La monteuse aux trois César et aux cinq nominations a commencé sa carrière à la fin des années 1950, en signant des chefs d’œuvre comme Moi, un noir de Jean Rouch et, dans la foulée, Les quatre cent coups de François Truffaut.
De Jean Cocteau à Jacques Perrin en passant par Jean-Pierre Melville et Claude Pinoteau, tout le cinéma français s’est arraché les services de cette papesse du montage dont le nom était synonyme d’excellence. Après avoir été récompensée pour son travail sur Police Python 357 en 1977, Microcosmos en 1997 et Le Peuple migrateur en 2002, décorée aussi de la Légion d’Honneur, elle prend sa retraite en 2007.
Son dernier film sera d’ailleurs le remake d’un film Jean-Pierre Melville : Le Deuxième souffle, dans sa version signée Alain Corneau. Melville avec lequel elle avait collaboré pour le film Léon Morin, prêtre.
De père antillais et de mère bretonne, première monteuse noire du cinéma français, Marie-Josèphe Yoyotte est morte le 17 juillet 2017.