Œuvre de caractère baroque, fantastique, adaptée de plusieurs récits de Bruno Schulz (...) le résultat d’un travail de mise en scène gigantesque, tant au plan du décor, des costumes, qu’à celui de la caméra et de la direction d’acteurs.
Kirill Serebrennikov adapte le roman d’Emmanuel Carrère dans un film à la mise en scène flamboyante mais dont la violence interroge autant que le parcours de ce personnage sulfureux.
Ce documentaire expose tout le talent de Michel Legrand, mais aussi ses excès de caractère. Entre les archives et les rencontres de prestige, l’allure bricolée de cet hommage au compositeur de musique de films décédé en 2019 lui confère une note plus que touchante.
Un regard éclairé sur le monde des pierres et des roches, de jadis et d’aujourd’hui. Lors de ce parcours documentaire, Victor Kossakovski plaide pour la mise en jachère d’espaces urbains et pour un retour à un habitat beau et pérenne.
Ces allers-retours d’un régime visuel à l’autre compliquent la situation figurative induite par l’histoire de ce couple, somme toute anecdotique, et donnent à Grand Tour une touffeur rare au cinéma. Y apparaît, vers la fin, un très beau personnage, Ngoc (Lang-Khê Tran), domestique dans une maison d’un riche propriétaire, qui ouvre son monde à Molly. À son contact, le film confirme ce que le spectateur sentait depuis le départ : l’essentiel, ici, est dans les à-côtés.
Avec ce conte horrifique, la cinéaste franco-algérienne Emma Benestan plonge son héroïne dans le milieu ultra-masculin de la course camarguaise, où elle entend bien prendre le patriarcat par les cornes.
Avec ce téléfilm, Éric Métayer ne donne pas dans le misérabilisme, mais porte un regard lucide et factuel sur la faillite de la France dans la protection des enfants.
Avec cet anticonte de fées où la violence sexiste et de classe percute les rêves d’absolu, la cinéaste offre un rôle magnifique à la débutante Malou Khebizi, sélectionnée aux Césars dans la catégorie Révélations.
Cinéma Jean-Gabriel Périot rencontre des réalisateurs bosniaques trente ans après le siège de la ville et leur demande de commenter leurs films sur la guerre. De ces discussions naît un documentaire précieux sur les images du 7e art comme outils de la mémoire.
Pendant cinq ans, Basel Adra, Yuval Abraham, Hamdan Ballal et Rachel Szor ont filmé le quotidien des habitants de Masafer Yatta, ensemble de villages palestiniens ruraux dans le sud de la Cisjordanie. No Other Land illustre, images fortes à l’appui, la politique d’occupation et d’expulsion systématique de l’armée israélienne.
Le réalisateur Pierre Isoard donne à voir, à travers ce récit captivant, l’allégorie d’un monde qui court à sa perte, frappé de plein fouet par le dérèglement climatique que les hommes ont provoqué. (...) Ce téléfilm appelle à l’humanité… et à l’humilité.