Le scénariste-réalisateur Boots Riley mêle humour absurde, métaphores visuelles éblouissantes, animation et critique acerbe du capitalisme pour proposer une histoire de passage à l'âge adulte d'une originalité sans faille.
Ce n'est pas une série qu'on s'attend à dévorer en un week-end. Mais cette adaptation captivante, développée et produite par Branden Jacobs-Jenkins (Watchmen), élargit l'exploration révolutionnaire de Butler du racisme américain pour le transformer en un thriller passionnant.
Shrinking est une série prometteuse et unique, mêlant humour intello (merci à Carl Jung !) et humour potache (vomi de projectile !). L'écriture pointue offre des sensations poignantes et le casting semble prêt à tout.
L'ampleur de la série est vaste, pour le meilleur (vues époustouflantes, paysages urbains étendus) et pour le pire (l'un des deux prologues du pilote est inutile). Il y a des perspectives importantes. L'action est fine et fonctionnelle. Un épisode change complètement le canon du jeu, mais certaines scènes sont recréées plan par plan. Cela peut plaire aux débutants ou aux fans qui préfèrent les adaptations à peine adaptées. Cela donne l'impression de voir une rediffusion.
Cette nouvelle série Star Trek marque le meilleur ajout au canon de la franchise jamais produit. Anson Mount était déjà fabuleux en capitaine Pike dans Discovery, et la série bénéficie en grande partie de son charme naturel.
Ce nouveau Gossip Girl est bien plus sensible à tous les niveaux, d'une manière qui paraît à la fois tout à fait sincère et brutalement ennuyeuse. (...) On pourrait avoir envie de qualifier ce reboot de désastre, mais il pourrait en résulter quelque chose de positif si les scénaristes se mettaient d'accord pour retourner aux bases de la "garcerie".
Les spectateurs qui voulaient explorer la Terre du Milieu seront sûrement satisfaits, et j’imagine que l’on pourrait dire que Les Anneaux de Pouvoir n’est pas pire que toutes les autres séries d’aventure aux budgets faramineux (Altered Carbon, vous vous souvenez ?) qui ont vu le jour ces récentes années sur les plateformes de streaming. Mais cette série est un catastrophique gâchis de son propre potentiel, préférant sacrifier un univers glorieux et sans limites au détriment d’un blockbuster étriqué et désespérant.
Daemon incarné par Matt Smith agit comme une tornade diabolique, et sa performance permet d’apporter de la noblesse à cet esprit de fou furieux. En comparaison, Paddy Considine hérite d’un personnage peu amusant, celui d’un roi écrasé par le poids de sa propre couronne. L’acteur exprime beaucoup de choses avec de simples expressions attristées, nous laissant ainsi entrevoir à quel point ses espoirs désespérés de maintenir la paix sont une source de tourment pour Viserys.
Alors que les eaux et la tension montent, Ridley et Cuse fomentent une atmosphère d'oppression de plus en plus claustrophobique. La caméra filme de près - capturant la misère - avec des plans de coupes intentionnellement saccadées donnent à certaines scènes la sensation de tituber à travers l'action. Une manière de refléter l'épuisement et la désorientation des personnages.
Les huit épisodes mènent à un cliffhanger assez prévisible mais cela fait partie du charme de la série. Il y a un certain réconfort à regarder une comédie romantique ancrée dans des codes bien connus, surtout quand l’histoire est aussi élégante et agréable à regarder.
Le co-créateur Taylor Sheridan, qui a écrit et réalisé les épisodes de la série, a un faible, quand il ne s'adonne par à des combats au pistolet gratuits, pour le poétisme, laissant ses personnages méditer sombrement.
Le réalisateur ne capture pas totalement l'ère des médias sociaux comme Irma des années 90 a pleinement été témoin de son propre paysage de pop culture. Mais après les trois premiers épisodes, on craque pour cette crème française.
Pour être clair, [The Time Traveler’s Wife] a de nombreux problèmes : des mauvaises perruques, des caractérisations molles, une intrigue indifférente. Dans le rôle de Claire adulte, Rose Leslie doit dire une chose ridicule après l'autre. (...) et il est rare, en ces jours sensibles, d'assister à une calamité aussi spectaculaire.
How I Met Your Father se bourre d'histoires élaborées, mais on ne sait pas vraiment pourquoi ce groupe d’amis veut passer du temps ensemble. Les artifices s'accumulent.
La série est une satire ironique, qui raconte l'ineptie comique des forces de l'ordre et/ou le mépris cavalier de la vérité qui ont permis à Pam d'échapper à la justice pendant si longtemps.
Même si ce remake un peu féménisé de Shining ne parvient pas toujours à garder un ton constant tout au long de la série, Shining Vale offre un joli retour à Courteney Cox, de retour à la télévision après Cougar Town.