L’extrême noirceur de l’histoire peut rebuter. Et quelques scènes sont même difficiles à regarder. Les fans de Thilliez risquent d’être décontenancés par cette adaptation, loin d’être un copier-coller des romans. « Syndrome E » est surtout destiné aux fans du genre.
La série fonctionne à merveille, par son efficacité et son rythme intense, grâce en partie à son format de 26 minutes par épisode. On peut tout de même reprocher au scénariste quelques gags et situations assez convenus.
« Face à Face » ne révolutionne pas le domaine des séries judico-policières. Comme beaucoup de ces dernières, chaque épisode est consacré à une affaire spécifique et la vie privée de ces héroïnes en est le fil rouge. Mais on va vite adopter ce nouveau tandem tant il s’accorde à merveille.
Les deux premiers épisodes, montrés à la presse, suivent Loki au sein du TVA, univers rappelant furieusement la machine administrative dystopique du « Brazil » de Terry Gilliam.
Battiato n’a pas voulu copier le travail de Jean-Jacques Annaud et c’est bien ainsi. Sa mise en scène est plus moderne dans un style aussi lumineux et coloré que l’atmosphère du film était sinistre et poisseuse. Ce polar médiéval mêle avec brio enquête et fresque historique. Une réussite.
C’est un des plus gros succès de l’année outre Manche (...). Cette série policière de six épisodes évoque, de manière magistrale, le lourd sujet du viol.
Après House of Cards, David Fincher, le virtuose (Seven, Fight club, The Social Network), continue ses pérégrinations sur le petit écran avec Mindhunter, un thriller psychologique qui promet d’être très addictif.
L’ambiance 'pop acidulée' a tout pour plaire, et on sent dès le premier épisode qu’un soin tout particulier est apporté à la galerie de personnages féminins. Tout comme à la déconstruction des représentations sexistes qui sont légion à Hollywood comme ailleurs.
Cette série, tout comme son héros, ne peuvent être contenus. D’autant que l’ensemble s’inscrit dans une cohérence troublante, parfait reflet du "donjon mental" qui anime David, personnage complexe, touchant et fascinant.
Entre la jeune enquêtrice d'origine algérienne et le procureur suédois torturé par ses deux identités, se noue une très intéressante relation. Sous la lumière blanche du soleil de minuit, il entraîne la nouvelle venue, et nous avec, dans une passionnante découverte d'un pays méconnu, à partir de Kiruna, cité minière menacée d'ensevelissement.
Bien loin des clichés de la série policière dramatique, Les Mystères de Laura nous emmènent dans le quotidien de cette mère totalement déjantée et brillante lieutenant de police qui enchaîne les bourdes et les cafouillages. Cette série n’a aucune autre prétention que de nous faire passer un bon moment et y parvient bigrement bien.
Les personnages, admirablement interprétés, sont particulièrement attachants. On rit beaucoup tout au long de ces six épisodes en regardant les quatre agents tenter de se dépêtrer de situations ubuesques.