L’interprétation, sans faille, est menée par un épatant Ralph Fiennes, qui mène l’enquête. La mise en scène est tenue et les rebondissements ne manquent pas…
Du déjà-vu en somme, raconté par des chansons plus ou moins réussies et alourdi par une direction artistique rose verdâtre de mauvais goût. Impression accentuée par la multitude d’effets spéciaux peu convaincants… Un pur nanar kitch.
Une errance parfois éblouissante, parfois ennuyeuse. On se demande souvent si c’est génial ou fumeux. Seule certitude : on voit au travail un cinéaste follement inventif, qui va au bout de ses intuitions.
Sans jamais être donneur de leçon ou moralisateur, le résultat a cette force de laisser chacun seul juge de ce qu’il voit ou entend pour se faire sa propre opinion sur cette « artiste » beaucoup plus ombrageuse que lumineuse. Le constat, glaçant, est sans appel.
Dans la peau et la tête de ce diable d'homme, Hugh Grant, 64 ans, se régale. II n'avait pas joué un premier rôle depuis une dizaine d'années. Dans Heretic, le prince des comédies romantiques des années 1990 s'affirme comme un virtuose de l'ambiguïté.
Ce film sous pression, dense (à peine 1 h 20) décrit, c’est assez passionnant, un homme ambigu, piégé par son obsession de la vertu et de la perfection.
Proche de la gravure, le dessin chemine avec intégrité entre esthétisme et réalisme. Jamais Michel Hazanavicius ne fait de l’épate avec son sujet. Pour autant, il n’escamote rien de ce qui a été vécu, et qui est effroyable.
Dans ce film ultra-contemporain, Agathe Riedinger porte un regard subtil, sans surplomb ni complaisance, sur la téléréalité. On sent dans l’écriture, la réalisation une tendresse de grande sœur pour son héroïne, touchante Marylin des années 2020.
Autant de qualités pour ce « Gladiator 2 » qui, sans égaler son aîné, s’inscrit à la fois dans sa lignée tout en faisant un pas intéressant de côté. Un pari que le cinéaste n’était pas parvenu à faire lorsqu’il s’était attelé aux préquels de son Alien.
On peut, paresseusement attendri par la bonhomie des acteurs, se laisser porter au fil de l’eau par ce film-fleuve, tendre et tranquille. On peut aussi y trouver le temps long, bailler au son de la trompette d’Ibrahim Maalouf et s’endormir sur la chanson-titre signée Didier Barbelivien. Finalement…
C’est drôle, parfois émouvant. Caricatural aussi, tant les préjugés de Sarah Saldmann vont au-delà du cliché. Et comme souvent dans les films de François Ruffin, à la fois sincère et démago. Le député ne s’encombre pas vraiment de nuances pour décrire une France cassée en deux, entre les méchantes élites déconnectées et les héros invisibles du quotidien.