Ce sont de vraies personnes avec de vrais problèmes dans un monde trop réel. As We See It, en d'autres termes, est la série parfaite de Jason Katims. C’est la meilleure nouveauté télévisée de cette année jusqu'à présent.
Platt est globalement excellent, mais ce n'est pas un acteur comique et ce n'est pas un problème car The Politician n'est pas une comédie. Murphy n'aime pas rentrer dans des cases et mettre des étiquettes aux genres, alors il a créé une dramédie, une satire, une tragédie, une parodie politique, une série ado et une comédie romantique, tout à la fois, et ce trop-plein finit par générer un certain ennui.
Emergence est un truc à la Stranger Things. Il n'y a pas de mal à ça, mais Stranger Things avait l'avantage de s'inscrire dans la nostalgie des années 80, avec ses références aux Goonies notamment. Emergence s'approprie des références inévitables de manière moins maligne. Ce qu'elle a de mieux, c'est sa distribution, notamment Donald Faison.
Meilleure série de la saison ? Traitez-moi de folle, mais c'est un "whodunit" loufoque et tordu comme un serpentin qui tourne autour d'une ado très intelligente… On récapitule. Une star intéressante, des caractérisations cool, des scénarios pleins d'esprit, une histoire de fond étoffée. Que peut-on ne pas aimer ?
Les blagues méta s'empilent -rares sont celles qui sont drôles- et il y a un plaisir indéniable à revisiter la série culte et ses acteurs. Sauf que ce n'est pas la vraie série, pas le vrai casting, mais une bande d'acteurs prétendant incarner leur propre rôle, dont on sent qu'ils se demandent surtout si la paye va être à la hauteur de l'humiliation.
Angel maintient la capacité de Whedon à nous ensorceler et étend ce qu'il proposait déjà dans Buffy, en transposant sa vision de la vie mature et pleine d'esprit appliquée au monde surnaturel dans un univers plus adulte.
Ni un navet, ni un chef-d’œuvre, Grand Hotel réside tout simplement en plein milieu. Une escapade estivale plaisante portée par de bons comédiens au physique ridiculement avantageux.
Euphoria est si astucieusement construite et si souvent impressionnante et frappante visuellement qu'on en oublierait ses faiblesses. Elle introduit des personnages qu'elle zappe ensuite, Elle démarre des scènes, qu'elle fait trop durer, et qu'elle termine brutalement. Apparemment, dans ce monde-là, écrire des segments complets ça craint !
Manifest veut être This Is Us avec un goût de Lost. Au cours du premier épisode, elle réussit à le faire avec une certaine aisance. La bonne distribution permet de vendre ce pitch improbable en le rendant émotionnellement probable.
Ces élégants costards-cravates ne sont pas superficiels, bien au contraire. Mais reste à voir si la chaîne USA est vraiment prête à mettre à nu l'âme de ses héros.
Un vrai charme se dégage de la série. Et puis il y a évidemment Buscemi. Mais le reste – que ce soit le postulat de départ, l’histoire, ou les vannes – devient vite lassant.
N'importe qui d'autre que Fillion vous ferait grogner avec des répliques aussi sirupeuses. Mais M. Adorable s'en sort indénianlement bien dans ce pilote confortable, banal et adorable lui aussi.
Camping possède une belle distribution énergique, mais ils ne trouvent jamais leur place dans cette comédie sur des poissons hors de l'eau qui tourne à la farce. Comme Dunham et Konner, ils ont tous l'air de vouloir être ailleurs, et même n'importe où d'autre que là.