Toutes les critiques de Culturopoing.com
poster du film Accident domestique

Accident domestique

Titre original La mesita del comedor
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4,0
Piège terrible en soit [...] "Accident domestique" pourrait sombrer à tout moment dans le mauvais goût ou le grand guignol, mais reste constamment sur le fil, entre humour très noir et tragédie [...] L'expérience est à la fois éprouvante et impressionnante.
poster du film Milli Vanilli, de la gloire au cauchemar

Milli Vanilli, de la gloire au cauchemar

Titre original Girl You Know It's True
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3,0
Pas toujours convaincant lorsqu’il vise l’intimisme - apostrophes moralisatrices et pathos à la clé - le film fait en revanche preuve d'une réelle efficacité dans la retranscription des grandes lignes du « cas Milli Vanilli ».
poster du film Leila et les Loups

Leila et les Loups

Titre original Layla wa z-zi'ab
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4,0
Heiny Srour signe donc une œuvre profondément féministe et politique, à la croisée du cinéma expérimental, du documentaire, de l’histoire populaire et de l’art visuel.
poster du film Little Jaffna
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4,0
Dans son scénario qui brille par sa limpidité, Valin ne sur-écrit ni les surprises ni le suspens. Le réalisateur a suffisamment confiance en l’intelligence du spectateur et à sa connaissance de ce type de récit pour éviter d’en rappeler les enjeux.
poster du film Une Jeunesse Française
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3,0
"Une jeunesse française" s'avère avant tout être le portrait touchant de deux jeunes hommes s'acharnant à exister aux yeux du monde et de la population les entourant, et qui, sans leur maîtrise de leur art et de leur sport, seraient à la fois invisibles comme individus et trop visibles comme enfants d'immigrés.
poster du film Les Linceuls

Les Linceuls

Titre original The Shrouds
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4,0
Cette vision déchirante du sentiment amoureux [...] achève de faire des "Linceuls" un mélodrame funèbre très émouvant, dont la froideur clinique et le rythme éthéré ne sont que les signes de politesse du désespoir de son auteur qui n'a plus grand-chose à prouver et qui, à l'instar de son double de fiction [...], semble vouloir se lover dans le chagrin et la volonté de retrouver son épouse regrettée.
poster du film Rumours, nuit blanche au sommet

Rumours, nuit blanche au sommet

Titre original Rumours
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4,0
Se laisser bercer par des mots et des images, voilà ce qu’offre "Rumours". L’écriture se fait si fluide que tout autour de nous disparaît. Sous ses aspects terriblement différents de "La Chambre Interdite", ce nouvel opus nous plonge finalement dans un état de contemplation quasi similaire. [...] Une fois encore nous traversons un long rêve inquiétant et sensuel, où poésie et trivialité s’enlacent en toute liberté.
poster du film La Peur au ventre
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4,0
Ce documentaire d’utilité publique mérite une audience la plus grande qui soit, tant son actualité est ardente.
poster du film Ghostlight
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3,0
Dans ce chemin cousu de fil blanc, "Ghostlight" est traversé par une écrasante pudeur, sa douleur est continue, éteinte et silencieuse, mais s’affranchit du drame pour se lover dans la décence, les larmes versées sont-elles curatives et apaisantes. Que cela fait du bien, parfois, de souffrir en silence.
poster du film Tu ne mentiras point

Tu ne mentiras point

Titre original Small Things Like These
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3,0
Dire que Cillian Murphy porte le film tient de l’euphémisme, il le contient littéralement, l’habite de son mutisme bergmanien, transmettant génialement son silencieux enfer intérieur.
poster du film L'Histoire du soldat

L'Histoire du soldat

Titre original The Soldier's Tale
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4,0
L’Histoire du soldat invite à une rêverie graphique, à un ballet orchestral, où les visages existent aussi bien par des contours définis au crayon que par des planètes scintillantes voguant vers le néant ; et où les corps vivent aussi bien par des chorégraphies théâtrales, que par des formes abstraites et démembrées, vacillant dans des compositions expressionnistes ou tourbillonnant dans l’eau — une eau à la fois reflet et abîme.
poster du film The Gazer

