Tout en y restant fidèle, la série réinvente la mythologie, l’adapte à l’ère du XXIe siècle. (...) Ce paradoxe fait de Kaos une délicieuse série dramatique où se mêlent fantastique et beaucoup d’humour. Le tout porté par un casting de haut vol.
Si la série n’atteint jamais les splendeurs visuelles d’un Gladiator, elle offre tout de même quelques séquences bluffantes dans l’arène et notamment des courses de chars à couper le souffle.
Le résultat risque de tirer en longueur sans jamais passionner. On peut également craindre un humour parfois lourdingue avec des personnages secondaires à la fois attendrissants mais trop stéréotypés (le beauf, le Tanguy, le geek…). Restent l’énergie communicative de Claudia Tagbo et quelques scènes qui redonnent franchement le sourire.
C’est une jolie morale : accepter les autres et leurs différences, quelles qu’elles soient. Dommage qu’il faille passer par un enchaînement de clichés parfois embarrassants.
Daniel Brühl, Théodore Pellerin et Alex Lutz nous racontent comment ils se sont rentrés dans la peau de ces personnages mythiques, sans sombrer dans l’imitation, pour offrir une production originale française de haute volée.
Si The Acolyte n’atteint jamais le niveau de The Mandalorian , ses décors réels, son ambiance thriller et son ambition de s’éloigner de l’avalanche d’effets spéciaux sont particulièrement appréciables.
Même si la série est d’une véracité historique relative, et qu’elle est bourrée d’anachronismes et d’obscénités dans ses dialogues, Mary & George régale son spectateur de banquets, de costumes flamboyants, de scènes intimes et de situations chevaleresques à un rythme qui ne laisse aucune place à l’ennui.
Eric a beaucoup à dire. Trop sans doute. Penchant tantôt du côté du Zodiac de Fincher, tantôt du Birdman d’Iñárritu, la narration part dans tous les sens. Et de cet excès d’ambition naît le sentiment qu’Eric, la peluche, n’est finalement qu’un artifice inutile et encombrant pour un Benedict Cumberbatch saisissant de mélancolie.
Little Bird offre des scènes d’une intensité bouleversante. Et s’achève sur un long silence qui résonne comme une victoire et une revanche contre une politique d’assimilation forcée qualifiée aujourd’hui de "génocide culturel".
Humour potache, absurde, malaisant… Fiasco passe par tous les genres et jongle entre les quiproquos de plus en plus gros. C’est parfois hilarant, d’autres fois un poil trop personnel, mais l’ensemble est bien loin du fiasco.
Portée par la révélation Luiza Benaïssa, cette série sincère et poétique fait rimer 9.3 avec BB (Bertolt Brecht) et prouve qu’il ne faut pas sous-estimer intellectuellement la jeunesse d’aujourd’hui.
Si, sur le papier, l’idée était alléchante, le résultat est pourtant décevant. Difficile aujourd’hui de supporter ces rires exagérés ou d’adhérer à un humour qui n’a pas beaucoup évolué depuis le début des années 2000.
Frôlant parfois l’anachronisme, "Franklin" a le mérite de ne pas fantasmer ou caricaturer la France. Certains épisodes tirent parfois en longueur, rendant la série moins efficace, moins percutante. Mais la réalisation, la beauté des paysages et les touches d’humour sont plaisantes.
"Fallout*" réussit à retranscrire le ton très particulier des jeux, qui parviennent (certains mieux que d’autres) à jongler avec le sérieux et l’humour, à marier l’épique et le grotesque et à lier les petites histoires personnelles à la grande Histoire, ou du moins ce qu’il en reste, sans oublier une bonne dose de satire.
Malheureusement, dans Homejacking, le jeu parfois bancal d’une partie du casting ne permet pas de nous immerger totalement dans cette intrigue, qui prend pourtant des chemins très surprenants.
Ce programme rutilant (avouons-le, c’est parfois un peu chichiteux) se regarde pour deux raisons essentielles. John Sugar est un dingue de cinéma et, comme dans la série Dream on, cette obsession contamine le récit. (...) Mais surtout, il y a Colin Farrell.
On termine ainsi Ourika avec un sentiment d’inachevé, face à une série visuellement convaincante, aux comédiens solides, mais qui ne prend jamais son propos politique à bras-le-corps, restant timidement sur les contours d’une fracture sociale pourtant passionnante. Dommage.