Huitième – et peut-être ultime – volet haletant de la série commencée en 1996, ce film d’espionnage dresse un bel éloge de l’amitié et de la coopération comme remède aux dérives politiques et technologiques du moment.
Entre récit intime et politique, le film d’Aitor Arregi et Jon Garano est tiré de faits réels au sujet d’Enric Marco. Il rend compte avec efficacité d’un fascinant scandale qui a défrayé la chronique en Espagne, autour de la mémoire des 9 000 victimes du nazisme, longtemps passées sous silence.
Porté par Cate Blanchett, ce film étrange oscille entre absurde, humour et expérimentation visuelle, mais finit par désorienter, faute de véritable propos, malgré une distribution brillante et une esthétique kitsch assumée.
Le réalisateur Grégory Magne dépeint avec finesse l’univers de la musique et ses tensions humaines, mêlant émotion, comédie et précision. Les musiciens se distingue par la justesse de son interprétation, portée par des acteurs-musiciens jouant réellement de leurs instruments, et par une bande originale signée Grégoire Hetzel.
Le réalisateur Karim Moussaoui ausculte dans un film à l’atmosphère étrange le mal-être de toute une génération qui a grandi à l’ombre des pères dans l’Algérie postcoloniale.
Porté par un ton à la fois tendre et drôle, Les Règles de l’art alterne entre humour décalé et tension policière, sans jamais choisir entre les deux genres. Il séduit par son regard décalé sur un casse historique perpétré par des bras cassés loin des clichés du grand banditisme.
Premier long-métrage audacieux, Little Jaffna bouscule les codes du genre et propose un regard neuf sur la communauté tamoule, porté par une mise en scène inventive et une interprétation intense.
Porté par une mise en scène sobre, une atmosphère oppressante et un jeu tout en retenue, le film explore le poids du silence et de la culpabilité dans une société gangrenée par l’omerta.
Cette histoire singulière, entrecoupée de furtives scènes d’animation permettant d’illustrer l’indicible, prend très vite un goût d’universel, qui fait toute la force du film.
Huis clos dramatique, sur la vie et la mort, porté par la haute intensité du jeu de Mélanie Thierry, le film joue avec habileté du hors-champ de la guerre et de ses atrocités.
Le réalisateur César Diaz puise dans son enfance l’inspiration de ce film sur le choix impossible d’une activiste guatémaltèque superbement interprétée par Bérénice Bejo.
Dans le droit fil de Jusqu’à la garde de Xavier Legrand, ce film italien de Francesco Costabile évoque sans fard la question des violences conjugales et de ses conséquences dans une mise en scène oppressante et éprouvante.
Si l’on retrouve le talent du cinéaste à filmer la nature et les éléments, son film souffre d’un scénario maladroit et de la faiblesse d’incarnation de ses deux jeunes acteurs principaux.
Le film de Charlène Favier tente de comprendre la personnalité complexe et tourmentée de cette peintre d’icônes, activiste idéaliste et radicale, qui entretenait un rapport ambigu avec la religion.