Né d'un père d'origine russe et d'une mère franco-canadienne, Michael Dudikoff grandit dans une famille de quatre enfants à New York, puis en Californie. Après le lycée, il s'oriente vers des études de pédopsychiatrie à West Torrance High School, à Torrance. Malgré l'obtention de son diplôme, il ne peut pas travailler dans ce domaine en raison d'une forme sévère de dyslexie, dont il souffre depuis tout petit. Multipliant les petits boulots, il oeuvre, entre autres, comme serveur et est remarqué par un agent qui l'incite à devenir mannequin. Fort de son physique avantageux et de son charisme, il ne tarde pas à être sollicité pour la télévision.
Michael trouve son premier rôle dans un épisode de la célébrissime série Dallas en 1978. L'année suivante, il apparaît furtivement dans Out of the Blue puis dans Happy Days - Les jours heureux. En 1980, il trouve son premier rôle au cinéma dans la comédie policière The Black Marble réalisée par Harold Becker. Il y campe un domestique aux côtés de Robert Foxworth et Paula Prentiss. Toujours dans les 80's côté grand écran, on le voit dans Retour vers l'enfer, Le Palace en folie, American Warrior et ses suites, Le Ninja blanc et La Rivière de la mort. Le plus souvent, l'acteur prend part à des films d'action passant relativement inaperçus.
En 1993, Michael Dudikoff est choisi pour se glisser dans la peau du rôle-titre de la série Cobra. Il s'agit de Scandal Jackson, un ancien marine porté disparu qui est recruté par l'organisation Cobra, laquelle cherche à faire rendre justice aux victimes de crimes impunis. Parallèlement, il apparaît aux côtés de Mel Gibson et Robert Downey Jr. dans Air America, puis interprète les personnages principaux de nombreux films d'exploitation, souvent orientés action. Parmi eux, nous pouvons compter Rescue Me, Chain of Command, Nuclear Alert, Virtual Assassin, Les Professionnels, Soldier Boyz, Haute tension, American Fire ou Contre-offensive.
Michael ralentit fortement sa carrière dès le début des années 2000. L'acteur est en effet lassé de ne jouer que des héros de séries B adeptes de techniques de combat. On le voit tout de même dans Zombie Break Room (2013), Navy Seals: Battle for New Orleans (2015), Chasse à l'homme 2 (2016), Landfill (2021) et Trail Blazers (2022).
Laurent Schenck