Bones est un très pauvre croisement entre X-Files et , avec des personnages piqués à , des intrigues volées à Veronica Mars sur fond de sujets de société façon New York Police Judiciaire.
Même si Elementary est une série procédurale assez classique, elle a au moins le mérite d’être bien faite. Elle s’appuie surtout sur le jeu d’acteur de Miller, qui apporte une énergie rafraîchissante à un genre rempli de détectives moroses. […] Ce n’est peut-être pas le meilleur Sherlock, mais il est la meilleure preuve que les gens éprouvent toujours le besoin de raconter les histoires de Sherlock Holmes 85 ans après Arthur Conan Doyle.
Axe Cop est un psychopathe ultime, mais de la manière la plus drôle qui soit. Sa logique autour de chaque décision est complètement tordue, de son goût prononcé pour le coupage de tête à d'autres situations plus particulières (...) Bien entendu, on s'attend à ce que Axe Cop défonce les méchants aussi souvent que nécessaire, mais il trouve surtout à chaque fois une façon encore plus bizarrement drôle de le faire. Il est comme un enfant racontant une histoire : à chaque fois qu'il est coincé dans l'intrigue, il trouve un moyen de continuer, à travers une entourloupe amusante. La série trouve sa flamboyance dans ces incohérences.
Bien entendu, plus vous passez du temps avec les nouveaux camarades d'infortune de Chapman, plus riche devient la série, mais cela amène aussi du flou. Est-ce que le show suit les découvertes de Chapman ? S'agit-il d'une critique substantielle de la lutte des classes ou du racisme en général ? Est-ce un mélodrame construit sur un clash des personnages et de leurs ambitions ? Même si cette série pourrait tout être toutes ces choses, cela n'en fait pas forcément un tout cohérent.
Au lieu de faire de gros clins d'oeil au public lorsqu'elle se sent intelligente, la série choisit surtout de faire avancer l'histoire avec rapidité, en n'oubliant pas d'enchaîner les blagues. Mais lorsqu'elle est trop contente de sa propre excentricité, elle devient agaçante. A plusieurs reprises, une information importante est cachée aux téléspectateurs uniquement dans le but de rendre un personnage ou une situation bizarre.
Si la trame principale n'est pas très épaisse, la série offre néanmoins quelques plaisirs, notamment lorsque les acteurs improvisent (et ils le font très bien), dans des éclairs de génie subtils et hilarants.
A mi-chemin entre la moquerie et la compassion, Raising Hope évoque avant tout « Earl », mais avec l’avantage d’avoir des personnages plus crédibles et moins caricaturaux.
[Jennifer Beals] semble jouer le rôle de la femme forte au lieu de l'habiter; elle n'est pas totalement convaincante. C'est difficile de ne pas comparer [son personnage] aux femmes fortes jouées par CCH Pounder et Glenn Close dans The Shield et, pour le moment, [sa prestation] est un peu juste (...) The Chicago Code semble avoir pour but d'être un enivrant mélange d'action et de drama politique et essentiellement, cela fonctionne. Mais, [la série] se prend également très au sérieux, offrant de précieux moments de légèreté pour atténuer les tensions.
Un bel effort entre Showtime et la BBC qui co-produisent la série, ce qui a pour résultat de jouer à la fois sur l'humour anglais et sur l'humour américain. Le problème, c'est qu'ils ne vont pas toujours bien ensemble et que les scénaristes n'ont pas l'air de savoir comment les mélanger, ou en privilégier un.
Ce qui est décevant et énervant dans ce pilote, ce n'est pas le manque de profondeur des personnages ni le manque de réponses, c'est cette insistance à vouloir montrer que ça se passe maintenant aux Etats-Unis.
Le problème des personnages c'est qu'ils ne vous surprennent pas. Leur chemin vers la rédemption arrive un peu trop vite et de manière trop facile (...) si seulement ils pouvaient trouver dans la jungle une plante miraculeuse qui aide à écrire des scénarios.