Dans la lignée du téléfilm "A l’épreuve", avec Bernard Campan et Frankie Wallach, qui braquait ses projecteurs sur les éboueurs, "Frotter Frotter" donne à voir le quotidien de ces femmes de chambre, aux conditions de vie précaires, qui portent parfois leurs familles à bout de bras, et pourtant fières, déterminées et solidaires.
Une succession de problèmes qui alourdit un peu la barque et ralentit un peu l’histoire, celle-ci mettant toutefois le pied sur l’accélérateur à partir de la moitié du troisième épisode.
Face aux dangers qui se rapprochent, cette palpitante saison 2, plus politique, montre une Marie-Antoinette bien plus intelligente qu’on l’a souvent dit.
Rois du format court, ces deux-là tiennent la longueur sans rougir. Comme des sprinteurs passant avec talent au demi-fond, ils alternent au bon rythme, accélérations soudaines et plages de récupération, moments de franche déconnade et séquences propices à l’émotion.
Polar maîtrisé de bout en bout avec un duo d’enquêteurs qui sort de l’ordinaire, "Rapa" parvient à séduire dans un genre pourtant surexploité. Et le dépaysement offert par cette production espagnole est bienvenu.
Dans cet univers familier, le goût de déjà-vu prend parfois le dessus, d’autant que la voix off de Michael C. Hall, le Dexter d’origine, est beaucoup trop présente. Au final, la force de cette fiction dérivée est sa troupe de comédiens...
Les ressorts de la nouvelle comédie policière de France 3 ont fait leurs preuves. À défaut de surprendre le téléspectateur, ils sont diablement efficaces.
Avec des rebondissements toujours surprenants, qui vous laissent régulièrement bouche bée, "Paradise" frappe fort dès ses débuts et ne perd jamais en intensité. En s’essayant à un genre nouveau, Dan Fogelman parvient à relever un défi délicat haut la main.
Originale et pleine de bonnes idées, la série peine pourtant à aller au bout de ses ambitions. Reste que le suspense et la tension rendent les six volets haletants et hautement divertissants.
Parfois crue (la fiction est déconseillée aux moins de 16 ans), parfois tendre, toujours drôle, cette adaptation française de "Machos alfa", une création espagnole, capte l’air du temps avec beaucoup d’humour et aborde avec sincérité le quotidien de quadras qui ont grandi dans le monde d’avant et tente de dessiner les contours de celui d’après. Une vraie réussite !
L’intrigue, complexe mais pas trop, navigue entre l’Angleterre, l’Irak et la France. Avec son récit haletant de bout en bout malgré un scénario peu crédible, "Prime Target" parvient au final à convaincre grâce à son univers original, entre "Da Vinci Code" et "Will Hunting".
La série américaine "Alert" déroule de nouvelles affaires de disparitions à chaque épisode tout en suivant le fil rouge concernant ses deux personnages principaux. Un équilibre plutôt maîtrisé qui ne révolutionne cependant pas le genre.
Le scénario retranscrit autant la tension permanente que les respirations nécessaires ou les moments solennels de profonde émotion, sans oublier des séquences plus légères qui provoquent le sourire.
Dans ces six épisodes, l’atmosphère est pesante, le réalisme saisissant et on a souvent peur, surpris à de nombreuses reprises par un énième assaut, une balle ou une flèche venus relancer les hostilités.
Cette comédie policière réjouissante propose des épisodes où une nouvelle affaire occupe chaque épisode et où le coupable est connu dès le départ, à la manière de "Columbo".