[img]http://multimedia.fnac.com/mul...[/img]Quasimodo de William Dieterle
Me souvenant finalement que très peu du roman de Victor Hugo, je ne pourrais pas dire si cette version s’avère d’une grande fidélité au matériau d’origine, mais qu’importe puisque j’ai passé un très grand moment de cinéma. La mise en scène de William Dieterle est superbe et certaines séquences sont franchement inoubliables – notamment celles qui concerne Louis XI visitant l’imprimerie -, les décors et la photographie sont particulièrement soignés et le casting est excellent. Dans le rôle de Quasimodo on retrouve le magistral Charles Laughton qui fait preuve d’une grande justesse et de beaucoup d’émotions et nul doute que si sa prestation s’avère aussi marquante encore aujourd’hui, elle le doit aussi aux faramineux maquillages que son personnage possède. A ses côtés, nous retrouvons la magnifique actrice irlandaise Maureen O’Hara qui campe avec une belle volonté la belle Esmeralda, mais aussi sir Cedric Hardwicke dans le rôle de Frollo, Edmond O’Brien interprète Gringoire et Thomas Mitchell, Clopin. Bref, il n’y a que du beau monde dans cette palpitante superproduction de la RKO !
4*17/20
[img]http://www.k-libre.fr/klibre-b...[/img]
[img]http://media.paperblog.fr/i/35...[/img]
[img]http://www.devoir-de-philosoph...[/img]
Plume231
Tendresse (1948) de George Stevens
[img]http://cinememorial.com/FILMS/...[/img]
Synopsis : En 1910, aux Etats-Unis. Un couple d'émigrants d'origine norvégienne a fait souche sur la côte Ouest. Trois filles et un garçon leur sont nés. Tous habitent une vieille maison à San Francisco et joignent péniblement les deux bouts. Malgré tout, la vie sous le ciel californien reste supportable, pour ne pas dire relativement agréable. L'oncle Chris prodigue ses conseils à la famille, tandis que le propriétaire, un vieux gentleman très «britannique», lit des histoires, le soir, à la veillée...
[img]http://dustedoff.files.wordpre...[/img]
Critique : N'est pas le vieux Ford qui veut !!! Tout le monde ne possède pas la touche magique qui peut faire d'une chronique familiale une oeuvre forte et passionnante, et George Stevens ne l'avait visiblement pas. Dire que c'est perdre son temps que de regarder ce film c'est méchant dans la mesure qu'il permet d'apprendre un juron norvégien "dumme gjet" (qui se traduit en français par "vieille bique" !!!). Mais pour être sérieux, Stevens n'arrive jamais à rendre captivant les menus incidents qui arrivent à cette famille à cause d'une mise en scène trop académique, sans chaleur aucune. Ce qui veut dire que la musique et la voix-off de Barbara Bel Geddes ont beau essayer de faire pleurer dans les chaumières, il y a aucun risque que la boîte de Kleenex soit même ouverte. Et Irene Dunne se contente de prendre un ENAURME accent norvégien et d'en faire des tonnes dans le registre mère de famille pas très riche mais hyper-dévouée pour décrocher un petit Oscar (et pire c'est qu'elle n'en était pas loin puisqu'elle avait décroché une nomination !!!). Sans grand intérêt, ouais sans grand intérêt.
Note : 7/20 (*)
[img]http://www.ciakhollywood.com/h...[/img]
Plume231
Le Retour de l'Homme invisible (1940) de Joe May
[img]http://img.ozap.com/03C003C000...[/img]
Synopsis : Condamné à mort suite à un meurtre qu'il n'a pas commis, Geoffery Radcliffe se fait inoculer le sérum d'invisibilité détenu par le frère du défunt Jack Griffin. Ce sérum va lui permettre de mener sa propre enquête...
