Si le film brille par sa réalisation - l’ouverture du film impressionne - et l’interprétation de Sami Bouajila, il trébuche sur d’autres aspects. Julie Gayet, en mère dévastée, peine à transmettre l’intensité émotionnelle de son rôle, alourdissant certaines scènes clés. Six jours n’en demeure pas moins un polar qui soigne son noir d’atmosphère.
Ce choix impose une attention constante : les vides narratifs ne se complètent qu’à la toute fin, rendant le film parfois déroutant. Heureusement, Florence Pugh et Andrew Garfield portent le long-métrage avec brio : elle, éclatante ; lui, tout en nuances. Ensemble, ils s’harmonisent.
Troisième réalisation de Franck Dubosc, Un ours dans le Jura est un intéressant pas de côté pour la star de l’humour, qui réussit son incursion dans le polar tout en gardant son style comique.
Les enjeux politiques qu’évoque Jenkins – la monarchie, l’héritage du pouvoir et la méritocratie – sont à peine effleurés, écrasés par un récit simpliste.
Herzog élève ce spectacle de feu en vision cosmique, transcendante, propice aux réflexions existentielles, et élève les Krafft en tragiques héros au cœur d’une nature quasi sacrée.
Le film s’essouffle légèrement en son cœur, marqué par un passage plus creux, mais son charme fou fait oublier son ventre mou, et la magie resurgit sans cesse par la grâce de son duo bien assorti : Vimala Pons et William Lebghil.
En abordant une bataille méconnue de l’histoire du Seigneur des Anneaux sous la forme d’un film d’animation, La Guerre des Rohirrim renoue avec une partie de l’énergie des films de Peter Jackson, mais manque d’ampleur pour être réellement épique.
[...] des ruptures de rythme qui finissent par rendre le film un peu gauche, mais aussi avec une fougue sincère. Une sincérité qu’on retrouve sur son sujet terriblement d’actualité, les violences sexistes et sexuelles.
Un duo absurde de flics improbables, joués par Michael Cera et Gregg Turkington dans un numéro burlesque, met des épines de rire sous le sapin de Noël à Miller's Point.
Totone ce héros incarne une jeunesse enracinée. Pas prisonnière, non : attachée ! Ses liens à la terre ne l’étouffent pas, ils le nourrissent, lui donnent un sens. Louise Courvoisier filme tout cela avec respect. Un monde qu’elle connaît et qu’elle chérit.
Ce qui aurait pu être un hommage audacieux à un esprit pionnier se transforme en une quête laborieuse, alourdie par des choix narratifs et esthétiques maladroits.
Le documentaire s’étire en longueur, aimable mais assez plan-plan sur le plan du cinéma, formellement peu inventif. On s’ennuierait un peu s’il n’y avait l’allant de la musique de Legrand pour secouer le tempo.