Artiste élevée au rang d’icône, Mylène Farmer crée un lien unique avec son public depuis la sortie de son premier single "Maman à tort" (1984) et de son premier album "Cendres de lune" (1986). Au total, la chanteuse vend 35 millions de disques et attire 2,7 millions de spectateurs à ses shows pharaoniques. Son univers musical est indissociable du monde de l’image et du cinéma, qui la fascine depuis toujours.

Elle collabore ainsi avec de grands photographes et/ou réalisateurs (Jean-Baptiste Mondino, Peter Lindbergh, Abel Ferrara, Luc Besson, Dominique Issermann, Olivier Dahan, Ching Siu-tung, Darius Khondji, Agusti Villaronga et surtout Laurent Boutonnat) sur des clips esthétiques et inventifs, comme "Libertine", "Sans contrefaçon", "California", "L’Âme-Stram-Gram" ou "Pourvu qu’elles soient douces".

Si Mylène Farmer est principalement connue pour ses activités musicales, elle est aussi, occasionnellement, actrice dans des longs métrages de fiction.

Ainsi, en 1994, elle joue la femme-enfant psychotique Catherine de Grâce dans Giorgino de Laurent Boutonnat (à qui l'ont doit les clips "Libertine", "Pourvu qu'elles soient douces" et "Désenchantée"), qui malheureusement connaît un échec commercial. Elle double aussi Sélénia dans les trois films d'animation de Luc Besson (qui réalise en 1992 le clip "Que Mon Coeur Lâche") Arthur et les Minimoys.

En 2018, Mylène Farmer rejoint le casting de Ghostland de Pascal Laugier. Un film d'horreur aussi violent qu'original, dans lequel la plus célèbre des chanteuses françaises se glisse dans la peau de la mère de deux filles séquestrées par deux hommes difformes et terrifiants. Trois ans plus tard, elle est choisie pour rejoindre le jury du festival de Cannes présidé par le metteur en scène américain engagé Spike Lee.