A chaque fois, le résultat est hilarant tant l’humoriste, comédien et réalisateur sait viser juste en trouvant le bon dosage entre l’absurde et l’exagération.
Sans doute la période des fêtes de fin d’année est-elle propice à une immersion passionnée au cœur de cette série aussi atypique que le roman qu’elle adapte. On y savourera son temps, à défaut de la binge watcher.
Les séquences d’action surviennent parfois sans crier gare et rappellent par moments une autre réussite de la série d’espionnage britannique, "Killing Eve". Si elle force bien moins le trait sur la cruauté (quoique) que cette dernière, "Black Doves" a également en commun avec elle un sens de l’humour décalé et le fait que les femmes sont aux commandes. Espionnes ou commanditaires, ce sont elles qui font l’action.
Si certaines scènes virtuoses sont ici extrêmement bien ficelées et rythment pleinement la narration, elles ne constituent pas pour autant le ressort principal du récit, qui privilégie la psychologie de ses personnages et celle d’un héros qui n’en finit pas de révéler ses différentes facettes.
Ces répliques sont d’une fidélité bluffantes, et les concepteurs argentins sont allés jusqu’à travailler la sonorité pour obtenir un réalisme total pendant le tournage.
Ainsi, que l’on soit incollable sur "Dune" ou que l’on n’y connaisse rien, si vous aimez les intrigues à suspense et les luttes de pouvoir façon "Game of Thrones", et que vous êtes amateur de SF, alors vous allez adorer "Dune : Prophecy".
Le résultat est dense, avec une intrigue consistante, un grand nombre de protagonistes et un foisonnement de termes techniques. Des ingrédients ambitieux pour une mini-série "sur la fine ligne de crête entre le documentaire, la fiction et le réalisme", dixit le producteur Alexandre Boyer.
Porté par Doria Tillier et Géraldine Nakache, ce thriller teinté de critique sociétale sensibilise sur les dérives de la surexposition des plus jeunes sur les réseaux sociaux.
Mal fichue, armée d’un scénario fort peu crédible, et globalement mollement interprétée (même si Nolwenn Leroy est plutôt convaincante), la série ne rechigne à aucune des grosses ficelles stylistiques habituellement employées. A un point presque comique d’ailleurs.
Those About To Die ne fait pas l’économie de cette représentation où des messieurs très musclés s’entretuent en exhibant de pectoraux en pâte d’amande (les tablettes de chocolat n’ayant pas encore été inventées).
Une débauche de bains de sang et de scènes si outrancières qu’elles forcent le rire du spectateur. Avec autant d’atouts entre ses mains, difficile d’imaginer que Fallout ne marque pas autant la culture populaire que l’œuvre dont elle s’inspire. A consommer sans modération.
Sur le papier, la série envoie du lourd, mais elle peine à soutenir la comparaison avec les grandes séries françaises qui s’imposent depuis quelques mois.
La série entremêle les codes du polar, du film de gangsters et multiplie les scènes d’action, de combats rapprochés ou de fusillades. Et il est plutôt jubilatoire de voir des tueuses impitoyables démonter des poignées de mafieux.
Si Berlin fait le job avec habileté en introduisant de nouveaux jeunes personnages divertissants, certains regretteront peut-être qu’Alex Pina persiste dans l’univers de La Casa de Papel plutôt que de proposer une vraie nouveauté.