La décomposition (vies brisées, théâtre en ruine) hante sans cesse un film où le réalisateur - au service de la pureté - s'efface, s'esquive, se sauve. Dernière ombre de Tchekhov. (L'Express, 26/01/95)
C’est Shakespeare au music-hall, Zapata au Crazy Horse Saloon. Le réalisme donne sa force au burlesque, et pousse le film vers un genre nouveau, un territoire inconnu, aux confins de la fable, de l’aventure, du guignol et du pamphlet. (L’Express, 13/12/65)
Voici un premier film qui témoigne d'un talent, d'un tempérament aussi, de metteur en scène comme on a rarement le plaisir d'en découvrir. (30/01/1958)
Louis Malle, jeune maître de la nouvelle école française, vient d'ouvrir la fenêtre du cinéma à un souffle de fraîcheur, de tendresse et de beauté. (06/11/1958)
Avec la partition planante de Mica Levi (déjà à l'origine de la bande originale de Jackie de Pablo Larrain) en guise de trame sonore, ce long-métrage bouleverse. Âmes sensibles, s'abstenir.
On pourrait craindre une oeuvre "psychologisante", mais le long-métrage s'autorise quelques moments d'une légèreté assez atypique. Et surtout, il y a Corinna Harfouch exceptionnelle.