Malgré un sujet qui peut paraître vu et revu, les troubles personnels auxquels George Mullen doit faire face rendent la série particulièrement intéressante. À mesure que le danger grandit, l’ex-président est victime de pertes de mémoire et d’hallucinations auditives et visuelles.
Résultat, cet éloge joyeux d’une lutte collective offre une série solaire et énergique, qui démontre que l’union fait toujours la force. Même si la situation reste précaire pour les femmes de chambre (...) "Frotter, frotter" rend visible les invisibles, avec humour et tendresse.
Même si on sent venir l’issue de l’intrigue, la façon dont sont entremêlées les histoires nous maintient en haleine. Et puis, ce positionnement thriller sanglant mâtiné de comédie n’est pas commun à la télévision française.
S’il est souvent délicat de rentrer dans une série retraçant en anglais un vrai pan de l’histoire de France, le casting de cette production internationale ne déçoit jamais. Leur talent, empreint d’une sensibilité faisant toute la force de leur jeu, nous ferait presque oublier que la langue française manque à l’appel.
Malgré certaines longueurs, Dan Fogelman parvient à nouveau à nous imprégner d’une histoire savamment écrite et riche en détail. "Paradise" sait comment nous happer : le scénario dystopique est classique, mais efficace.
Si cette romance en plein Holocauste peut surprendre, et paraît presque indécente, c’est pourtant bien celle que Lale Sokolov (décédé en 2006) a racontée à Heather Morris pendant trois ans. Une histoire mise en image dans cette série en six épisodes, fidèles au livre dans la violence des scènes et la force des sentiments.
Devant "Made in France", on rit, on pleure, on s’émeut de toutes les situations sans jamais blâmer aucun des personnages. Un tour de force, bien trop rare dans la fiction française, qui justifie presque à lui seul l’envie de regarder cette mini-série, malheureusement prévue - pour le moment - pour s’arrêter après ces six épisodes.
On ne compte plus le nombre de séries médicales. Mais lorsque l’on parle de référence du genre, "Urgences" fait partie des incontournables. Pour les fans du programme, "The Pitt" (littéralement, "la fosse") risque fort de vous faire replonger dans cette addiction.
En choisissant la comédie dramatique pour parler d'un sujet aussi complexe que tabou, Anne Girouard incarne une Cathy touchante, qui, malgré quelques erreurs, découvre le plaisir à travers celui des autres.
La bonne idée la série est d’associer Julie de Bona, dans un registre et un style différents de ses rôles précédents, et Grégory Fitoussi. On sent ce "couple" d’acteurs sincèrement complices et épanouis dans ce registre de comédie romantique. Même si Erica déroule malheureusement une histoire trop prévisible.
Certes, la manière de filmer les romances ou les relations familiales de Senna a des accents de télénovelas sud-américaines. (...) Mais cela colle parfaitement à la manière dont Netflix scénarise parfois sans nuance la série documentaire à succès sur la F1, Pilotes de leur destin, et permettra joliment d’entretenir la légende d’un pilote inégalable et d’un homme bien, tout simplement.
Erik, qui a été une victime, va-t-il, à son tour, devenir un bourreau ? C’est toute l’intrigue de cette série très bien réalisée et portée par l’acteur Isac Calmroth, littéralement habité par son rôle.
Malgré les paillettes, on peine à rentrer dans cette série au scénario creux et au rythme désespérément lent. Dommage, le décor du Paradis latin offrait pourtant du potentiel.
Rien de très novateur sur le fond : la série emprunte les voies du thriller moderne, telles qu’elles ont été tracées par "True Detective" il y a une décennie.
Si ces six épisodes fascinent, ils ressemblent malgré tout à une simple et longue introduction à quelque chose d’autre. Un passage nécessaire pour cet univers complexe et brutal, qui donne malgré tout très envie de voir la suite.
Sans détour mais sans chercher à choquer, parfois angoissante, presque toujours sous tension, cette série captivante explore aussi les sacrifices personnels avec lesquels doivent vivre ces agents de l’ombre au nom de leur mission.