Il y a dans le cinéma de Klapisch une joie qui confine à l’émerveillement, une exaltation presque enfantine qui devient, par sa façon de mettre en scène ses histoires, quelque chose d’intemporel. La Venue de l’avenir n’est pas exempt de choses un peu bancales, de certains clichés, d’un côté chromo mais il déborde d’une prodigalité qui ne laisse personne à quai.
Mieux réalisé et plus qualitatif que les précédents, ce film en live action pose cependant toujours la même question : que cherche à faire Disney avec ces productions ? La version 2025 de Lilo et Stitch est une copie conforme de celle de 2002.
Malgré une mise en place de l’intrigue peu palpitante, le huitième film de la saga se rattrape durant sa deuxième partie grâce à des séquences d’action à couper le souffle.
Sombre farce, Marco est le cousin hispanique et sulfureux de L’Adversaire d’Emmanuel Carrère. Les faits divers sont trop compliqués pour nous. Un Simenon l’avait compris. Arregi et Garaño nous le rappellent.
Giulio Callegari se prend malheureusement les pieds dans les fils électriques de sa créature, en embarquant au passage une Blanche Gardin qui n’avait décidément pas besoin de ça...
Le premier film de Camille Perton se rêve un peu plus grand qu’il n’est. (...) Mais il n’est pas dénué d’intérêt dans sa façon de montrer l’envers du décor, notamment le trading pratiqué par des clubs qui achètent les premiers contrats de jeunes joueurs à coups de primes à la signature extravagantes.
Quant à la musique, créée par Grégoire Hetzel (compositeur attitré d’Arnaud Desplechin et de Mathieu Amalric), elle est un personnage à part entière. Le finale en est d’ailleurs exalté par de bouleversantes envolées qui disent sans trop l’appuyer toute la force, la beauté et la nécessité du lien.
Inspiré d’un drame réel, ce beau film de Lotfi Achour évoque le traumatisme des victimes du terrorisme djihadiste, laissées-pour-compte et livrées à la barbarie.
Thunderbolts* opte, quand cela est possible, pour des trucages manuels et des décors naturels. Ce côté naturaliste transparaît dans les performances sincères des comédiens, à qui le scénario laisse des moments d’introspection pour explorer leurs traumas.
Récit tout en intériorité, Tu ne mentiras point baigne dans les crépuscules hivernaux à peine égayés par les guirlandes de Noël, qui contrastent avec l’hypocrisie des paroissiens. Émanent une simplicité, une minutie des détails au diapason de la plume contemplative de Claire Keegan, déjà à l’œuvre dans The Quiet Girl .
Pour son premier long-métrage, Valin n’a pas froid aux yeux. Son film a des gueules comme on n’en voit jamais dans le polar français - les charismatiques Puviraj Ravendran (Puvi) et Vela Ramamoorthy (Aya) en tête. Son film a de la gueule, plongée à la fois brute et stylisée dans un monde rattrapé par la violence d’une guerre qui se déroule à 10 000 km de Paris.
Contrairement à son précédent long-métrage, Les Crimes du futur, Les Linceuls s’affirme comme une œuvre intimiste, un film funèbre à la poésie troublante qui raconte la douleur incommensurable de ceux qui restent.
Ce documentaire vibrant et élogieux, qui aurait mérité une forme moins classique et de meilleures contextualisations historiques, brosse le portrait d’un médecin devenu une voix précieuse dans le conflit israélo-palestinien.