Certes, la manière de filmer les romances ou les relations familiales de Senna a des accents de télénovelas sud-américaines. (...) Mais cela colle parfaitement à la manière dont Netflix scénarise parfois sans nuance la série documentaire à succès sur la F1, Pilotes de leur destin, et permettra joliment d’entretenir la légende d’un pilote inégalable et d’un homme bien, tout simplement.
Erik, qui a été une victime, va-t-il, à son tour, devenir un bourreau ? C’est toute l’intrigue de cette série très bien réalisée et portée par l’acteur Isac Calmroth, littéralement habité par son rôle.
Malgré les paillettes, on peine à rentrer dans cette série au scénario creux et au rythme désespérément lent. Dommage, le décor du Paradis latin offrait pourtant du potentiel.
Rien de très novateur sur le fond : la série emprunte les voies du thriller moderne, telles qu’elles ont été tracées par "True Detective" il y a une décennie.
Si ces six épisodes fascinent, ils ressemblent malgré tout à une simple et longue introduction à quelque chose d’autre. Un passage nécessaire pour cet univers complexe et brutal, qui donne malgré tout très envie de voir la suite.
Sans détour mais sans chercher à choquer, parfois angoissante, presque toujours sous tension, cette série captivante explore aussi les sacrifices personnels avec lesquels doivent vivre ces agents de l’ombre au nom de leur mission.
À mi-chemin entre "Creed" et "Validé" version MMA, les cinq épisodes ne mettent pas KO mais tiennent largement la route, notamment grâce à une prestation épatante de Melvin Boomer.
Le duo de choc Emmanuel Carrère et Josée Dayan s’est montré plus inspiré lors de précédentes adaptations des romans de Fred Vargas. À leur décharge, on ne peut pas dire que leur adaptation soit ratée. Le roman sonnait lui-même un peu creux…
Entre ambitions démesurées des producteurs et guerre d’audience entre les chaînes, le thriller médiatique est réussi et la série fascine autant qu’elle divertit.
Tout en soulevant des questions de société toujours aussi actuelles, autour de la place de l’intelligence artificielle dans nos vies, "Rematch" s’impose surtout comme la meilleure série sur les échecs jamais produite, qui donne diablement envie de se remettre à cette discipline vue, à tort, comme ennuyeuse.
Malheureusement, malgré tous les efforts visibles de la part des scénaristes comme de l’équipe artistique pour redonner vie au Mutiny, les huit épisodes de la série tombent un peu à plat.
À lire le pitch, cette nouvelle série ressemble à un policier tout ce qu’il y a de plus classique. Pourtant elle ne l’est pas. Sa principale originalité ? Accorder autant de place à la vie quotidienne des personnages qu’aux enquêtes. Légèreté garantie.
"Agatha All Along" séduit par son côté décalé, celui même qui avait fait le charme de "WandaVision". L’ambiance est à l’image de son personnage principal, étrange, et on se demande parfois si ce que l’on voit est réel ou imaginé par un sort de la Sorcière rouge, qui contrôle la vie d’Agatha Harkness.
Cette grande saga d’époque résonne fortement avec le monde actuel : le fanatisme religieux, la place des femmes et des enfants dans la société, l’obscurantisme, le rapport à la violence…
Quelques grosses ficelles scénaristiques et personnages un peu clichés rendent l’ensemble assez classique, mais le principal est préservé : on se prend vite au jeu de savoir ce qu’il s’est réellement passé il y a 20 ans…