Inspirée du mouvement de grève des femmes de ménage de l'hôtel Ibis des Batignolles à Paris, entre 2019 et 2021, la série "Frotter frotter" bouleverse et vivifie. Sa démarche sincère et sans démagogie est doublée d'une empathie pour les êtres qu'elle dépeint et défend.
Cette minisérie est une vraie proposition, suffisamment originale et étonnante pour capter et conserver l'attention, raisonnablement classique pour ne pas perturber exagérément. Tout n'y est pas parfait, loin s'en faut. L'écriture souffre de quelques facilités et raccourcis, essentiellement pour rendre l'intrigue plus efficace.
Malgré ces entorses à la réalité historique, ce nouveau chapitre de la vie de Marie-Antoinette s'affirme comme un thriller politique qui émeut, fascine et captive.
On passe du rire aux larmes, de l'euphorie au drame. Une alternance des genres maîtrisée de main de maître grâce aux nombreuses bonnes - parfois loufoques - trouvailles de mise en scène, qui sont le véritable génie de cette série.
La série Rapa pourrait bien vous happer dès les premières minutes grâce à l’atmosphère très efficace qu’elle installe. À la frontière avec le Portugal, la verdoyante et montagneuse province espagnole de Galice offre un cadre fascinant et à couper le souffle à l'enquête de cette série.
La série dépoussière vite le genre souvent jugé mièvre de la comédie romantique, allant même jusqu'à le transformer en chronique sociétale d'une jeunesse qui redéfinit les notions d'amour et de désir.
Quelques bonnes idées de mises en scène tentent de rompre avec un récit trop classique, notamment les introductions d'épisode qui cassent le quatrième mur. Mais globalement, la série pèche par manque de concision et raconte en six épisodes de plus de soixante minutes chacun ce qu'elle aurait pu dire en trois, avec plus d'efficacité.
On retient son souffle devant ce brillant huis clos en quatre épisodes, aux rebondissements multiples et au casting habité, notamment Maud Wyler, intense. Une plongée saisissante dans les eaux troubles et agitées de la marine marchande suisse.
Malgré un ventre mou dans les épisodes 3 et 4, qui patinent un peu par répétitivité, les deux derniers épisodes enchaînent les plot twists et ne nous laissent plus décrocher pour un bouquet final absolument prenant !
Ce Dexter juvénile ne manque pas de saveur, même s'il faut l'avouer : bien qu'il donne de la voix - et que le monologue intérieur est toujours aussi savoureux à découvrir - la présence de Michael C. Hall nous manque !
Au final, rien n'est déshonorant dans "A priori". Mais rien n'est remarquable, au sens premier du terme, non plus. La frustration en est d'autant plus grande. Et l'ennui qui va avec.
Dans une mise en scène des plus réalistes, ce scénario glaçant et d'une redoutable efficacité saura vous tenir en haleine. Servie par de solides performances d'acteurs, cette fiction revêt un aspect d'autant plus impactant qu'elle semble se dérouler dans un futur proche.
On peut d'ailleurs dire que l'une des forces majeures du projet est la qualité du casting, On passe un agréable moment avec ce joli quatuor de potes, ambiance Le cœur des hommes. Pour le reste, malheureusement "Super Mâles" se révèle plutôt inégale. Si le postulat sociétal de départ est intéressant, le propos se retrouve vite noyé au milieu de scènes ubuesques, voire malaisantes.
Malgré quelques ficelles grossières et faciles, notamment concernant la NSA, qui tire le thriller vers un divertissement parfois trop basique, le scénario n'en est pas moins prenant et intriguant. (...) Très efficace, à défaut d'être inoubliable.
Par le prisme de la comédie, cette fiction aborde un sujet encore tabou en France : la question de l'accompagnement sexuel des personnes handicapées. Très réussi.
Malheureusement, derrière ce vernis, aussi beau qu’âpre, et malgré les performances habitées de Kitsch et de la géniale Betty Gilpin, cette minisérie en 6 épisodes est finalement peu surprenante, patine souvent dans son écriture et se révèle in fine profondément superficielle.