Au centre, le regard poétique de Carvalho, dont la série adapte la trilogie littéraire "Os filhos de Próspero" avec une lenteur fascinante qui semblera exaspérante aux téléspectateurs trop impatients.
Julien Gaspar-Oliveri signe une mini-série très réussie où il excelle dans le rôle d’un professeur de théâtre bousculant les cours et les répétitions d’une dizaine de lycéens.
La série tient une sorte de journal de bord de l’irrationnel, affectant une mosaïque d’amateurs démunis, contraints, dans l’idéal, à se transcender, mais qui, pour la plupart, tâtonnent dans le néant. Sa grande force repose justement sur son rapport horizontal aux personnages.
Polar choral et toqué du réalisateur de "Traffic", sa série fait se croiser bobos ridicules et mafieux du Guyana dans un New York kafkaïen et labyrinthique.
Loin d’"Out of Africa", la triomphale et trop sentimentale adaptation cinématographique signée Sydney Pollack, avec Meryl Streep dans le rôle de la romancière et Robert Redford, "The Dreamer" (...) réussit le tour de force de donner chair à un parcours de vie haut en couleur et de retracer ses premiers pas littéraires.
La qualité de la mise en scène atteint des sommets, les acteurs principaux excellent, la photographie et la reconstitution sont plus que soignées. Et pourtant la mécanique simpliste de l’ensemble, une périlleuse opération dans le ciel entrecoupée au sol de claques dans le dos et d’effusions de camaraderie, se révèle assez vite lassante.
La création de la cinéaste Lulu Wang prend à revers les narrations concises et cadencées auxquelles les plateformes nous ont habitués pour installer un autre tempo, un autre regard.