Du charme, cette série aux couleurs saturées de soleil aurait pu en avoir davantage en forçant moins le trait. Les manies du commandant Saint Barth agacent vite, à commencer par sa coéquipière psychorigide.
De la science-fiction haut de gamme qui, en plus de nous dévoiler une intéressante vision du futur, aborde quelques thématiques particulièrement actuelles comme la menace que fait peser sur nous l’intelligence artificielle ou les rapports de force entre les hommes et les femmes.
Les comédiens, tous formidables, font la réussite de cette fiction qui prend des airs de cousine britannique de la géniale "The Bear", série américaine de Disney +, sans en atteindre le très haut niveau.
Très documentée, cette palpitante intrigue en quatre épisodes est inspirée du livre éponyme de Matthieu Suc, journaliste à Mediapart qui a participé à l’écriture de la série.
L’action va crescendo et réserve quelques scènes d’anthologie. Impossible de rester de marbre face à Constance Labbé, en robe Grand Siècle, en train de défoncer les sous-sols du château de Versailles à coups de marteau-piqueur. À la mise en scène, Alexandre Laurent a apporté un ton décalé rarement vu en fiction française, à la façon de "Snatch", de Guy Ritchie.
Sympathique comédie d’action, la série ne manque pas d’humour et a surtout l’avantage de nous faire découvrir des décors et des ambiances très exotiques pour le spectateur occidental.
Dans un univers hostile où vie privée et professionnelle vont s’entrechoquer des deux côtés de la frontière, "Sentinelles-Ukraine" navigue avec la peur au ventre, autant dans l’écran que devant.
Remarquablement interprétée par Inès Kerma et Anthony Goffi – deux révélations –, la série parvient à captiver, à révolter, bouleverser sans trop en faire.
Le ton est donné tout de suite : cette flic, jouée par Tiphaine Daviot, c’est de la dynamite. On adore son énergie un peu péremptoire et sa façon de foncer dans le tas.
Si les ficelles du thriller politique paraissent un brin classiques au démarrage de la série - un peu "cliché" (...) "Dans l’ombre" préfère un rythme moins spectaculaire mais en profondeur, avec une ambition visuelle que ne renierait pas le grand écran, et un soin apporté à la psychologie des personnages, principaux comme secondaires.
"Les Enfants sont rois" s’intéresse davantage à la relation entre les deux personnages féminins, la mère et l’enquêtrice, toutes les deux abîmées. Du coup, on s’éloigne trop souvent du cœur de l’intrigue et du danger des réseaux sociaux et c’est dommage.