En seulement huit épisodes, "La Loi de la plus forte" se révèle trop encombrée d'intrigues secondaires et de thématiques différentes pour être efficace.
Les dialogues et les personnages ne parviennent pas à rendre les intrigues disparates aussi convaincantes qu'il le faudrait pour que la narration se maintienne à flot.
Les femmes des projets de Taylor Sheridan ont tendance à être des louves solitaires. Elles ont également tendance à s'inscrire dans des archétypes spécifiques et étroits : les naïves vulnérables (Kate Macer dans "Sicario" ; Jane Banner dans "Wind River") ; la dur à cuire féroce (Beth Dutton dans "Yellowstone" ; Hannah Faber dans "Ceux qui veulent ma mort") et la matriarche d'acier à toute épreuve (les ancêtres de Beth Margaret et Cara, qui portent les prequels de "Yellowstone" "1883" et "1923").
"La dernière chose qu'il m'a dite" est magnifiquement filmée par une équipe entière de réalisatrices, et chaque épisode s'achève sur les cliffhangers les plus époustouflants du roman.
"Glamorous" répond à la demande avec une histoire triomphante et sérieuse sur le passage à l'âge adulte, agrémentée de gags stupides qui s'adressent à un public spécifique.
Sans perdre de vue la tristesse de l'histoire de Maddie, "School Spirits" réussit à être étonnamment pétillant" et amusant". La preuve qu'il y a de nouvelles histoires à raconter sur ce lieu dans lequel personne ne voudrait être coincé pour toute sa vie après la mort.
"La Diplomate" perd un peu de son éclat chaque fois que Keri Russell et Rufus Sewell sont séparés trop longtemps. Un problème d'autant plus flagrant lorsque la crise internationale atteint son paroxysme dans les deux derniers épisodes.
Quelques éléments disperçés tout au long de "Wolf Pack" promettent un du grand spectacle. Comme lorsque Rodrigo Santoro apparaît par intermittence pour faire allusion à une intrigue plus large mais qui semble mal rythmée.
Trop conventionnelle et formatée pour être une série remarquable... Stallone occupe un rôle clairement conçu sur mesure pour lui, et cela fait toute la différence. "Tulsa King" est un essai raté. Même si l'ensemble fonctionne, c’est précisément grâce à la performance - bien que maniérée - de Stallone. L'acteur est étrangement bon dans une série qui ne l’est pas.
Adaptation littéraire intelligente mais maladroite, pleine de bonnes intentions et de personnages intéressants mais qui en fait des tonnes... La seule artiste qui semble prendre beaucoup de plaisir c'est Connie Britton. Elle prend toute la lumière en interprétant Dee Dee.
VariétéDaniel D'Addario23 janv. 2023Harrison Ford semble mal utilisé et jeté dans ce milieu comique, il est raide et mal à l'aise et semble mieux dans ses scènes dramatiques. De son côté, Jason Segel a du mal à donner de l'ampleur et de l'importance aux paroles de son personnage, malgré sa palette de jeu émouvante, audacieuse et légère.
Pour les téléspectateurs plus âgés, le format de la série ainsi que ses intrigues vont peut-être provoquer un sentiment de nostalgie. Pour les plus jeunes, je me demande si les caractéristiques de la sitcom, la façon dont chaque épisode propose un conflit à résoudre en 22 minutes tout en laissant du temps pour les applaudissements, pourra ou non leur convenir.
Tales of the Walking Dead offre un large choix d’histoires indépendantes, avec un casting d’acteurs talentueux et quelques idées de narration plutôt folles qui ne suffisent néanmoins pas à offrir un second souffle à la franchise.
The Last of Us peut parfois trop s'appuyer sur des séquences d'action, ce qui met l'accent sur l'étrange surréalité des personnes infectées. Mais ce qui se cache derrière le chaos est le lien naissant entre Joel, un homme sans racine, et Ellie, celle qu'il a promis de garder. À travers les performances de Pedro Pascal et Bella Ramsey et une écriture forte, cette dynamique brille d'émotion et de vie.
Le problème avec Kaleidoscope est que son concept n’est pas né d’une volonté de repousser ingénieusement les limites de la narration mais est le fruit de ce qu’un créateur de série, ou une plateforme de streaming, peut tout simplement se permettre de faire… La série en elle-même n’est tout simplement pas très réussie.
DMZ se transforme assez rapidement en un duo d'acteurs Dawson-Bratt sur une histoire commune, qui, bien que bien interprétée, ne fait que des commentaires occasionnels sur leur monde.
Dans l'ensemble, "The Witcher : Blood Origin" est une sorte de pack d'extension téléchargeable de jeu vidéo bâclé de la série "The Witcher". Seuls les collectionneurs et jusqu'au-boutistes seront intéressés par la série.
L'impression que The Recruit est en pilote automatique. L'action, qui est autant violente que pompeuse, est surtout là pour donner de l'intérêt à la série. Mais accordons lui un point pour son cliffhanger de fin, qui est bien amené.