Pur produit de la génération Périscope et consort, ce divertissement bas de gamme échoue à épingler les travers des réseaux sociaux et prouve qu’une bonne idée ne fait pas toujours un bon film.
Les Dents de la mer, sorti en 1975, ont plus de 40 ans mais n’ont pas pris une ride. Aucun film de requins sorti depuis ne lui arrive d'ailleurs à la cheville. Instinct de survie avec Blake Lively en surfeuse sexy et chassée ne changera pas la donne. Pire : il est carrément ridicule... au point d’en être presque jouissif.
(...) le film marche, tient la route grâce à ces vilains qui partent en quête d'une véritable rédemption tout au long de leur mission. Une épreuve intérieure qui donne un supplément d'âme à ces 2h10.
Il n’empêche que la parodie à laquelle Falardeau aspirait aurait pu/dû être davantage cinglante. Sur le papier, les interrogations soulevées étaient finalement plus prometteuses et fortes que leur concrétisation à l’écran.
En jonglant inventivement avec les codes du polar, cette dinguerie LGBT un brin bordélique dépeint, entre furie et poésie, la recherche identitaire d’un héros attachant dont le bruit des talons aiguilles finira par atteindre les oreilles de tous les cinéphiles.
Sans être indigne, "Le Bon Gros Géant" n’en est pas moins un ratage sur toute la ligne, un rendez-vous totalement manqué entre un auteur et son public. Quel dommage !
Le numéro du duo mérite à lui seul le détour et donne tout son piquant à cette rencontre du 3e type entre l’un des Présidents les plus détestés de l’histoire des Etats-Unis et l’une des plus grandes idoles que ce même pays ait jamais connue.
Rien de plus ou de moins, excepté l’intervention d’une intelligence artificielle dont on n’a pas tout saisi et des enjeux dramatiques anémiques pour de nouveaux personnages fort peu charismatiques.
Rien de très original dans ce scénario donc mais l’intérêt est ailleurs. Bastille Day n’est que courses poursuites et corps à corps parfaitement servis par une mise en scène nerveuse. Pas de bavardages, pas de temps mort. Idris Elba castagne (...).
La première qualité de "Florence Foster Jenkins", c’est lui : le revenant Hugh Grant. Depuis "Quatre Mariages et un enterrement" ou "Notting Hill", l’acteur n’avait pas été aussi drôle et attendrissant que dans la peau de St Clair (...).
Si sa réalisation, fort téléfilmesque, manque de panache et de nervosité, ce long métrage inégal vaut toutefois pour la mise en lumière tristement méritée de son héroïne, impeccablement incarnée par la magnétique Vanessa Scalera.
(...) si le résultat n’est pas honteux, ("Tarzan") souffre de la comparaison avec le travail époustouflant de réalisme qui avait été récemment effectué sur "Le Livre de la jungle" de Jon Favreau.