Après une carrière de rugbyman notamment en tant que joueur pour le Stade Français, Vincent Moscato se tourne vers le cinéma. Sa carrure massive et son accent du Sud Ouest l'orientent tout d'abord vers des comédies à l'image de celles de Francis Veber, Le Placard et Tais-toi !.

En 2003, avec le film de gangsters A la petite semaine de Sam Karmann, Vincent Moscato s'illustre pour la seconde fois dans un autre registre que celui de la comédie pure après le Vercingétorix, la légende du druide roi porté par Christophe Lambert en 2001. Il récidive l'année suivante en figurant au casting du polar 36 Quai des orfèvres d'Olivier Marchal. Cette incursion dans un genre plus sérieux ne l'éloigne pas pour autant de la comédie et il tient des seconds rôles dans des succès populaires comme Un ticket pour l'espace d'Eric Lartigau, Astérix aux jeux olympiques du tandem Thomas Langmann et Frédéric Forestier et Camping 2 de Fabien Onteniente.

Avec Le Fils à Jo en 2011, Vincent Moscato revient sur ses terres, le Tarn, dans cette comédie populaire traitant justement du rugby. Le film permet surtout à l'acteur d'obtenir l'un des premiers rôles aux côtés de Gérard Lanvin et Olivier Marchal. Sa reconversion réussie dans le cinéma lui vaut d'être sollicité pour participer à des comédies attendues telles que On voulait tout casser de Philippe Guillard, dans laquelle il donne notamment la réplique à Kad Merad et Benoît Magimel.

Auteur : Antoine Le Fur