Après des études à L'Ecole Louis-Lumière, Claude Zidi débute sa carrière en tant que chef-opérateur (sur La Baie des anges de Jacques Demy ou La Ligne de démarcation de Claude Chabrol) puis se lance dans la réalisation en 1971. Il se spécialise d'emblée dans la comédie, ses quatre premiers films donnant la vedette à la troupe comique des Charlots (Les Bidasses en folie, Les Fous du stade, Le Grand bazar et Les Bidasses s'en vont en guerre).
Après les Charlots, il fait tourner Pierre Richard (La Moutarde me monte au nez et La Course à l'échalote), puis associe Louis De Funès à Coluche (L' Aile ou la cuisse) et Annie Girardot (La Zizanie). A chaque fois, le succès est au rendez-vous, mais ce n'est rien comparé à la ferveur populaire que rencontrent Les Sous-doués en 1980, comédie potache sur les élucubrations d'une bande de bacheliers cancres emmenés par un tout jeune Daniel Auteuil.
Claude Zidi, qui retrouve Coluche par deux fois (Inspecteur la Bavure et Banzaï) et retrouve ses "glandeurs" (Les Sous-doués en vacances), signe l'un de ses plus beaux succès en 1984 : la comédie de moeurs Les Ripoux et son duo-choc Philippe Noiret/ Thierry Lhermitte lui rapportent près de 6 millions de spectateurs ainsi que trois César, dont celui du Meilleur réalisateur.
Après Les Ripoux, Claude Zidi poursuit dans la voie d'un cinéma plus écrit et moins axé sur le comique pur (Association de malfaiteurs, Ripoux contre ripoux et La Totale). Cinéaste populaire par excellence, il connaît quelques revers au box-office (Deux, son unique drame, Arlette et La Boîte) mais reste l'un des piliers de la comédie à la française. En 1999, c'est presque logiquement qu'il est appelé pour prendre les commandes d'Astérix et Obélix contre César, adaptation très fidèle de la bande-dessiné d'Uderzo et Goscinny.
En 2003, Claude Zidi retrouve Philippe Noiret et Thierry Lhermitte pour Ripoux 3, troisième volet de sa saga-culte que vient renforcer le jeune Lorant Deutsch.