Lester James Peries débute sa carrière en Angleterre en tant que journaliste. A partir de 1949, il se lance dans la réalisation de courts-métrages puis retourne dans son Sri Lanka natal pour officier en tant qu'assistant réalisateur au Government Film Unit.
En 1956, Lester James Peries signe son premier long métrage, La Ligne du destin, première oeuvre cinghalaise à être tournée en décors naturels, en son direct, avec une interprétation naturaliste et des comédiens souvent amateurs. Avec ce film, qui remporte un succès international, le cinéaste crée un cinéma d'auteur national et s'impose comme l'initiateur d'une culture cinématographique de qualité au Sri Lanka.
En 1963, Changements au village, le troisième film de Peries, est salué comme une oeuvre majeure du septième art, où le néo-réalisme est mis au service de la représentation de son pays. Le réalisateur, dont la carrière regroupe pas moins de 19 films, signe ensuite, entre autres, Le Tresor (1979), Au temps de Kali (1982) et La Fin d'une époque (1983).
Après une absence de sept ans, Lester James Peries, l'un des plus influents cinéastes cinghalais, signe en 2003 Le Domaine, présenté hors-compétition au Festival de Cannes.