Né en Nouvelle-Zélande en 2002, Julian Dennison est encore à l’école primaire lorsqu’il fait ses débuts en tant qu’acteur à l’âge de seulement 11 ans. Le garçon réalise qu'il a envie de se lancer dans la comédie lorsqu'un casting est organisé dans son établissement scolaire. Il est ainsi choisi pour tenir l’un des rôles principaux de Shopping, un drame qui suit deux frères victimes de la violence de leur père et des tensions raciales qui règnent dans leur petite ville. Un sujet difficile et délicat pour un acteur débutant mais Julian Dennison relève le défi haut la main puisqu’il remporte le prix du meilleur second rôle aux New Zealand Film and TV Awards.
Il enchaîne l’année suivante avec l’Australien Paper Planes aux côtés de Sam Worthington et Ed Oxenbould, un autre jeune acteur en vue révélé par les horrifiques The Visit et Watch Out. Il tourne ensuite un clip de prévention routière sur les dangers de la conduite sous l’emprise de la marijuana. La vidéo est réalisée par Taika Waititi, futur réalisateur de Thor Ragnarok. Séduit par son jeu d’acteur, il offre à Dennison, sans lui faire passer d’audition, le rôle principal de sa comédie d’aventure Hunt for the Wilderpeople. Il y donne la réplique à l’un des acteurs néo-zélandais les plus connus : Sam Neill. Si le film est inédit dans les salles françaises, le succès est au rendez-vous en Nouvelle-Zélande où il s’agit du plus gros succès au box-office national. La critique est également conquise puisque le film remporte cinq prix majeurs aux New Zealand Film and TV Awards, dont celui du meilleur acteur pour Dennison.
Sa performance tape dans l’œil de Ryan Reynolds : Julian Dennison traverse l'océan Pacifique et se retrouve ainsi à l’affiche de Deadpool 2, l’un des films les plus attendus de l’année 2018. Un rêve pour le fan de films Marvel qu’il est. Il y interprète Russell, alias Firefist, un jeune mutant très énervé qui a le pouvoir de générer du feu. Alors qu’il ne maîtrise pas ses pouvoirs, il rencontre Deadpool qui va tenter de le protéger de Cable, lancé à ses trousses.
Emilie Schneider