir, qui ne paye pas de mine au premier abord, mais se révèle bien plus solide que prévu, avec un final qui ne choisit pas la facilité. Bien joué.
Magnifique dans la forme comme dans le fond, Pauvres Créatures souffre à peine d'un manque de contrôle lié directement à son héroïne. Mais personne ne contrôle Bella.
"Mon Ami Robot" est un excellent tour de storytelling, avec une structure classique (quoique un peu pimentée) mais remplie de références cohérentes qui n'outrepassent pas leur place dans le récit. Sa force est dans son non-dit, sa transparence, sa simplicité de réalisation qui payent émotionnellement - de quoi s'offrir un dernier bon film de 2023, un dernier ride émotionnel.
Si vous êtes d'humeur pour de la SF déjà connue mélangée à toutes les marottes habituelles de Zack Snyder, Rebel Moon sera votre grosse dose de Star Wars / 300 / Les 7 Mercenaires pour cette fin d'année. Le réalisateur se fait plaisir, et nous trompe aucunement sur la marchandise donc il n'y a aucun mal à la suivre joyeusement dans son univers.
Mars Express est excellent, sur un postulat de science-fiction en planet opera distillé dans une enquête noire en immersion martienne, le film propose un divertissement à la fois intelligent et bien animé, référencé en piochant et s'inspirant de ce qui se fait de meilleur...
Emotions, regards perplexes, questionnements, échanges de points de vue... Nul doute que vous allez vivre ce genre de situations en sortant de votre projection du Garçon et le Héron, nouveau film de Miyazaki au sein du studio Ghibli, un petit événement - ou non événement pour les hermétiques.