On ne va plus, depuis longtemps, voir « Mission : impossible » pour l’intrigue, mais pour découvrir ce que les diables de scénaristes ont encore pu inventer comme situations démentes, inextricables, pour le pauvre Ethan, mille fois donné pour mort et sans cesse ressuscité. Vous ne serez pas déçus
On retient donc davantage les comédiens (Cate Blanchett, Alicia Vikander, Denis Ménochet….) qui font à tour de rôle leur petit numéro et semblent s’amuser dans cette œuvre chorale, sans trop prêter attention au résultat, conscients d’être englués dans une blague longuette qui se prêtait mieux au format court métrage.
Par une mise en scène humble, loin du bling-bling habituellement associé au football, Camille Perton explore l’antichambre du monde professionnel. Un parti pris qui lui permet de s’écarter des poncifs, pour explorer une zone grise où l’innocence se heurte au cynisme.
Le film ronronne, car il joue du début à la fin sur le même et unique ressort comique, la situation incongrue de ce personnage BCBG propulsé au coeur d’un braquage hors-norme.
Cette fresque surprend par sa finesse, et sa modernité, dans sa représentation des sexualités, des relations humaines.Le désir circule équitablement, librement, dans le partage plus que dans la domination.
« Thunderbolts » se présente comme une face B audacieuse du MCU, où des anti-héros marginaux s’unissent pour affronter leurs démons et une menace inattendue. Porté par un dernier acte poignant, ce 36e opus Marvel surprend et redonne du souffle à la franchise.
Un film direct, fort, souvent dur, très dur, nourri par une enquête qu’a conduite le réalisateur, Francesco Costabile, dont c’est le deuxième long métrage, dans les centres anti-violences en Italie.
Sobre, direct, "Mexico 86" décortique avec subtilité, sans emphase romantique, l’engagement d’une activiste face à l’oppression. Son courage, son intégrité, mais aussi ses dilemmes, ses ambivalences, son extrême solitude.
Plutôt que de suivre un schéma classique de romance (rencontre, séduction, mensonge, séparation, pardon, réconciliation), Mourad Winter capture les instants précieux où le couple se cherche, avec deux êtres qui prennent le temps de se connaître et de s’apprivoiser. Cela passe par le soutien et la prise en compte de l’autre, sans l’idéaliser.
Ponctuée de bons mots et de situations vraiment comiques, « Aimons-nous vivants » est une brillante comédie, portée avec délicatesse par ses trois acteurs principaux.
Dans la forme et le fond, le résultat pourrait se définir comme une rencontre entre Jordan Peele (« Get Out ») pour le versant engagé, avec ici un rappel des horreurs commises par le Ku Klux Klan. À cela s’ajoutent de délicieuses références à John Carpenter (« Vampires », mais pas seulement), Sam Peckinpah et même aux « Incorruptibles » de Brian De Palma, lorsque l’ensemble lorgne du côté film de gangsters.