Il [Michael Winterbottom] ne peut pourtant pas s'empêcher de trop mettre en scène leur calvaire, musique omniprésente à l'appui. Et pourtant, sa démarche reste essentielle.
(...) comédie enlevée et déjantée qui prend un malin plaisir à dégoupiller les codes de la télé-réalité. Et de dénoncer par la même occasion un monde obnubilé par la paraître. Plus efficace qu'un gaz hilarant.
(...) "Conversation(s) avec une femme" jouit surtout d'une écriture formidable. (...) la prestation des acteurs rend cette histoire particulièrement émouvante.
(...) cette "libre adaptation" (...) présente d'indéniables qualités plastiques, mais ne se démarque pas suffisamment de son modèle littéraire pour convaincre tout à fait.
Alexander esthétise leur violence qu'elle filme avec une complaisance à la limite du supportable. Reste l'aspect documentaire du film, fouillé, souvent très juste.
[Karl Zéro] réussit au final un tableau extrêmement documenté, sans complaisance mais néanmoins empreint de tendresse pour un homme qui apparaît ici sans idée politique aucune, capable d'affirmer tout et son contraire avec la même conviction.
"Chantons sous la pluie" fait partie de ces chefs-d'oeuvre qui donnent à respirer l'amour du cinéma par tous les pores de la pellicule. Ce film élève la comédie musicale au rang de perfection et le cinéma à celui d'un art populaire imperméable au temps.