Klapisch met en regard 1895 et 2025, une paysanne et ses descendants bobos, une époque tendue vers l’avenir et une autre qui en est revenue, pour parler, de façon à la fois ludique et schématique, du transitoire et du permanent, du ridicule et du beau.
Ce huitième opus boucle (peut-être), non sans scories, mais toujours avec panache, ce qui apparaît désormais comme la franchise d'action la plus enthousiasmante de ces trente dernières années.
Empreint des motifs de l’époque, ce premier long métrage souffre d’un récit inabouti et confus. Probant sur le papier, l’essai finit par tourner à vide.
S. Mercier et J. Hildago filment le Gers, sa jeunesse sur le départ, ses bandas, ses terres agricoles... tout en cherchant à s’éloigner des images lisses et idéalisées de la ruralité. Sans joliesses gratuites ni distanciation. Un portrait documentaire touchant.
Biopic atterrant de Milli Vanilli, gloires éphémères - pour des hits qu’ils n’avaient pas même interprétés - puis victimes durables d’une invraisemblable supercherie, s’empêtre dans son storytelling, sa psychologie épaisse et sa mise en scène illustrative.
La franchise à succès des années 2000, confiée au duo Zach Lipovsky - Adam B. Stein, joue la carte de la nostalgie sans laisser de côté les néophytes. Un thriller horrifique divertissant, dans la lignée des épisodes précédents.
Tentant un mélange maladroit de drame abominable et d’humour noir, ce film roué ne parvient qu’à étaler un sadisme étonnamment vain qui laisse songeur.
Face à la dictature, la guerre et l’oubli, Hind Meddeb filme les voix qui résistent. Son documentaire raconte une révolution confisquée, mais jamais éteinte, portée par la jeunesse, les femmes et la parole.