Quand l’amour parle, il est le maître, et il parlera. » Araminte a trois grandes qualités qui la distinguent de toutes les autres femmes : elle est belle, elle est riche, elle est veuve. Il n’est pas étonnant qu’elle soit doublement courtisée, par le Comte et par Dorante. Ce dernier, garçon de bonne mine mais complètement ruiné, parvient à se faire engager chez elle en tant qu’intendant. Il retrouve là Dubois, un de ses anciens serviteurs avec qui il entreprend de conquérir le cœur d’Araminte. Évidemment, il va falloir ruser pour se faire aimer… Jean Piat met en scène avec jubilation et interprète avec malice les ambiguïtés de ces Fausses Confidences, oscillant entre la cruauté des stratagèmes de Dubois et l’amour sincère ressenti par Dorante, entre le paraître et le vrai.