Prenant pour fil rouge les destins croisés de Dolours Price, membre de l'IRA, et de Jean McConville, enlevée durant les affrontements, ce thriller saisissant revisite l'idéalisme politique et ses désillusions dramatiques.
Entre action et rebondissements à gogo, cette fiction exploite les codes traditionnels de la fiction d'espionnage avec une dose d'ironie efficace. Ben Whishaw crève l'écran.
Tout n'est pas hilarant, mais on ne peut pas nier que Jérôme Commandeur a de l'imagination à revendre, plus un talent d'écriture et de jeu indéniable...
Pleines de mystères, les intrigues de "Derrière la façade" qui ne se prennent parfois pas aux sérieux apportent ainsi de nombreux rebondissements et offrent une fin bouclée. (...) À ne pas rater pour passer un bon week-end !
Le jeu d'acteur parvient difficilement à convaincre, l'intrigue est pleine de longueurs et les dialogues parfois poussifs peuvent favoriser la déconcentration des téléspectateurs
La série produite par Jamie Lee Curtis devrait vous faire passer un bon moment entre paysages hivernaux sublimes du Québec et comédie décapante sans temps mort. En prime, une bande originale, certes désuète, mais tellement réconfortante. Bref, on adore !
"The Day of the Jackal" ne convainc pas totalement, la faute à un scénario qui aurait mérité d'être plus dépouillé, sec, tendu, sans sous-intrigues superflues qui nuisent à la pression.
Cette succession de sketchs laissent parfois échapper quelques gags tombant à l'eau, mais le bilan est positif pour cette série intergénérationnelle qui évite fort heureusement le "c'était mieux avant" comme le "c'est bien meilleur aujourd'hui".
Bien que la série aborde les conditions violentes de son décès, c’est l’image d’un Senna rayonnant qui marque la rétine. La séquence finale, pleine de vie, est un cadeau aux fans : ils ne pourront pas retenir leurs larmes mais trouveront, dans ce portrait solaire, une forme de plénitude.
Une déception pour un pitch qui s’annonçait intéressant et pour un rôle incarné par Colman Domingo, primé aux Emmy Awards pour son rôle dans "Euphoria" et nommé aux Oscars pour le film Netflix "Bayard Rustin". Si sa prestation n’est pas en cause, ce n’est pas le cas du scénario. Un potentiel totalement gâché.
Initié par Dominique Besnehard, métamorphosé en chef de rang savoureusement perruqué, ce format en six épisodes ressuscite le charme des revues parisiennes confrontées aux problématiques contemporaines.
Fascinée par ses personnages amoraux, la série a tendance à traiter beaucoup moins bien ses protagonistes plus vertueux (et même à les renvoyer à une imagerie caricaturale un brin paresseuse). Et puis, en prenant un peu de distance, si on ne peut lui nier une efficacité diabolique, ce Cruel intentions est, au fond, finalement peu originale et "classique".
Au-delà de l'humour habilement déployé autour de cet enquêteur amateur, des thèmes plus émouvants comme l'amour entre seniors, le maintien d'une forme d'indépendance ou la fin de vie, enrichissent cette série.
Si quelques fonds verts laissent à désirer et que certains personnages peinent à convaincre (le très bon Mark Strong n'a, par exemple, pas grand-chose à jouer dans le rôle de l'Empereur aisément manipulable), ce préquel bénéficie du charme de la nouveauté et captera un peu plus son public à chaque nouvel épisode.