Couronné lors du Festival fantastique de Gérardmer, Pedro Martín-Calero rappelle qu’il n’est nul besoin de faire couler des litres d’hémoglobine pour créer angoisse et tension à l’écran.
Sans aucune prétention, le film tire son épingle du jeu des dernières productions Disney et promet un beau voyage familial destiné à mettre des couleurs dans nos vies.
Dans la peau de l’imposteur, on retrouve l’acteur Eduard Fernández, visage incontournable du cinéma espagnol. Il livre une performance saisissante tant il parvient à nous plonger dans les dédales psychiques de Marco.
L’humour noir, autre signature de la saga, irrigue le film avec une jubilation communicative. Bref, Bloodlines s’impose comme une réussite : tendu, inventif et respectueux de l’ADN série B qui a fait le succès de la franchise. La preuve éclatante qu’on peut faire du cinéma de genre sans prétention, mais avec passion et savoir-faire.
Ce nouveau Marvel tente de rompre la routine super-héroïque avec son équipe de mercenaires dysfonctionnels évoquant leurs troubles mentaux entre deux scènes d’action. De quoi renouveler, un peu, le genre dans ce 36eme film du Marvel Cinematic Universe.
L’actrice Mélanie Thierry a appris l’ukrainien pour le film. Déjà présente dans La douleur , précédent film d’Emmanuel Finkiel, elle est bouleversante.
À travers l’installation chez un enseignant, le temps d’un été, d’une famille en marge de la société, Baya Kasmi, questionne la normalité et la parentalité avec brio.