Un élan positif qui rattrape les errements de ce « Joli, joli », film charmant, au casting solide (José Garcia, Victor Belmondo, Vincent Dedienne voire Grégoire Ludig répondent à l’appel) mais qui manque de coffre, notamment au niveau de sa réalisation, pour véritablement marquer les esprits.
Évitant avec intelligence l’écueil du biopic, Guillaume Nicloux réussit dans « Sarah Bernhardt, la divine » le portrait passionnant de la fabuleuse tragédienne.
Un film faussement simple et vraiment complexe, souvent riche. Mais sa froideur, son dispositif statique, certains échanges trop théoriques dévitalisent terriblement le récit. Cette élégie manque d’intensité.
Là où on aurait pu craindre qu’implanter l’intrigue dans le milieu artistique donne une impression d’entre-soi, il n’en est rien puisque ce film sans prise de tête, servi par une image rétro, se concentre essentiellement sur la difficulté de mener à bien son couple lorsqu’on vit et travaille ensemble.
Extrêmement beau, avec une direction artistique d’une rare cohérence, des graphismes regorgeant de détails, « La Guerre des Rohirrim » s’impose comme une aventure palpitante.
C’est survolté, drôle, avant de glisser, dans la deuxième partie, vers un registre plus sombre. Horreur, humour, drame, fantastique, la cinéaste jongle avec les registres. Parfois avec maladresse, toujours avec panache.
L’étrange « Saint-Ex » ne décolle pas, et ne nous embarque jamais. Pablo Agüero a voulu esquisser un portrait de l’écrivain sous la forme du conte, en oubliant la noirceur et le frisson indispensables pour réussir dans cet exercice.
L’interprétation, sans faille, est menée par un épatant Ralph Fiennes, qui mène l’enquête. La mise en scène est tenue et les rebondissements ne manquent pas…
Du déjà-vu en somme, raconté par des chansons plus ou moins réussies et alourdi par une direction artistique rose verdâtre de mauvais goût. Impression accentuée par la multitude d’effets spéciaux peu convaincants… Un pur nanar kitch.
Une errance parfois éblouissante, parfois ennuyeuse. On se demande souvent si c’est génial ou fumeux. Seule certitude : on voit au travail un cinéaste follement inventif, qui va au bout de ses intuitions.