Ce film peut paraître un peu OVNI dans notre pays (...), mais il a le mérite de proposer une approche intéressante de la mixité et de l'intégration, sans prêchi-prêcha ni condamnation.
En nous invitant pendant une heure trente aux bains, véritable îlot de sérénité, Zhang Yang nous rappelle que le bonheur tient à peu de choses, et nous offre un revigorant moment de cinéma.
En somme, le film n'a pas à avoir honte d'exister, le duo Gene Hackman/Morgan Freeman fonctionne à merveille, Monica Bellucci est toujours aussi énigmatique… et le sujet tout aussi palpitant.
On a plaisir à rendre visite aux membres de cette famille juive américaine, traditionnelle sans doute, mais surtout pas extrémiste ni caricaturale ! Et on a l'impression de connaître mieux nos contemporains à la sortie de la salle.
(...) à défaut de toucher totalement le cœur, In the mood for love parvient quand même à combler le plaisir des yeux. Pour un film de cinéma, c'est déjà essentiel.
(...) Vacances prolongées pourrait aller trop loin en plongeant définitivement dans le narcissisme ou le pathos (...). On en ressort au contraire amoureux d'autrui et de la vie (...)
On peut y voir un avertissement aux jeunes filles (...) ou déjà un appel à la réflexion sur le pouvoir hypnotique de la beauté (...). Et même si (...) le film reste une trop gentille bluette, qui tourne au gris, ceci n'est déjà pas si mal.
Sa sympathique " petite banlieuserie ", comme il (Odoutan) l'appelle, était à l'origine un projet de court métrage. Si le réalisateur était resté sur sa première idée, le scénario un peu creux, le manque de rythme (...) auraient peut-être été évités.
Même si la première demi-heure exige un temps d'adaptation au chant et aux images excessivement colorées, on finit tout de même par se demander si ce ne serait pas une bonne idée de faire un petit voyage en Corée, pour découvrir ce rituel mystérieux (...)
On sort secoué de la projection, ébranlé dans ses certitudes, voire même choqué. C'est le prix à payer pour que le film touche et fasse mouche. Un film réservé clairement aux plus avertis et aux plus curieux. Un électro-choc !
(...) le cocktail technologique ne reste qu'une réussite esthétique. Pour une seule chose, le Disney 2000 est une surprise. (...) l'ensemble reste sombre, cruel et parfois un tantinet violent - bref, rien de ce qu'on attendait pour Noël.
Le résultat n'est pas un immense film, mais un honnête thriller qui se caractérise par une langueur rare, assez surprenante dans ce type de divertissement.
Vous n'échapperez pas à une séance en apesanteur où un colmatage de dernière minute doit s'opérer afin d'éviter l'explosion de la navette (...), aux longs discours avec l'ordinateur de bord à la voix bêtifiante (...)
difficile de se pâmer devant un " produit " préfabriqué, au scénario cousu de fil blanc et d'une affligeante banalité. En fait, le seul véritable intérêt du film est de révéler le joli tempérament de son actrice principale Piper Perabo.
Cruel, tragique, poignant, bouleversant, tourneboulant : ce film est tout cela à la fois. (...) le spectateur reste en haleine, prend tous les rebondissements de l'histoire au sérieux et n'a pas assez des poses musicales pour reprendre son souffle.
Même les non-sportifs convaincus devraient se laisser séduire par le charisme et le sourire incroyables de ce petit homme qu'aucun obstacle (au sens propre comme au figuré) ne semble devoir arrêter.