Répartie sur huit épisodes, Perry Mason mérite le temps que vous lui consacrez. [La série] permet aux personnages secondaires d'avoir leurs moments et offre à [Matthew] Rhys une nouvelle opportunité de faire étalage de la fertilité de son imagination. Si deuxième saison il y a (…), il serait bien d'y voir des cas résolus après deux ou trois épisodes.
Defending Jacob est relativement directe. Elle a un meurtre, un suspect, un procès. Et elle commence à prendre vie lorsque le doute raisonnable s'installe (...) Grâce à une excellente bande originale et une cinématographie rampante, c'est une réussite. Mais sa longueur semble injustifiée.
Les Duffer ont su capturer l'ambiance de l'époque de belle manière (...) et ont su faire émerger une série qui pourrait correspondre à l'équivalent estival d'un grand seau de popcorn avec beaucoup de beurre accompagné d'un baril de Coca Cola.
est comme un sandwich au fromage servi avec une tasse de soupe à la tomate. Ce n'est pas exactement formidable mais forcément réconfortant (...) Fuller House a des difficultés à être pertinent de nos jours tout en offrant cet humour un peu gnangnan de la série originale.
Le fait de connaître le verdict avant de débuter la série n'affecte en rien le plaisir du téléspectateur. Cela augmente l'intensité et vous fait ressentir la nuance qui a coloré l'affaire. (...) Le show est par ailleurs essentiel car il parvient à nous faire nous intéresser à une histoire à laquelle il fut un temps impossible d'échapper.
La réussite de Wet Hot American Summer : First Day of Camp dépend de votre amour pour le film original et de votre volonté d'endurer des moments de sécheresse comique avant de tomber sur un geyser (...) C'est juste une occasion de raviver le bon vieux temps.
Pétillante et naïve, Kimmy est une cible mouvante pour les escrocs. Les adultes profitent d'elle. Les enfants aussi Ses amis tout autant. Quand elle cherche un appartement, un comédien raté la convainc que le placard est une chambre. Enthousiaste, elle s'écrit alors "Il y a même une fenêtre !" (...) Tina Fey et le co-créateur Robert Carlock ne s'aventurent pas loin de leur terrain de jeu de 30 Rock. Ils gardent leur logique tordue et se conservent le droit d'évoquer les mêmes thèmes librement, comme Fey le faisait avec Alec Baldwin avant (...) Unbreakable Kimmy Schmidt ne durera pas éternellement mais elle contient quelques éléments intéressants. Si Fey et ses scénaristes continuent de s'amuser avec la liberté artistique dont ils disposent avec Netflix, cette comédie pourrait bien se payer la tête de "Kabletown" bien plus qu'ils ne le faisaient du temps de NBC.