Née à Neuilly, Catherine Alric intègre les Beaux-Arts de la capitale après l'obtention de son baccalauréat littéraire, spécialité philosophie. Forte de son physique avantageux, elle travaille parallèlement comme mannequin et apparaît dans plusieurs publicités. Faisant de plus en plus preuve d'un intérêt certain pour la comédie, elle suit le Cours René Simon puis le Cours Viriot.
Après être apparue dans Les Chinois à Paris de Jean Yanne, en 1974, la jeune femme rencontre Philippe de Broca l'année suivante, ce qui lui permet de jouer dans L'Incorrigible aux côtés de la superstar Jean-Paul Belmondo, ainsi que dans plusieurs autres comédies du réalisateur : Julie pot de colle (1977), Tendre poulet (1978), Le Cavaleur (1979) et On a volé la cuisse de Jupiter (1980).
Catherine Alric obtient également plusieurs rôles importants chez d'autres metteurs en scène, là encore principalement dans le registre comique : Nous maigrirons ensemble de Michel Vocoret, L'Associé de René Gainville, La Puce et le privé de Roger Kay, La Revanche de Pierre Lary, T'empêches tout le monde de dormir de Gérard Lauzier ou encore Tranches de vie de François Leterrier.
A la fin des années 1980, elle tourne dans deux comédies signées Didier Kaminka : Les Cigognes n'en font qu'à leur tête et Promotion canapé.
Dès le début des années 1990, Catherine Alric se fait nettement plus discrète au cinéma, se consacrant beaucoup à sa famille, ses engagements divers (notamment en faveur des animaux abandonnés), l'écriture (comme avec "Rêves d'étoiles", un ouvrage dans lequel elle se livre à un grand entretien avec le cosmonaute-astronaute Jean-Loup Chrétien), la peinture et la télévision.
En 1992, Catherine Alric est ainsi présente dans les séries allemandes The Mixer et Flash - Le reporter-photographe. Elle apparaît aussi dans trois épisodes de Sous le soleil (2007 - 2008) et un de Camping Paradis (2012). En 2020, la sexagénaire goûte à un registre plus dramatique en incarnant la femme d'un maire (Daniel Auteuil) accusé de viol sur mineur dans Le Mensonge.
Laurent Schenck