Dotée du rôle de rabat-joie, Hilary Swank interprète la piquante d’Eileen avec juste assez de respect pour ses collègues pour maintenir l'intérêt. Et ses partenaires rendent les personnages secondaires sympathiques et appréciables. Mais la série les compromet, par leur manque de bienveillance qui frise la condescendance.
Les intrigues secondaires sont inégales. Certaines sont convaincantes - Anna Uzele est particulièrement bien dans la peau de la petite-fille idéaliste d’un politicien - et d’autres sous-développées.
J’ai été séduit par les changements de ton dans chacune des histoires, allant du récit classique de suspense avec du gore à une approche de désespoir plus existentialiste. Oserais-je dire que dans ses meilleurs épisodes, la série rappelle même le classique de Rod Sterling La Quatrième dimension dans son expansion pleine d’imagination du genre et sa maîtrise absolue de la narration d’histoires courtes.
The Last of Us est une très bonne série. Au-delà de l'excellent travail de Pedro Pascal et Bella Ramsey, la série est visuellement saisissante - à la fois dans le monde post-apocalyptique qu'elle crée et les créatures effrayantes qui l'habitent - et elle est réalisée avec soin. On note également une pléiade de personnages intrigants (dont un terrifiant tyran en devenir joué par Melanie Lynskey). Mais l'épisode de Bill et Frank suggère qu'une série encore meilleure pourrait être possible si elle se permettait un peu plus de choses.
La série n'est ni pour les fans de The Witcher, car ils n'apprendront pas grand chose de plus, ni pour ceux qui ne connaissent pas la série, car elle n'est pas suffisamment accrocheuse pour intéresser. "The Witcher: Blood Origin" est une entité fade qui ne fera pas trop de bruit sur Netflix.
Il n'y a tout simplement pas assez de matière pour maintenir la tension sur 10 épisodes, aussi courts soient-ils. Une fois que l'intrigue de l'accroche se dissipe, la série a du mal à construire quelque chose de significatif ou de captivant.
On ne peut pas en vouloir à la série d'être trop romantique. Surtout avec ses personnages si attachants qu'ils vous manqueront clairement quand la série sera finie.
Périphériques partage la même élégance que Westworld, et la façon dont à chaque épisode une scène d'action marquante. Mais le roman de Gibson et le showronneur créateur Scott Smith lui donnent une base plus solide. La série donne l'impression de savoir où elle va et ne passe pas par quatre chemins pour y arriver.
Chacun de ses rebondissements est prévisible, si bien que vous pourriez probablement les écrire vous-même. Peut-être en mieux. Ce n'est pas un secret que le système judiciaire est profondément défectueux...
Le rythme est suffisamment soutenu pour que la série reste divertissante du début jusqu’à la fin. Elle prend davantage des airs de série épisodique traditionnelle que celles dans lesquelles les stars de cinéma ont pris l’habitude d’apparaître (et il existe suffisamment de romans pour permettre à Amazon de produire d’autres saisons). C’est un divertissement devant lequel on peut manger du popcorn, avec occasionnellement des touches plus dramatiques.
L'histoire évite de manière rafraîchissante les mélodrames à la Dallas, mais ses rebondissements violents et tragiques n'ont pas toujours l'impact escompté, tant on a l'impression d'avoir déjà parcouru ce chemin sinistre bien trop souvent.
C'est l'histoire classique de la rencontre entre une fille et une autre, la fille vampire réalise que l'autre fille est une chasseuse de vampires, la fille essaie d'arracher le cou de l'autre fille, la fille plante un pieu dans le cœur de la fille, les filles tombent quand même amoureuses. Ce n'est pas une bonne série, mais elle a un bon message : L'amour, c'est l'amour.
Halo commet l'erreur de rappeler au spectateur une émission similaire et meilleure, à savoir The Mandalorian. Finalement, ce qui fait passer Halo de médiocre à bon, ce sont ses scènes d'action.
La première moitié de la saison suit un semblant d’histoire qui prend son temps pour au final ne pas raconter grand-chose. Il n’y a pas assez de développement de personnage, ni même d’intrigue, pour former les bases d’un thriller efficace.
Alors que la plupart des documentaires true crime s'appuient sur du sensationnalisme odieux, macabre et horrible, Bad Vegan capture une histoire de fond avec une leçon que nous pouvons tous apprendre.
Foundation est une série qui tient toutes ses promesses, avec des épisodes s’achevant sur des cliffhangers à couper le souffle, comme si elle cherchait à défier ses téléspectateurs de ne pas la regarder jusqu’au bout.