Ce premier film au budget serré tire le meilleur parti de comédiens talentueux, et surprend en laissant le vaudeville en sourdine pour une comédie familiale malicieuse… Et spirituelle !
Giovanni Aloi se complaît dans un maniérisme parfois lourd qui ne masque guère les faiblesses scénaristiques de son thriller que leste une voix off omniprésente.
Si la réalisatrice fan de ballon rond montre plutôt bien combien ces espoirs qui se dédient entièrement à leur passion, avec l’espoir d’une vie meilleure, sont réduits à des marchandises [...], le lien tissé entre séduction mercantile et homoérotisme est maladroit [...].
Avec une mauvaise foi comique et sa gouaille habituelle, Blanche Gardin nous embarque dans un road movie rocambolesque et loufoque qui fait aussi réfléchir à l'avenir.
L'atmosphère oppressante, osant des parenthèses fantastiques à la façon d'un David Lynch, immerge dans la réappropriation, brutale et déstabilisante, d'un personnage qui perd pied pour mieux se retrouver. A condition pour le spectateur d'accepter de ne pas tout comprendre...
Ces nouveaux Avengers, bras cassés mais solidaires, constituent la relève de la franchise, mais cet épisode d’introduction pêche par son rythme un peu laborieux, et manque d’ambition.
Dominique Baumard utilise les codes du polar pour trousser cette drôle de comédie aux envolées loufoques mettant en scène un trio aussi désaccordé qu'explosif, porté par des comédiens en total lâcher prise [...].
Cette chronique, certes singulière et ambiguë, part dans tous les sens, si bien qu'à multiplier les ellipses et les pistes, on ne sait plus du tout où le réalisateur veut en venir.
Romantisme macabre, paranoïa, théorie du complot, voyeurisme, obsession pour le corps, intelligence artificielle : le récit, certes statique et théorique, s'avère très touchant quand il prend le pouls de son créateur veuf rongé par la tristesse, mais aussi par sa sensibilité, sa pudeur et son humanisme.
On s’ennuie ferme dans cette déambulation nocturne prétexte à des discussions sur la vie et l’amour aussi verbeuses que pleines de vacuité, et filmée de façon pompeuse.
Cette production BlumHouse ne démérite pas, assumant son statut de série B maligne régie selon une unité de lieu et de temps, qui manque de crédibilité mais entretient savamment la paranoïa contemporaine des harceleurs anonymes sur les réseaux sociaux.