Arthur Bach, un milliardaire oisif et alcoolique, a abandonné la riche Susan Johnson juste avant leur mariage, pour celle qu'il aime depuis toujours mais qui n'a pas un sous, Linda Moralla. Le père de Susan va alors tenter de venger l'honneur de sa fille et de sa famille.
Millionnaire esseulé, ivrogne et fantasque, Arthur doit, pour toucher un héritage, épouser à contre-coeur une femme de bonne famille. Mais Arthur est amoureux de Linda, issue d'un milieu populaire et voleuse à ses heures.
Une institutrice de 35 ans vit toujours sous l'emprise de sa mère sans trouver de sens à sa vie. Elle porte tous ses espoirs sur un ami d'enfance de passage dans sa ville.
Un rescapé des camps de concentration nazis devenu propriétaire d'un magasin de prêt sur gage doit à la fois affronter les cauchemars de son passé et l'environnement hostile du ghetto newyorkais dans lequel il vit.
Procureur respecté, Joseph B. Chapin vient de rendre l’âme. Qui était en réalité cet homme au-dessus de tout soupçon, qu’on disait moralement irréprochable ? Au moment de ses funérailles, sa fille Ann se souvient. Elle se souvient d’un notable, d’un riche héritier pour lequel les apparences comptaient plus que tout. Elle se souvient aussi d’un mari fidèle qui finit pourtant par tromper son épouse avec une femme beaucoup plus jeune que lui, d’un homme honnête qui verse un pot de vin pour accéder au poste de gouverneur adjoint, d’un père attentif qui s’acharne à la dissuader de vivre avec celui qu’elle aime, un saltimbanque sans le sou… Non, le regretté Joseph B. Chapin n’était pas celui qu’il paraissait être.
Londres dans les années 1890. Une jeune veuve naïve, Olivia Harwood, le charmant Mark Bellis, artiste et escroc. Après avoir loué un appartement à Mark, ce dernier devient l'amant d'Olivia. A son corps défendant, elle va participer à un ambitieux vol mis au point par Mark...
Judith Traherne, une femme de la haute société, apprend qu'elle est atteinte d'une tumeur au cerveau et qu'il ne lui reste plus qu'une année à vivre. Sous les conseils d'un ami entraîneur de chevaux, elle est décidée à profiter pleinement du temps qui reste, et épouse Frederick Steele, le médecin qui avait diagnostiqué son mal.
Three Strangers (1946) de Jean Negulesco
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Synopsis : 1938, à Londres. Selon la coutume, la déesse Kwan-Yin exauce à minuit, lors de chaque nouvel an chinois les souhaits communs émis par des gens qui ne se connaissent pas. C'est ainsi que Crystal Shackleford, Jerome K. Arbutny et John West décident de miser sur une célèbre course hippique, le Grand National. En attendant minuit, les trois participants racontent aux autres ce qu'ils comptent faire de leur argent : Crystal dit aux deux hommes qu'elle utilisera sa part pour convaincre son mari de revenir à la maison. Jerome, lui, espère que la somme lui permettra de gagner une importante élection. John souhaite tout simplement acheter un bar où il pourra boire en paix...
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Critique : Jean Negulesco, avant de virer hélas dans le genre de la comédie qui ne lui ira pas du tout comme le prouvera le nanardesque "J'ai épousé un Français" ou même "Comment épouser un millionnaire", qui n'est sauvé de la médiocrité absolue que par l'interprétation fabuleuse de Marilyn Monroe en myope qui se mange tous les murs, a été très bon réalisateur en particulier dans le domaine du film noir. "La Femme aux cigarettes" et "Le Masque de Dimitrios (avec déjà le duo Sydney Greenstreet-Peter Lorre pour le second !!!) en sont de belles preuves ; et, même s'il n'atteint pas le rang des deux autres, on peut ajouter aussi ce "Three Strangers"... Le scénario est original, rappelant un peu "Le Faucon maltais" par la présence peut-être maléfique d'une statuette (d'ailleurs le scénario a été écrit par John Huston, réalisateur-scénariste du "Faucon maltais" avec déjà , tiens donc, le duo Sydney Greenstreet-Peter Lorre !!!), la mise en scène qui utilise souvent le montage embué ne fait rien pour ne pas qu'on ressente cette impression. L'histoire, souvent surprenante, se suit avec un intérêt soutenu. Pour l'interprétation, Sydney Greenstreet a un peu trop tendance à cabotiner à l'excès, Geraldine Fitzgerald est imbattable pour jouer les garces d'allure faussement bienveillante (même si dans le registre je la trouve plus convaincante dans "The Strange Affair of Uncle Harry" !!!), mais celui qui tire la couverture à lui est sans conteste Peter Lorre, qui joue celui qui est de loin le personnage du trio le plus intéressant et le plus sympathique et à qui l'enveloppe d'héros romantique lui va étonnamment à ravir. Tout ça en fait une belle petite curiosité qui vaut le coup d'être vu.
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Plume231
The Strange Affair of Uncle Harry (1945) de Robert Siodmak
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Synopsis : Corinth, petite ville du New Hampshire. Harry mène une existence paisible en compagnie de ses sœurs, jusqu'au jour où il s'éprend de Deborah Brown et projette de l'épouser. Très jalouse, Lettie, sa sœur va tout entreprendre pour faire échec à cette union...
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Critique : Le twist final n'est pas très convaincant ou du moins n'arrive pas au bon moment, c'est dommage car autrement "The Strange Affair of Uncle Harry" serait un excellent film noir ; on doit se contenter d'un très bon film noir. Mais si on arrive à s'en contenter, on prend du plaisir à voir ce portrait très critique à l'égard de la vie d'une petite ville de province américaine où le conservatisme et la frustration sont maîtres. Pointe d'audace qui contraste fortement dans un cinéma américain très surveillé par une censure puritaine, le désir incestueux refoulé de la sœur envers son frère est très suggéré. Niveau casting, c'est du morceau de choix. Le toujours classe et élégant George Sanders est excellent en type trop bonne pâte qui veut sortir de sa vie abyssalement chiante, Ella Raines, belle et rayonnante à souhait, est un choix très pertinent pour le rôle de la femme désirable et désirée, et Geraldine Fitzgerald est glaçante en frangine castratrice, tellement convaincante qu'elle arrive même à avoir la part du lion au final (ce qui est loin d'être évident quand on est face à Sanders !!!). Intéressant pour sa distribution et pour son côté critique.
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