The Gazer

Titre original Gazer
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3,0
Véritable tour de force réalisé dans des conditions proches de l’amateurisme, rappelant ainsi le temps des grands artisans fauchés des années 80 (souvenons-nous des micro budgets d'"Evil Dead" de Raimi ou de "Basket Case" d’Henenlotter), "The Gazer" s’apparente autant à l’ultime sursaut d’une « façon de faire » qu’on pensait révolue qu’à un geste quasi-politique visant à prouver que l’existence d’un tel cinéma est encore possible.
poster du film Simón de la montaña
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4,0
Théâtralisation du corps et des mots, Simón comme Federico Luis jouent avec la prétendue frontière entre folie et conscience, ce qui est vrai, ce qui est faux. Mais lorsque le jeu lui s’arrête, il y a la magistrale liberté d’être, un être dans sa plus pure indéfinition.
poster du film Le Clan des bêtes

Le Clan des bêtes

Titre original Bring Them Down
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5,0
Christopher Andrews, par le biais de son admirable et éprouvante série noire rurale, décortique avec une rare précision d'écriture le mécanisme de la violence, celle qui n'a pas lieu d'être, qui couve durant des années sans conséquence, qui se déclare à la suite d'un incident certes regrettable mais minime, d'abord timidement puis qui croît et croît encore jusqu'à sa prolifération incurable et définitive comme un cancer.
poster du film La Jeune femme à l’aiguille

La Jeune femme à l’aiguille

Titre original Pigen med nålen
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4,0
La Jeune Femme à l'Aiguille illustre l'art vénéneux des belles et des bêtes notamment dans son somptueux catalogue de monstruosités, qu'elles soient physiques et morales, qui finit par servir de fil rouge à l'oeuvre.
poster du film Ceci n'est pas une guerre
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4,0
Au final cette chronique qui oscille entre des petites bulles de confinement prises sur le vif et des fragrances d’histoire familiale sait nous émouvoir et nous rappeler que, tant dans le silence de ces rues désertes que dans le tumulte de nos émotions et de nos pensées intimes qui les traversent, la notion de réel reste au final hautement subjective, une sorte de synthèse de nos sens, de notre histoire et de nos projections.
poster du film Kyuka - Avant la fin de l'été

Kyuka - Avant la fin de l'été

Titre original Kyuka - Before Summer's End
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4,0
Premier long métrage du cinéaste grec Kostis Charamountanis également scénariste et compositeur, le film déploie la palette de talents de son auteur avec un art saisissant du rythme et du montage décalé.
poster du film Wet Monday

Wet Monday

Titre original Lany poniedzialek
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2,0
CONTRE - Tout semble mécanisé, des dialogues qui se veulent choquants, mais qui se heurtent à leur propre limite, une forme d’automatisation franchement limitée par son écriture simpliste.
poster du film Wet Monday

Wet Monday

Titre original Lany poniedzialek
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3,0
POUR - Un très joli film, à la lisière du folk-horror, porté par de jeunes actrices débutantes, toutes remarquables. Et si le sujet, maintes fois traité ces dernières années, peut nous paraître conventionnel, il n'en est pas de même en Pologne où la réalisatrice a mis près de 7 ans à monter son projet, se heurtant à l'industrie cinématographique de son pays. Ce qui rend "Wet Monday" aussi fragile qu’indispensable.
poster du film Ce n'est qu'un au revoir
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4,0
Le style élégant et délicat de Brac lui permet de saisir quelque chose de très juste de cette période charnière qu’est l’adolescence. Fuyant les sentiers balisés de la peinture sociologisante, il parvient à traduire des sentiments et émotions très forts qui rendent ces films universels. A son propos, la tentation d’utiliser le terme galvaudé de « poésie » est grande, car cette poésie, subtil mélange de tendresse, d’humour et de mélancolie, irrigue tous ses films et fait de Guillaume Brac l’un de nos cinéastes les plus précieux.