Pas toujours lisible dans son message, ''Libertate'' reste une leçon d’histoire importante, en particulier au vu de l’actualité internationale et de la situation politique actuelle de la Roumanie.
Au final, la composition du film tout en finesse et en sensibilité, touchera le spectateur, qu'il soit fan ou pas de skate. Une agréable surprise côté cinéma français, que l’on retrouve en sélection Cannes Ecrans Junior.
On peut franchement dire – et ce sans la moindre exagération – que la nouvelle comédie noire de l’ibérique Caye Cayas ("Matar a Dios") a de quoi mettre les nerfs de son public à très rude épreuve.
Sans être transcendant, le biopic réussit parfaitement sa reconstitution de cette époque, la frénésie qui entourait les deux éphèbes, la violence et la cruauté d’un secteur prêt à tout pour amasser les dollars, quitte à sacrifier sur la route les parties prenantes.
Avec un véritable savoir-faire au niveau des effets spéciaux (mixage entre pratiques et artificiels), les mises à morts de cette bande de joyeux lurons sont toujours aussi sympathiques et les scénaristes prennent un malin plaisir à nous cueillir au moment où on s’y attend le moins.
"Partir un jour" peut se montrer à la fois drôle et touchant, avec de belles idées de mise en scène – dont une séquence magistrale de semi-flashback dans une patinoire !
Touchant, comique et militant, "Timpi-timpa" frappe le cœur et l'esprit d’une même énergie. Questionnant les canons de beauté sénégalais, il lutte pour la revalorisation de la couleur naturelle, tout en dénonçant le racisme intériorisé qui pousse les femmes à une dépigmentation (volontaire) de leur peau.
En choisissant une tonalité proche du thriller, Konstantin Bojanov insuffle une certaine fièvre à cette tentative d’échappée d’un monde dominé par les hommes, sous l’ombre du contrôle social et d’une police et de politiques corrompus, et où des visions éprouvantes (les draps envahis peu à peu par le sang...) viennent rajouter au malaise.
Si vous êtes un passionné, vous en aurez pour votre argent avec des centaines d’images de bolides lancés à toute vitesse. Pour les autres, revoyez "Fast and Furious Tokyo Drift" pour apprendre les bases avant de vous lancer dans cette aventure certes trépignante mais aussi très mécanique et complaisante. Il aurait fallu vérifier le niveau d’huile avant d’embarquer.
Entre ton légèrement désenchanté et existence d'une réelle tendresse familiale, "Moi, ma mère et les autres" touche par son personnage autant qu'il amuse par son comique de situation, et le parallélisme qu’il dessine entre différents deuils.
Même si quelques ralentis font figure d'effets de style pas forcément utiles (sauf ceux sur les courses), restent deux portraits croisés, montrant la conscience du danger comme la volonté de ces deux jeunes hommes, dont le fait d’être en couple ou père, pourrait changer ou non quelque chose à leur rêve d’accomplissement ou de gloire.
“Les Femmes et les enfants d'abord” est un film à l’image d’une boîte de chocolat : il renferme dix courts métrages rapides et délicieux [...] portant un regard un peu moqueur sur le monde d'aujourd'hui.
L’humour parfois noir de ce film est à embrasser dès le début, faute de quoi, on pourrait ne pas profiter pleinement du spectacle. Ne cherchez pas à comprendre quelle est la crise qu’ils doivent résoudre, laissez-vous plutôt embarquer dans les errances des personnages et dans leurs dialogues qui sont appuyés par une bande son digne des meilleures télénovelas.
Le film mélange habilement les images d’archives quand elles existent, et les images de fiction avec Leila en robe blanche qui se promène à travers le temps et les territoires pour nous montrer l’invisible en marge des explosions et des combats.
Étant donné le sujet, il n’est pas surprenant que "Les Musiciens" prenne rapidement des allures de film choral. Une forme de narration complexe que Grégory Magne parvient à maîtriser avec brio.
Un mélange des genres périlleux qui aurait pu devenir indigeste s’il n’était pas aussi bien dosé. Hélas, l’influence de leur passé de vidéastes se fait également sentir dans la structure du scénario qui prend parfois l’allure d’une succession de sketchs. Mais pas de quoi gâcher cette comédie dont l’humour fonctionne plutôt bien et qui devrait ravir le public en cette période de jours fériés.