Enfin, il manque à l’écriture de la finesse et de la pertinence. S’il reste abordable, la charge émotionnelle parait moins évidente et les sentiments moins intelligibles pour le jeune public (à qui est d’abord destiné le film).
Les morceaux de bravoure de The Final Reckoning sont parmi les meilleurs de la saga, mais la formule de Tom Cruise commence à s’essouffler, la faute à un fan-service mégalo qui alourdit ce blockbuster trop long.
Bien qu’il ne s’excuse d’aucune résonance avec notre triste actualité politique, "Rumours" et son sens de l’absurde lassent assez vite. Son introduction et ses piques grinçantes sur l’inutilité de nos dirigeants font mouche, mais le soufflé retombe trop vite.
Dans ce grand final qui ne s’excuse de rien, Balle perdue 3 s’affirme plus que jamais en lettre d’amour au cinéma d’action, tout en trouvant son identité propre (et attachante) au sein de ses références prestigieuses. Pas mal, non ? C’est français.
David Cronenberg étudie son propre deuil à l’heure où la technologie a rattrapé son cinéma. Un geste plus intime que cinématographique et donc forcément austère comme la mort.
"Tu ne mentiras point" serait un drame de plus sur la banalité du mal s’il ne se consacrait pas entièrement à la perspective de son protagoniste, quitte à se jouer des règles de la narration jusqu’à un final glaçant.
Quand Marvel revient à un film de personnages qui fait avancer son univers, on se souvient de ce qu’on a aimé dans les premières phases du studio. "Thunderbolts*" est à la fois un retour aux sources et un projet qui s’interroge (enfin) sur l’évolution du genre super-héroïque et ses considérations politiques. Imparfait, mais attendrissant.
Malgré les faiblesses d’un scénario qui s’écroule à la fin, "La Légende d’Ochi" est une petite merveille pour les yeux, et un plaisir pour toute personne qui aime les univers remplis d’étranges bestioles et de douce candeur.
"Le Clan des Bêtes" est un premier thriller haletant et qui aborde subtilement les mécaniques de violence, notamment intra-familiales, au détour d’une banale (mais pas bête) histoire de vengeance entre éleveurs.
Gareth Evans pousse tous les potards du polar hard boiled au maximum pour en extraire un spectaculaire chaos, composé de bastons virtuoses et d’archétypes plus ou moins bien digérés.
L’idée d’adapter le jeu vidéo "Until Dawn" était douteuse, mais on peut saluer les efforts de l’équipe qui a cherché une bonne pirouette pour s’en sortir. Résultat : un film qui a le mérite d’essayer d’éviter les pièges… sans y parvenir au-delà de quelques scènes amusantes. Et ça donne surtout envie de revoir "La Cabane dans les bois".
Malgré sa maîtrise esthétique et la sincérité de sa démarche, Oxana passe à côté de son sujet en ne plongeant jamais réellement dans la personnalité de son héroïne ni dans son combat politique.
Un blockbuster un poil trop théorique pour son propre bien, mais qui comporte des moments de cinéma tels qu’Hollywood a cessé d’en produire depuis belle lurette désormais.
"The Amateur" n’est pas inintéressant lorsqu’il traite de la normalisation de l’ultra-surveillance. Il l’est beaucoup plus quand il retombe dans les clous du thriller d’espionnage programmatique.