AvecLaetitia Dosch,
Sergei Polunin,
Lou-Teymour Thion
"À partir du mois de septembre l'année dernière, je n'ai plus rien fait d'autre qu'attendre un homme : qu'il me téléphone et qu'il vienne chez moi. Tout de lui m'a été précieux, ses yeux, sa bouche, son sexe, ses souvenirs d’enfant, sa voix..."
Les années 90. Lina, 18 ans, débarque à Paris pour ses études. Elle vient chercher ce qu’elle n’a jamais trouvé au Liban, son pays d’origine : une certaine forme de liberté. L’instinct de survie comme seul bagage, elle vogue d’un Paris à l’autre au rythme de ses rencontres amoureuses.
De sa voiture qui parcourt Beyrouth, une femme – la mère de la cinéaste, qui lui dédie son film – parle sans arrêt au téléphone. Elle appelle la banque. Elle appelle ceux qui lui doivent de l’argent. Elle appelle ceux qui lui prêtent et ceux qui lui empruntent.
AvecFrançois-Joseph Culioli,
Aziz El Hadachi,
Hamza Meziani
Corse / Extrême Sud / L’été. Pendant que des milliers de touristes envahissent les plages, les campings et les clubs, cinq adolescents de Porto-Vecchio trainent. Un soir, l'un d'eux conduit les quatre autres dans une luxueuse villa inoccupée...
Zoha et Mathieu se rencontrent un soir, à Beyrouth. Elle, jeune chanteuse libanaise, qui essaie de s’affranchir de la mainmise de son ex-mari. Lui, avocat d’affaires français en mission, progressivement surveillé puis suspecté d’espionnage.
AvecMelvil Poupaud,
Alexander Siddig,
Darina Al Joundi
Thomas Koré, photographe français, parcourt le monde à la recherche d'expériences extrêmes. Son chemin croise celui de Fouad Saleh, un homme étrange à la mémoire défaillante.
Beyrouth, 1983. Dans un quotidien incertain, celui de la guerre, des passions et des frustrations, Lina, douze ans, accède au monde des adultes, sans conscience du bien et du mal...
«Beyrouth est une ville formidable. On se croirait au centre de tout. À Beyrouth, entre 1975 et 1990, il y avait une guerre civile, c’est-à-dire que tout le monde voulait exterminer tout le monde. Aujourd’hui, la guerre est finie. Elle s’est arrêtée un jour, comme ça, après avoir gangrené nos vies. J’ai voulu filmer le vide qu’elle a laissé. Sa présence fantomatique. Cette plaie…» Danielle Arbid