[img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img]
Critique : L'Homme invisible est de retour et il est pas content. Ca va chier dans les chaumières... Non, en fait c'est le frère de feu l'Homme invisible qui injecte le fameux sérum à un de ses potes accusé, bien évidemment injustement, de meurtre et près à connaître le doux contact du chanvre. Notre Homme invisible est incarné par le génial Vincent Price ce qui est d'ores et déjà la meilleure raison du monde de regarder ce film. Si il est perd un peu la boule à un moment, il est quand même moins vénère et plus sympa que son illustre prédécesseur qui passait son temps à zigouiller joyeusement ses concitoyens. Reste que loin du très rythmé et concis chef d'oeuvre de James Whale, celui-ci traîne hélàs un peu trop longueur et perd souvent de son intensité. Quelques belles séquences par-ci, par-là comme celle très poétique où le pauvre homme exprime son désarroi et sa solitude à un épouvantail dont il prend les vêtements, et cerise sur le gâteau on trouve un remède simple mais auquel il fallait franchement y penser (même moi avec mon QI de 518 j'aurais pô trouvé!!!) pour rendre son apparence à nouveau visible. Un séquel intéressant.
Note : 13/20 (***)
[img]http://t0.gstatic.com/images?q...[/img]
Plume231
L'Agent invisible contre la Gestapo (1942) de Edwin L. Marin
[img]http://www.notrecinema.com/ima...[/img]
Synopsis : Frank Raymond, le petit-fils de «l'homme invisible», vit sous une fausse identité à New York. Mais il est repéré par deux agents secrets, le baron Ikito et Conrad Stauffer, qui oeuvrent pour les forces de l'Axe. Ceux-ci veulent à tout prix mettre la main sur la fameuse formule permettant de devenir invisible. Frank parvient à leur échapper et se met alors au service des Alliés. Parachuté sur Berlin, il a pour mission d'aider au démantèlement d'un réseau d'espions infiltrés aux Etats-Unis...
[img]http://www.scifi-universe.com/...[/img]
Critique : Alors l'Homme Invisible a un petit-fils et on est en guerre donc pas de raison de ne pas l'envoyer de dézinguer du nazi et du japonais (mais surtout du nazi bien con et méchant puisque c'est en Allemagne!). Bon les gars, ça se voit à des kilomètres que votre avion qui vole est juste une maquette que vous baladez au bout d'une ficelle par contre vos trucages d'invisibilité tiennent bien la route. Jon Hall n'est pas très charismatique (mais on s'en fout parce qu'on le voit presque pas!), mais Peter Lorre (en japonais, niveau budget maquillage les studios n'ont pas dû se ruiner des masses!) et Cedric Hardwicke jouent des méchants mémorables et bien détestables. Le ton est plus dans la légèreté bon enfant que dans le ton propagande sérieuse. Mais bon le côté comique de l'entreprise et la succession assez rapide de rebondissements font que cette pure série B repose-neurone n'est pas désagréable à regarder.
Note : 11/20 (***)
[img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img]
Plume231
Taïkoun (1947) de Richard Wallace
[img]http://medias.fluctuat.net/fil...[/img]
Synopsis : L'ingénieur Johnny Munron, chargé par le magnat industriel Frederick Alexander de conduire un vaste chantier dans les Andes, se heurte au caractère brutal de ce dernier. La rencontre de Johnny Munroe avec la fille de son employeur Maura va exacerber la tension entre les deux hommes...
[img]http://tcmcinema.fr/programmes...[/img]
Critique : Gros bide commercial à sa sortie, ce film est pourtant loin d'être un ratage malgré quelques imperfections. Le film aurait gagné à être entièrement tourné en extérieurs car les scènes en studio font perdre beaucoup de crédibilité à l'ensemble et certains seconds rôles auraient mérité d'être plus développé comme ceux incarnés par Anthony Quinn, Judith Anderson ou encore James Gleason. Ces défauts sont heureusement contrebalancés par des personnages intéressants principalement ceux du père, de la fille et de l'ingénieur interprétés de façon convaincante par Sir Cedric Hardwicke, Laraine Day (même si elle donne plus l'impression de s'être fait des UV plutôt que d'avoir le teint mat mais paradoxalement il faut reconnaître que l'actrice n'a jamais été aussi belle!) et John Wayne, et aussi par une histoire assez bien menée car bien que le film dure plus de deux heures il ne donne pas l'impression d'être long. De plus, la séquence de la crue est très spectaculaire. Un bon divertissement au final.
Note : 13,5/20 (***)
[img]http://www.dvdclassik.com/V2/i...[/img]